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3,75

sur 433 notes
Bilan mitigé pour moi à cette lecture, pas inintéressante mais pas non plus génératrice de pensées magiques ou susceptible de me marquer une (ou des) année(s).

Pourquoi ? Parce que Joan Didion reste en surface pour décrire l'année difficile qu'elle passe après la mort de son mari, principalement au chevet de sa fille hospitalisée pour des hémorragies cérébrales. On pourrait penser que cette façon très distanciée de raconter la douleur évite les montagnes de kleenex et fait naître des émotions moins exacerbées mais plus justes. On pourrait le penser, mais ce n'est pas le cas, en tout cas ça ne l'a pas été pour moi. J'ai simplement trouvé ça froid et 'bêtement' intellectuel.

À sa décharge, c'est probablement la seule méthode trouvée par Joan Didion pour affronter ses drames et faire face. Mais c'est dommage, car certains sujets évoqués auraient à mon sens mérité d'être plus creusés, comme par ex ces allusions sibyllines à un divorce ou à des regrets de n'avoir pas mené de grands projets en couple. J'imagine que Joan Didion aurait eu peur de trahir son mari en écrivant cela, comme elle craint constamment de le trahir au cours du livre. Pourtant, c'est ça qui est intéressant et émouvant : les failles et la vérité, bien plus que l'idéalisation ou le name-dropping des centaines d'amis qu'on a (et que j'envie à Joan Didon, je l'avoue, car elle a du participer à 5 fois plus de dîners et autres sauteries en société pendant son année de deuil que moi pendant l'année normale écoulée). de même pour Quintana présentée dans le livre comme une jeune femme de santé fragile mais heureuse, alors que Wikipedia évoque dépression et alcoolisme...

Tout ça donne au final un livre très cérébral, trop cérébral, et pas assez magique à mon goût.
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Quel beau titre, et quelle belle couverture! Malheureusement, si le sujet m'a intéressée, il ne m'a pas profondément touchée.
Joan Didion écrit sur cette année qui a suivi le décès brutal - mais envisagé par lui - de son mari suite à une crise cardiaque. Elle y évoque sa stupeur, son incompréhension, et tous ces gestes consistant à chercher le dernier mot lu, le dernier écrit, la dernière pensée, le dernier repas afin de le retrouver.
Je rejoins certaines critiques que je viens de lire, selon quoi Joan Didion ne va pas aussi loin qu'elle pourrait -par scrupule envers son mari? Par peur d'en souffir davantage?. Peut-être est-ce aussi une question de culture, dans le sens où il est de bon ton aujourd'hui de se montrer fort dans des situations de deuil, comme elle le dit elle-même.
L'année de la Pensée Magique m'a tout de suite fait penser à J'ai Réussi à Rester en Vie, de Joyce Carol Oates, essai écrit à peine quelques années plus tard sur le même thème. Je n'ai pas ce dernier essai à portée de main mais je me demande même si JCO n'y évoque pas Joan Didion d'ailleurs.
La différence étant, entre les deux, que JCO va plus loin dans la douleur, le manque et une certaine folie. L'autre différence étant également que Joan Didion a, elle, une fille, qui est hospitalisée et mourra quelques mois plus tard, même si elle ne parle pas de ce décès dans ce livre.
J'ai néanmoins beaucoup aimé les recherches qu'elle a effectuées pour se retrouver dans un certain schéma et la manière dont elle évoque ces dérives de la pensée qu'elle essaie à tout prix d'éviter, l'emprise qu'elle veut avoir sur les explications scientifiques de la mort de son mari -ou les problèmes de santé de sa fille - ses doutes, ses tâtonnements lui permettant de lutter contre le désespoir.
Un beau livre somme toute, mais inachevé à mon goût.
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J'ai toujours un peu d'appréhension au moment de lire des témoignages, par crainte (naïve) de faire acte de voyeurisme, mais le thème de celui-ci, la mort et le deuil, me hante, alors : let's go !
Joan Didion, grande figure de l'intelligentsia américaine qui vient de disparaître, raconte comment elle a survécu au décès de son époux John Dunne, lui même écrivain, journaliste et scénariste, après 40 ans de vie commune.
Et ce n'est pas le livre auquel je m'attendais. Je pensais y trouver des réflexions profondes et universelles sur la mort, et je n'ai lu que le récit d'une veuve hagarde et courageuse, qui se remémore les instants innocents et heureux, et narre les épreuves difficiles. Il y a bien quelques préceptes bien formulés, mais ils tournent en boucle. Didion dissèque froidement chaque situation et s'auto-analyse sans complaisance, mais j'ai été profondément agacée par tous les petits détails qui rappellent sa mondanité, et soulignent d'autant plus son décalage avec la vraie vie quand elle est contrainte de s'y immerger ou qu'elle expérimente sa propre vulnérabilité.
Ce témoignage est peut-être en mesure d'apporter du réconfort, du courage et de l'espoir à ceux qui sont confrontés à la mort, mais il ne m'a absolument pas touchée et ne m'a rien enseigné ; et il est trop autocentré à mon goût.
Je retourne aux romans.
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« Tout se passe comme d'habitude, et puis tout à coup, c'est le bordel total ».

Énième victime d'une rupture de l'artère intraventriculaire antérieure -la faiseuse de veuves- John Dunne meurt en laissant son épouse Joan désemparée (d'ailleurs est-on jamais préparé à la mort d'un proche ?). Dans le même temps, leur fille Quintana lutte dans le coma contre un virus potentiellement mortel. Il faudra une année entière à Joan pour commencer à réagir, grâce à l'écriture de L'année de la pensée magique -traduit par Pierre Demarty-, roman catharsis autobiographique.

Difficile -et pas envie- d'en dire plus, tellement cet état et ce livre sont personnels et génèrent des réactions de lecture qui touchent au plus profond de nos propres intimités. « le chagrin du deuil, en fin de compte, est un état qu'aucun de nous ne connaît avant de l'avoir atteint ». Une évidence, soit. Mais pas mieux.

Ce texte est assurément magnifique, et m'a secoué. Je le relirai et l'offrirai. Une question me taraude en fin de lecture : quand ce livre porte t-il sa pleine puissance ? Dans un contexte personnel de deuil ou au contraire, en dehors et de manière distanciée ?
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Comment passe-t-on de la vie ordinaire au cauchemar absolu ? C'est très simple : en une fraction de seconde. « Et puis plus rien - disparu », commente Joan Didion. L'instant d'avant, l'écrivain John Gregory Dunne, son mari depuis quarante ans, buvait son whisky du soir au salon, L'instant d'après, il était ce corps que les pompiers ne parviendront pas à réanimer. Commencé « neuf mois et cinq jours » après cette soirée funeste, le livre de Joan Didion est une tentative pour comprendre,mais comprendre quoi...

Il faut dire aussi que tous deux revenaient d'un service de réanimation où leur fille unique, Quintana, était entre la vie et la mort ( Quintana est morte après la sortie du livre..., Joan Didion parlera de sa fille adoptive dans le bleu de la nuit ).

« Savoir, c'était contrôler », écrit-elle. Hélas non. Et on lit là le récit d'une femme habituée à tout contrôler, et qui, là, ne comprend pas pourquoi il en est autrement.
Alors elle écrit. Tout. Avec tous les détails, les souvenirs, comme si , comme dans les scénarios qu'elle écrivait avec son mari, elle pouvait changer la fin du film...
Elle entre dans les univers bien connus ( enfin, que seuls peuvent comprendre ceux qui l'ont connu de très près) du deuil. La culpabilité, bien sûr ( et si j'avais fait autrement, est ce que???) . La prise de conscience de ses jugements très sévères sur d'autres:
"Je me souviens du mépris que m'avait inspiré le livre écrit par la veuve de Dylan Thomas, Caitlin, après la mort de son mari, Leftover life to kill. Je me souviens de mon dédain, de ma sévérité envers sa façon de ‘s'apitoyer', de ‘geindre', de ‘s'appesantir'. Leftover life to kill est paru en 1957. J'avais vingt-deux ans. le temps est l'école où nous apprenons".

Et puis aussi, la conscience de ce qu'elle perd, qui n'est pas seulement l'homme aimé, mais aussi son regard sur elle:
"Le mariage, ce n'est pas seulement le temps ; c'est aussi, paradoxalement, le déni du temps. Pendant quarante ans, je me suis vue à travers le regard de John. Je n'ai pas vieilli. Cette année, pour la première fois depuis mes vingt-neuf ans, je me suis vue à travers le regard des autres ; pour la première fois, j'ai compris que j'avais de moi-même l'image d'une personne beaucoup plus jeune. Nous sommes d'imparfaits mortels, ainsi faits que lorsque nous pleurons nos pertes, c'est aussi, pour le meilleur et pour le pire, nous-mêmes que nous pleurons. Tels que nous étions. Tels que nous ne sommes plus. Tels qu'un jour nous ne serons plus du tout"..

Ce texte , qui a quelquefois la froideur clinique des rapports médicaux, m'a fait penser à certains rescapés d'accidents indemnes , mais dont des membres de la famille sont morts. le contact n'est plus possible, ils sont eux aussi dans un autre monde. C'est très retenu, presque sec, mais on sent que Joan Didion écrit ainsi parce que tout ce qui lui reste est justement le contrôle de l'écriture, et que sinon, elle sombre.
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L'année de la pensée magique, ce sont les douze mois qui suivent le décès du mari de Joan Didion. Décès brutal, sous ses yeux sans qu'elle puisse rien faire, alors même que leur fille vient d'être hospitalisée dans un état grave. le livre se termine avec le premier anniversaire de ce décès.
Une bonne partie du livre n'est pas de la main de Joan Didion : citations de poètes et comptes-rendus d'hospitalisation se mêlent aux articles de presse et extraits des livres de son mari.
Cela peut être un peu agaçant, mais en même temps cela reflète bien le désordre mental du deuil : elle ne peut s'empêcher d'accumuler les sources, afin de chercher un sens à cette mort. Elle décrit son état d'esprit avec simplicité et émotion, y compris la "pensée magique" : ne pas jeter ou donner les chaussures du mort, il en aura besoin "quand il va revenir"... Sa rationalité en prend un sérieux coup dans l'aile, mais elle analyse cela avec une grande sincérité qui la rend touchante.
Par contre, faire de ce livre le chef-d'oeuvre absolu de tout ce qui a été écrit sur le deuil, me parait légèrement surfait : toutes les veuves ne sont pas aussi entourées, délestées de tout problème d'argent ou de paperasse, invitées à dîner dehors tous les soirs... Quant aux souvenirs longuement évoqués de maisons au bord du Pacifique, de séjours à Honolulu, de "sauts" en avion pour passer une soirée ensemble, ça m'a rapidement gavée.
Parce que le deuil des personnes riches et célèbres, on s'en fout un peu. Donc en résumé, j'ai aimé les passages qui traitent des aspects universels de la douleur lors du décès d'un proche, mais j'ai survolé le reste.
Très bonne traduction de Pierre Demarty.
LC thématique de janvier 2022 : ''États-Unis et Canada”
Challenge ABC
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Quelle déception ! je pensais trouver à travers ce livre , un peu de magie et beaucoup d'émotion et bien que nenni !!!
Cette mise à distance ne permet pas de ressentir la moindre émotion. de plus les parenthèses, les dates, les références empêchent une lecture fluide. Sans tomber dans un roman larmoyant, il était sans doute possible d'humaniser la douleur. Ici, c'est un exposé froid relatant des faits avec un tel recul qu'il pourrait s'agir d'un événement banal et non pas de la mort de son mari.
Vous l'aurez compris, je n'ai pas aimé et je reste sur une déception.
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Ce roman, comme cette auteure fait partie de ma découverte de la littérature américaine grâce à ma fameuse « Liste de livre de Rory Gilmore ». Une liste qui me permet de découvrir de magnifiques lectures, dont j'apprécie chacune de ces pépites.

Dans ce roman, c'est le thème du deuil qui est à l'honneur. Chaque personne qui a du un jour faire face à cette traumatisante expérience, sera tout de suite subjuguée par cette lecture. Joan Didion perd son mari d'un arrêt cardiaque lors d'un dîné. Comment survivre ? Comment continuer à vivre ? Pour cette auteur se fut évident, il fallait qu'elle écrive ; son ressenti, son expérience et les étapes qui ont comptée pour elle. Car chacun vivra son seuil à sa manière, et même si on tend à rendre cette expérience similaire pour tous, chaque personne pourra le vivre comme il le souhaite pour s'en remettre.

L'auteure traite avec une telle force du deuil qu'elle a du faire. Comment nous expliquer que cela fut un véritable drame dans sa vie. Il semble évident, mais pour elle se fut une manière de s'exprimer, de lâcher la soupape et de pouvoir avancer dans sa vie. Elle décide donc de prendre son stylo pour pouvoir en parler. Ce roman est un hommage, mais également un besoin de l'auteure pour pouvoir vider son trop plein : d'émotion, de ressentiment, de tout… Un besoin de se libérer de ce drame !

L'auteure part dans tous les sens et c'est l'intérêt de cette lecture. On n'anticipe rien, on ne prévoit rien. On semble happé par cette force qui émerge de chacun des mots de l'auteure. Pouvoir nous parler et enfin se libérer. Avec ce texte c'est une claque que l'on va prendre, car ce roman est sombre, mais il ne tombe jamais dans le mièvre.

L'auteure nous parle avec justesse, avec intimité parfois et avec beaucoup de recul à d'autres moments. Elle évacue tous ses sentiments et nous livre un des textes les plus intime qu'il m'ait était donné de lire. Nous en ressortons grandis comme l'auteure. Car c'est pas à pas, mot à mot, que nous parcourons ce chemin. Avec un texte sombre, mais juste on découvre un sublime écrit : tout en force et en courage, on découvre ce deuil. Une étape douloureuse pour l'auteure, qui deviendra le plus beau témoignage de son courage, pour sa famille, pour elle-même et puis également pour nous, lecteur, et comme subjugué par ce drame qui pourrait être le nôtre.
Lien : https://charlitdeslivres.wor..
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Je découvre enfin ce texte et cette autrice, encore une sortie de PAL ancienne.

Pendant une année, Joan Didion est submergée par la mort brutale (et pourtant prévisible) de son mari, John Dunne, avec qui elle a partagé pendant quarante ans une intimité intellectuelle très forte. « La pensée magique », c'est de ne pouvoir s'empêcher de penser que John pourrait revenir, en tentant de retracer le fil des événements pendant les derniers jours de vie de son mari, en lisant beaucoup de littérature sur le sujet de la mort, des crises cardiaques massives et du deuil. Pendant ce temps, l'écrivain est confrontée à la maladie de sa fille unique, d'abord plongée dans le coma suite à une infection pulmonaire aiguë, ensuite victime quelques mois plus tard de graves hémorragies cérébrales.

Ce récit m'a intéressée, notamment cette complicité intellectuelle qui a uni John et Joan pendant si longtemps et ce sentiment de perte, d'abandon irréparable, mais à force de tenir l'émotion à distance, d'éviter à tout prix l'apitoiement par une écriture sèche, sans pathos, Joan Didion a fini par me mettre moi-même à distance. Certes, je comprends tout à fait le procédé pour se protéger d'une douleur insupportable mais j'ai eu du mal à m'y intéresser jusqu'au bout, j'ai trouvé le tout un peu répétitif à la longue. de plus, désolée de paraître peut-être mesquine, c'était un peu difficile de s'identifier à quelqu'un qui prend l'avion comme on prend les transports publics, qui passe quasi toutes ses soirées dans des dîners à l'extérieur et est entourée d'une myriade de relations qui lui ouvrent toutes les portes ou presque.

Il n'empêche que cette femme a eu un destin tragique : elle a perdu son mari, sa fille et est morte des suites de la maladie de Parkinson. J'admire son caractère et sa résistance. Dans ma PAL, j'ai le bleu de la nuit où elle raconte la mort de sa fille. Je mettrai un certain temps à le sortir.
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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Ce livre m'a boulversé, j'ai tout aimé! L'écriture de l'auteure, les sentiments qu'elle exprime, les questions qu'elle se pose et les réflexions qu'elle se fait...Je dois avouer que mon avis n'est certainement pas très objectif : j'ai perdu mon époux ce 3 mars 2021, je ne donnerai pas de détails sauf que je pense ne jamais avoir souffert autant. C'était aussi mon meilleur ami, mon confident, l'amour de ma vie et ce pendant 24 ans et tout comme l'auteure et son mari, nous étions inséparables, fusionnels, nous adorions être ensemble même sans rien dire pendant des heures lorsque nous lisions ou qu'il regardait la télévision et que je dessinais...Nous avons partagé tant de choses et il me manque profondément. Je remarque que l'auteur et moi avons tant de points communs. Je citerai la premier exemple : lorsqu'elle arrive à l'hôpital, on lui demande de se diriger vers une porte, cette porte qui donne sur le bureau d'une assistante sociale, elle le sait, ce n'est pas pour lui annoncer de bonnes nouvelles et se dit que si elle ne franchit pas cette porte, elle n'aura pas à entendre ce que cette femme a à lui dire. Lorsque j'allais voir mon époux qui était plongé dans un coma artificiel, j'évitais un les docteurs, je savais, du moins, je redoutais qu'ils me disent, m'annoncent des mauvais nouvelles, si je ne les voyais pas, j'avais encore de l'espoir, de l'espoir ou du déni... Il est mort de graves complications de ce fichu virus que nous connaissons tous, l'ennemi invisible, le ou la covid, peu importe... Je l'ai eu, moi aussi, mais j'ai eu "de la chance", je suis en vie...Lui a du être transporté d'urgence à l'hôpital pour avoir de l'oxygène, je ne pouvais pas l'accompagner et quand j'ai enfin été testée négative mi février, son état s'aggravait et n'a plus cessé de s'aggraver (il est rentré à l'hôpital le 28 janvier, nous nous téléphonions, c'est lui qui me remontais le moral, jamais je n'ai imaginé une telle fin. Ma soeur m'a offert ce livre que je n'étais pas sensée ouvrir avant l'année prochaine mais je n'ai pas résisté! Vous comprenez à présent pourquoi je ne suis peut-être pas tout à fait objective mais ma soeur qui a lu ce livre ainsi qu'un autre de Joan Didion trouve aussi qu'elle écrit vraiment bien! C'est aussi une scénariste, je ne sais pas si vous avez vu "Needle park" avec Al Pacino, c'est un excellent film que je recommande autant que ce très beau livre!
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