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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Denis Diderot un des célèbres philosophes du 18 e Siècle , a écrit " le neveu de Rameau ou la satire seconde" comme une satire où les protagonistes sont : le, Moi, qui représente le philosophe et le " Lui "qui représente le neveu du célèbre compositeur Jean-Philippe Rameau .Le neveu est un fat et un pique-assiette qui trouve souvent le moyen de s'inviter et des fois il est expulsé du cercle des invités pour son insolence et ses insanités .Diderot se sert de lui et de sa présence pour établir une conversation à bâtons rompus avec lui .Ce dialogue est beaucoup plus animé par le philosophe que par le neveu . Diderot est connu pour être un grand philosophe qui a un thème qu' il développe souvent : La morale .
le thème de la morale est très important chez Diderot , et ,il est approché par différents biais , comme l'éducation ,la place de l' homme de génie dans la société , la musique ...
Pour rappel , Diderot est un des concepteurs et de l'élaboration de l 'Encyclopédie en collaboration avec de nombreux philosophes tels Voltaire ,Jean-Jacques Rousseau , D' Alembert et d' autres .
Ce conte philosophique expose les idées de son auteur
mais j' ai beaucoup plus apprécié Jacques le fataliste .

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Ce texte mérite soit d'y passer des heures pour analyser toutes les idées, soit de le survoler, d'apprécier certains thèmes, de sourire devant la forme et le personnage. Car oui, sur le plan des idées, ça part quand même un peu dans tous les sens, de façon impromptue mais finalement plus proche d'une discussion réelle qu'un dialogue philosophique artificiel sur un thème où les débatteurs se tiennent au sujet initial. Car oui, ici, on cause de séduction, de libertinage, de musique, d'échecs, de morale, de littérature, d'éducation, de religion et d'athéisme... Je vais retenir le thème de l'éducation des filles, les personnages regrettant que les demoiselles du monde ne soient pas assez instruites mais ne soient qu'élevées pour l'agrément des salons.
Le rythme est donc vivant, théâtral, avec même ses didascalies et ses mimes. Il y a du panache, de la faconde gasconne et oui, du Cyrano peut-être dans ce Neveu - on n'est pas loin de la tirade des "non merci". Comme Cyrano donc, on en rit mais on le plaint.
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Court texte d'une centaine de pages, le Neveu de Rameau n'en est pas moins dense, avec comme seuls caractères deux personnages qui dialogue d'un bout à l'autre du dialogue.
Allégorie de moi intérieur et du moi incontrôlable, refusant les normes sociétales, le philosophe et le neveu de Rameau se lancent dans un débat, argumentant sur leurs différentes positions sociales. le neveu de Rameau, lui-même personnage présentant une certaine dualité, une certaine ambiguïté quant au personnage qu'il incarne en présence d'autres gens et son "lui-intérieur".
Les divagations du personnage rendent donc parfois la lecture malaisée; mais l'analyse psychologique et philosophie du comportement humain restent pleine d'intérêt.
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Ayant adoré La religieuse et Jacques le fataliste, j'ai voulu poursuivre avec Diderot et son style si particulier qui m'a tant plu, en m'essayant à son célèbre Neveu de Rameau.
Quelle est l'histoire ? Il n'y en a pas. Il s'agit d'un "moi" : un philosophe, et d'un "lui" : le neveu du musicien Rameau, et les deux vont déviser pendant des heures sur à peu près tout et n'importe quoi. le dialogue utilisé par Diderot, encore une fois, comme une forme de maïeutique ; les deux personnages sont les deux faces d'une même philosophie dont on nous propose d'explorer tout les arguments.
Le résultat a été, pour moi, en demi-teinte... J'ai effectivement retrouvé cette formidable liberté de forme et de ton qu'utilise souvent Diderot et à travers laquelle il fait passer tant de messages, j'ai retrouvé également une belle dose de sarcasmes et d'humour puisqu'il s'agit là d'une satire, j'y ai aussi retrouvé le même dynamisme que pour Jacques grâce à l'usage du dialogue, mais le tout avec un petit bémol. Bémol dû à mon manque de connaissances : trop de fois j'ai été perdue par les noms mentionnés dans leurs conversations, noms que je ne connaissais malheureusement pas, et donc difficile de saisir toute la portée des propos en question. Bémol aussi au niveau de quelques longueurs dans les monologue du neveu je dois l'avouer.
Hormis cela, c'était encore une plaisante lecture de Diderot dont j'apprécie de plus en plus le style vivant et sans détour !
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Si je devais illustrer ce récit, je prendrais l'image d'un chemin. Un chemin plus ou moins étroit, plus ou moins envahi de végétation.

Bref, le Neveu de Rameau, c'est très compliqué à comprendre. C'est une discussion entre le personnage du même nom et Diderot. Cependant, parfois, on perd le fil conducteur de la discussion, on ne sait plus où ils veulent en venir et juste après, ils changent totalement de sujet.

C'est mystérieux, cela pose question, cela intrigue. Cependant mon impression générale est de ne pas avoir absorbé toutes les informations, ce qui est dommage.
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Le problème de mon édition est qu'il y a trop d'introduction et un trop gros "dossier", du coup l'oeuvre se perd beaucoup, voire se noie dans le sérieux de ces gens si brillants qui se sont penchés sur le texte de Diderot.
Texte que je n'ai donc pas apprécié comme il se doit et donc j'en suis quitte pour, un jour, une relecture... (Pour "bien" faire) Parce que là, cette critique elle est quasi nulle et non avenue.
Il est clair en tout cas que Diderot a précédé Nietzsche et Freud dans leur tentative de cerner une folie qui n'en est jamais vraiment.
Je passe mon tour.
Je vais quand même, une fois encore, recommander la lecture de Jacques le Fataliste, parce que ce Jacquot-là il m'avait réjoui.
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Après avoir lu et beaucoup apprécié La Religieuse, je me suis plongé dans cet autre classique de Diderot. le dialogue entre Diderot et le neveu de Rameau (un autre moi de Diderot) multiplie les réflexions sur une variété de thèmes autour notamment de la morale. le dialogue est très rythmé avec parfois certaines longueurs. le plus difficile pour moi fut de lier les positions des deux protagonistes aux références contemporaines et à un vocabulaire que je ne maitrise pas.
Sans cette maitrise des codes, d'un certain idiotisme dont il est question d'ailleurs dans l'ouvrage, la lecture me fut ardue. J'y reviendrai sans doute lorsque je prendrai le temps d'une lecture plus immergée et informée.
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Un dialogue riche entre le neveu de Rameau ( fils d'un grand musicien et musicien lui aussi) et Diderot.
Assez riche puisque Diderot y règle ses comptes avec les anti-philosophes (Palissot et autres) tout en nous faisant part de ses vues sur les pièces de l'époque, les politiques ou la querelle des bouffons (opéra français vs italien).
LEs notes sont très utiles pour replacer l'oeuvre dans son contexte.
Mon édition était en classique hachette et se notes étaient de qualité, mais plus édité dans cette collection.
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J'aime bien lire des "classiques" de temps en temps.
J'avais adoré Candide par exemple.
Mais pour celui-ci, j'avoue que j'ai souffert.
Passe la langue un peu difficile et un texte consttué uniquement de dialogues.
On comprend aisément que le fameux neveu de Rameau et le "narrateur" ne sont que les deux facettes de Diderot lui-même, façon Ying et Yang ou Strasky & Hutch (le mauvais et le bon) .
La critique de la Société est omniprésente ainsi qu'une bonne dose de cynisme mais j'ai trouvé cela ampoulé et pour tout dire ennuyeux. J'ai du m'accrocher pour terminer cet ouvrage pourtant court.

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