Kérozène

Livre un peu noir donc tout dépend ce que l on veut Lire.. je l ai choisi au hazar.Se lie tres facilement .Quelque fois j aime bien ces petites histoires qui tout a coup on en voudrais plus..Le début est assez raide ,, c e n est pas de la passion plutot de la folie je dirais... et ainsi de suite...Je ne sais pas si je vais continuer avec l auteur....

Une station-service dans les Ardennes belges entre 23h12 et 23h14.
C'est en quelque sorte un inventaire de personnes se trouvant à cet endroit durant ce très court laps de temps et il y a une sacrée brochette de personnages : une influenceuse un peu énervée, un petit-fils, son épouse et sa grand-mère, un top-modèle, deux employés, une vieille alcoolique, un représentant, et même un cheval.
Il n'y a pas de liens entre les personnages hormis le fait qu'ils soient réunis à cet endroit. Comme chaque chapitre est raconté du point de vue de l'un d'eux nous allons découvrir ce que trimballent chacun d'eux et sauf exception, c'est du lourd.
Je me suis sentie frustrée par cette lecture. J'ai beaucoup aimé les portraits des protagonistes, le ton et le style d'Adeline Dieudonné mais j'imaginais que quelque chose allait se produire, lier ces destins disparates les uns aux autres. Ce sera le cas en quelque sorte mais…

J'ai découvert cette auteure lors d'une rencontre avec elle .
J'ai été intriguée par les questions posées et les personnages décrits par les participants..
Aussi, je me suis offerte Kérosene.
Un style bien différent de ce que je lis habituellement.
Un univers décapant mais que j'ai dévoré.
Déçue par la fin mais envie de lire son 1er roman

Difficile de donner une note à Kérozène tellement ce roman est atypique et inclassable. Il s'apprécie juste pour ce qu'il est, un recueil de portraits acides et originaux. Tous se retrouvent certes à 23h12 sur une aire d'autoroute, mais tous n'ont pas forcément de liens entre eux. Ce qui les unit, c'est d'être ici et maintenant.

Séduit par La Vraie Vie, c'est malgré tout avec quelques a priori que je me suis lancé dans la lecture du second roman d'Adeline Dieudonné, après avoir brièvement aperçu quelques critiques négatives. Je ne regrette pas du tout. J'ai retrouvé le style d'écriture addictif que j'avais adoré dans La Vraie vie, et j'ai dévoré dans la journée cette galerie de portraits hauts en couleurs. Humour noir, situations incongrues, personnages cyniques, l'imagination d'Adeline Dieudonné est sans limites.

La sélection des portraits est assez inégale de mon point de vue, j'ai trouvé certains personnages plus drôles et travaillés que d'autres. Au sujet de la construction du livre, ne vous attendez pas à un roman : les scènes sur l'aire d'autoroute ne constituent qu'une maigre solution pour tenter de lier toutes ces histoires qui s'apparentent plus à des nouvelles. Au fil des pages, l'équation entre le nombre important de personnages et la faible épaisseur du livre ne laisse aucun doute : la fin sera abrupte et rien ne liera les différents protagonistes.

Je dirais que ces situations permettent toutefois de se rendre compte de la variété des vies de chacun, des secrets cachés aux yeux des autres ; malgré toutes leurs particularités, tous se retrouvent ici à 23h12. Cela fait réfléchir sur tous les gens qu'on rencontre au quotidien, au travail, dans les commerces : on ne sait que ce qu'ils veulent bien nous dire.

Si vous avez déjà lu La Vraie Vie, lancez-vous dans Kérozène. Il est de toute façon assez court, au pire vous ne perdrez pas beaucoup de temps, et au mieux vous apprécierez une fois de plus la plume de l'auteure. Si vous ne connaissez pas l'auteure, commencez par son premier roman, plus classique dans la construction, sinon vous risqueriez d'être déçu par Kérozène.

Ambiance nuit d'été. A 22 heures, tu pars direction les vacances. Partir de nuit ne t'a jamais dérangé, toi qui aime conduire seul. 23h12, premier arrêt. le voyage sera long, tu le sais. Tu te gares dans une station-service le long de l'autoroute. Toi qui pensais côtoyer le vide, face à toi se dressent quatorze personnes. Et un cadavre dans un Hummer, mais ça, tu ne le sais pas.

Dans la station, la vie grouille. Tu vois tous les âges, des hommes, des femmes, des chauves, des chevelus, des pieds nus, des chaussures. Quelques cranes dépassent du haut des rayons de la boutique. A la caisse, un couple travaille, tu le penses. Tu tournes la tête car un bruit parvient à tes oreilles : une vieille enjambe le garde-fou. Impensable. Dans le même temps, un homme semble être éjecté du Hummer. le temps se dilate. Convergence des vies.

Toujours au volant de ta Volvo, tapi dans l'ombre de l'habitacle, tu scrutes. Tes yeux vont et viennent entre les visages de ces personnes. Tu imagines des liens et des vies entre chaque, comme un roman où les personnages auraient tous un point commun. Ces deux femmes forment un beau couple. L'homme éjecté, l'amant maudit. La vieille qui marche pieds nus sur le macadam. le démarrage en trombe de l'Hummer.

Tu oublies la raison de ton arrêt, tant fasciné par la vie. 23h15, trois minutes déjà. le temps passe, le monde se remet en mouvement. Il est temps pour toi de (re)partir. Puis de revenir dans une autre station-service, où le temps sera encore figé, avant de recommencer…
Lien : https://thesaurex.fr/2021/12..

Une station-service, une nuit d'été, dans les Ardennes. Ils sont douze à s'être s'arrêter sur cette aire, à se trouver là, en compagnie d'un cheval et d'un corps.

Chaque chapitre est dédié à une des personnes présentes sur cette aire d'autoroute. Ils ont tous des parcours, des vies différentes, mais pourtant à 23h12, ils vont tous se croiser.
Chaque personnage va devenir le héros de son histoire le temps d'un chapitre.

J'ai adoré lire ces différentes tranches de vie. J'ai aimé les différents styles proposés.

Certaines histoires sont drôles, d'autres sont touchantes ou bien cyniques, voire absurdes. J'ai aimé aussi l'hétérogénéité et la manière dont elle décortique et analyse les personnages. J'ai retrouvé le style brut et direct de l'auteure comme dans son premier roman.

Mais une fois le roman terminé, je suis restée un peu sur ma faim. Il m'a manqué un petit quelque chose. J'ai trouvé la conclusion trop abrupte.

Une nuit d'été dans une station-service le long de l'autoroute. Des destins qui se croisent dont un cheval et un cadavre. 


Adeline Dieudonné nous dresse les portraits de personnages, des personnes qui viennent de classes sociales différentes, qui sont seuls ou qui sont fous… Des dominants, des dominés. Mais Adeline nous parle aussi d'animaux, un cheval, un dauphin, une truie. 


Chelly, la virile, la prof de pole-dance et bloggeuse qui ne supporte plus son mari, ce plouc qui fait du bruit en mangeant ses chips dans le paquet. 

Alika, loin de ses enfants pour élever ceux de ses riches patrons. La domesticité et la misère ou l'esclavage moderne. 

Victoire, une mannequin, qui déteste les dauphins, surprenant, n'est-ce pas ? 

Julie, perdue dans sa relation avec son mari et ses beaux-parents, tous les trois gynécologues fous : la vie de Julie est rythmée par les examens gynéco.  

Red Apple, un cheval dont le parcours est semé d'embûches. 

Monica, la vieille en fauteuil roulant. 

Et bien d'autres… 


Je n'en dis pas plus, je vous laisse le plaisir voyeuriste de découvrir ces portraits de personnages… 


J'avais tellement adoré La vraie vie de cette auteure que je me suis lancée avec entrain dans Kérozène. Et quelle belle surprise ! C'est un roman fort où chaque personnage menace d'exploser, où chaque histoire nous interroge (et parfois nous font rire). C'est drôle, c'est grinçant, c'est féroce. 


Ce qui est sûr c'est que je ne regarderai plus jamais les personnes dans les stations services de la même façon ! J'ai toujours aimé me demander quelle était la vie de ces clients, de ces passants et de ces travailleurs et ce roman c'est ça : Adeline Dieudonné nous raconte la vie, l'histoire de chaque personne présente. Et le roman s'assemble comme un puzzle. 

C'est un roman très atypique ! Qui m'a un peu déstabilisé je l'avoue mais c'est une réussite au final. Je vous le conseille ! 

https://www.instagram.com/ludialu/

J'ai vraiment préféré ce livre par rapport à la Vraie vie, beaucoup d'avis évoquent pourtant le contraire et beaucoup n'ont pas du tout accroché à cette lecture.

De mon côté j'y ai trouvé tout ce que j'aime ces différents personnages qui se trouvent dans une station service dont l'auteur nous raconte des tranches de vie et sous des aspects plus que classique, nous nous sommes tous retrouvés à un moment ou à un autre dans une station service. Cependant ici l'auteur nous fait "gratter le vernis" des personnages et chaque récit nous est raconté par le personnage en question.

J'avoue avoir souri à plusieurs reprises tant les portraits sont cyniques pour la plupart, le dragueur invétéré, la femme qui a tué son mari dont le corps est dans le coffre mais qui ne pense qu'à s'envoyer en l'air avec le premier venu, la phobique à l'extrême des dauphins (je crois que c'est la première fois que je lis un personnage aussi décalé et pourtant j'en ai lu des bouquins).

On est complétement plongé dans ce récit et il se lit d'une traite on a hâte de passer d'un personnage à un autre, le style est fluide.

Une belle découverte et je pense que je garderai ce récit en mémoire quelque temps.

Après "La Vraie Vie", Adeline Dieudonné signe ici un ouvrage curieux, présenté comme un roman noir, mais qui est, en fait, plutôt un recueil de portraits, chacun d'entre eux étant bâti comme une nouvelle ; le point de convergence est le chapitre final qui les réunit tous au même moment sur cette aire de repos.
Chacun de ces portraits est écrit de cette plume alerte et férocement drôle, ce style qu'on retrouve à l'autrice dans ses chroniques à la radio. C'est bien observé, finement analysé et cruellement décrit, les travers de notre société sont disséqués avec brio.

Après le 1er roman d'Adeline Dieudonné, j'avais vraiment envie de lire ce 2e dont la critique semble mitigée.

Je dois avouer que j'aime beaucoup aussi les chroniques parfois impertinentes ou acerbes mais tellement justes qu'Adeline Dieudonné réalise sur la première chaîne de radio publique en Belgique francophone.

J'ai envie de qualifier Kerozene de recueil de nouvelles qui convergent pour devenir un roman. Tout les personnages narrateurs sont présents sur le parking d'une station-service le long d'une autoroute à 23 h 12. C'est leur point commun. Certains se rencontreront, discuteront,...

Chaque narrateur nous révèle un pan de sa vie jusqu'à présenter le pourquoi de sa présence sur le parking.

A part le premier et le dernier chapitre, on pourrait, pourquoi pas, lire chaque "nouvelle" dans n'importe quel ordre.

Voilà pour l'histoire.

On retrouve l'écriture qui m'avait plu dans La vraie vie. L'autrice peut passer d'un protagoniste à l'autre tout en utilisant les "codes" de langage, en décrivant les profils psychologiques de chacun. Il y a certes des récits assez rudes à lire, dans le style du thème de la vraie vie. Mais c'est aussi ici comme dans la vraie vie . L'autrice nous présente des situations qui sont criantes de réalité. Et ce n'est pas toujours rose , la vie.

Je crois que c'est cela que j'aime dans l'écriture d'Adeline Dieudonné : dire les choses comme elles sont, sans se voiler la face.