Ayant adoré
La religieuse et
Jacques le fataliste, j'ai voulu poursuivre avec
Diderot et son style si particulier qui m'a tant plu, en m'essayant à son célèbre Neveu de Rameau.
Quelle est l'histoire ? Il n'y en a pas. Il s'agit d'un "moi" : un philosophe, et d'un "lui" : le neveu du musicien Rameau, et les deux vont déviser pendant des heures sur à peu près tout et n'importe quoi. le dialogue utilisé par
Diderot, encore une fois, comme une forme de maïeutique ; les deux personnages sont les deux faces d'une même philosophie dont on nous propose d'explorer tout les arguments.
Le résultat a été, pour moi, en demi-teinte... J'ai effectivement retrouvé cette formidable liberté de forme et de ton qu'utilise souvent
Diderot et à travers laquelle il fait passer tant de messages, j'ai retrouvé également une belle dose de sarcasmes et d'humour puisqu'il s'agit là d'une satire, j'y ai aussi retrouvé le même dynamisme que pour Jacques grâce à l'usage du dialogue, mais le tout avec un petit bémol. Bémol dû à mon manque de connaissances : trop de fois j'ai été perdue par les noms mentionnés dans leurs conversations, noms que je ne connaissais malheureusement pas, et donc difficile de saisir toute la portée des propos en question. Bémol aussi au niveau de quelques longueurs dans les monologue du neveu je dois l'avouer.
Hormis cela, c'était encore une plaisante lecture de
Diderot dont j'apprécie de plus en plus le style vivant et sans détour !