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3,34

sur 1642 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Vous aimez les nouvelles trash, façon Céline Robinet, Claire Castillon.
Sans adorer JJG, vous savourez cette ambiance (l'intimité nocturne en voiture). Mais les aires d'autoroute vous angoissent un peu, la nuit.
Les romans à tiroirs (comme ceux de Pierre Raufast) vous enchantent.
Et en plus vous avez adoré le premier texte de l'auteur, 'La vraie Vie'.
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Hélas, tout cela ne suffira peut-être pas à vous faire apprécier cette deuxième publication d'Adeline Dieudonné.
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J'ai été captivée, au début. Elle a quand même des idées et des formules amusantes, bien senties.
J'ai tiqué, de plus en plus.
Il faut dire que je n'aime pas
• les chevaux & l'équitation, les truies sur les canapés
• le mépris (qui suinte partout, ici) et la cruauté
• les histoires de Q lourdement loufoques et embarrassantes pour l'un des 'participants' (pauvre Julie dans cette famille de tarés)
• les gens qui crachent leurs noyaux de cerise sous votre nez
• qu'on se fiche du lecteur en rafistolant des bouts de nouvelles, déjà publiées, pour en faire un roman, sans même prendre la peine de bricoler un liant (ah si, la chaude-p!ss3 de X, je viens de comprendre), d'offrir une chute digne de rattraper la grosse arnaque.
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C'est glauque, c'est moche, c'est triste, et la mort semble la seule issue pour la plupart de ces êtres vivants (animaux ou humains).
Expérience de lecture décevante, à oublier rapidement. Je garde bien en tête, en revanche, que cette auteur peut ne pas être brillante.
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..... https://www.youtube.com/watch?v=flP-hF4O5ZM .....
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Dans cette station-service le long de l'autoroute,
le lecteur va croiser tour à tour, un couple qui vit avec un cochon, une danseuse de pole dance qui se promène avec le cadavre de son mari, une grand-mère qui dort dans un hamac, un couple de gynécologues obsédés, un photographe amateur fasciné par les photos de plaquettes de beurre ; une mannequin qui a la haine des dauphins, une rescapée d'une tuerie, un représentant en acariens, une vieille châtelaine qui s'enfile des bouteilles de prosecco sur la tombe de la mère de son compagnon, joliment dénommé pupute. Une Philippine, qui se tue au travail pour gagner l'argent nécessaire à l'éducation de ses enfants ; un petit cheval champion des concours d'obstacles. Il ne manque qu'un raton laveur.

Une galerie de portraits glauques, des personnages vulgaires, souvent grotesques, hantés par le sexe. Adeline Dieudonné m'avait profondément marqué par la puissance de son premier roman « la vraie vie », la déception n'en est que plus grande. Je ne me suis absolument pas retrouvé dans cette succession de nouvelles sans queue ni tête. Seules les quelques pages consacrées à Red Apple, le petit cheval ont retenu mon attention.
Comme toujours, cette chronique n'est que le reflet de mon ressenti et je vous invite à lire le roman pour vous faire votre propre opinion.
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Une aire de parking la nuit. Loïc baise la fille à côté d'une vieille qui crache un pépin de cerise tous les huit coups de reins. Avril aime son petit poulain. Julie s'enfile quatre garagistes pour refiler une bléno à son gynéco de mari dont le père pète. Pupute au sexe long et fin comme la queue d'un chat pense qu'il a le cancer car il perd ses cheveux...

Décevant, vole pas très haut, inspiration laborieuse, mièvrerie, histoires de sexe, pas mon truc.
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Le premier roman 📖👉LA VRAIE VIE m'avait transportée 💙dans l'univers particulier de la narratrice.

Mais Kérozene, le second ouvrage écrit par Alice Dieudonné n'atteint pas du tout la hauteur de mes attentes. Ma profonde déception me persuade que sans le précédent succès de l'auteure, ce roman n'aurait pas été édité. D'ailleurs, on a du mal à qualifier de « roman » une succession de chapitres sans véritable trame. le lien entre eux est si obscur que la vague évocation d'une station-service… paraît être une supercherie.

J'ai détesté
Une succession de tranches de vie sans intérêt présente un panel de personnages caricaturés. Leurs rencontre peint une espèce de fresque de la société contemporaine d'une façon qui se veut décalée, mais c'est si exagéré que ça devient absurde.
Lien : https://lesparolesenvolent.c..
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Roman noir, brut et glauque, féroce.
Un cocktail décapant : sang – sexe – mort – vulgarité.

Si ma précédente lecture so british fut tout en délicatesse, tel un earl grey fin et parfumé, ici c'est du brut de décoffrage, l'auteure envoie du lourd, sans tabou ni dentelle.
Fragrance différente ! choc thermo-sensoriel : je suis passée de la bergamote et jasmin à l'acidité d'un gros rouge imbuvable – loin de la dégustation d'un grand cru, ce fut plutôt la beuverie.

Un humour caustique, au-delà de l'audacieux, no limit !
L'histoire de la rencontre (ou pas) de plusieurs personnages très hétéroclites sur une aire de station-service d'autoroute.

23h12…Par une nuit d'été…
Tout a commencé par une nuit sombre le long d'une route solitaire de campagne…eh non, ce ne sont pas les envahisseurs extra-terrestres que David Vincent a vus en son temps, ici il s'agit de terriens bien vivants (ou pas) et bien réels.
C'est une nuit d'été…mais loin des perséides, pluie acide plutôt que pluie d'étoiles filantes, et au plus près des néons et de leur lumière crue.

Trash ! Et de pire en pire au fur et à mesure de la lecture.
D'un tantinet humour grinçant au début vers une escalade dans l'hyper glauque, et une dégringolade dans l'intérêt suscité.

Un concept, cette littérature qui ose tout, « Adeline Dieudonné se joue des codes… » dixit la quatrième de couverture – pas pour moi vraisemblablement – mais je comprends qu'elle trouve son lectorat.
Des degrés d'interprétation qui ne sont pas à mon goût.

Déçue, car j'avais apprécié le passage de l'auteure à la Grande Librairie et trouvé intéressante l'originalité dérangeante et cruelle de « La vraie vie ».

Non, globalement je n'ai pas aimé, ce n'est pas ma tasse de thé !

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L'effet soufflé vous connaissez ? non ? Et bien lisez Kerozene ! Au début, tous les ingrédients sont là : une station service de nuit, un cadavre quelque part et une ribambelle de personnages tous différents. L'auteur nous présente tous les personnages et on attend ce superbe final où l'on découvrira ce qui les lie et on sera surpris d'être tombé aussi facilement dans le panneau. MAIS…. rien. Beaucoup de personnages sont simplement évoqués sans creuser alors que peut-être cela en aurait valut la peine. Et parfois le côté « burlesque » et absurde d'autres personnages devenait carrément lourd. Bref, je n'ai pas été emballée par cette lecture ou alors je suis passée complètement à côté et j'ai manqué de sensibilité…
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Moderne! Des références à Harry Potter! Twitter, Instagram... J'y pense : toutes les nouvelles histoires devront "faire avec" les réseaux sociaux... IG et compagnie... Il y a du sang, très vite! On parle d'asexuels, d'homosexuels... Ça évoque le "game", d'hyper sexualisation. Les onomatopées de l'amour sur deux pages. Est-ce sérieux? C'est pas un peu trop vulgaire? Bah c'est Dieudonné en même temps. Histoires des personnages trop courtes pour qu'on s'y attache... Ce qui se passe avec le dauphin c'est un truc de pervers (pas en terme flatteur!) Et faire parler le cheval? Sérieux? En tout cas j'ai trouvé que ça passait mal...
Lien : https://vella.blog/
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Un soir d'été, une douzaine de personnages se trouvent au même moment sur le parking d'une station service. L'auteur nous raconte le destin de chacun, les raisons qui les ont conduits sur cette aire d'autoroute. Les personnages sont cocasses, touchants, parfois caricaturaux. le début semblait être la promesse d'un roman choral déjanté... mais il ne tient pas tout à fait ses promesses à mon goût. le récit s'éparpille et la fin est décevante. Comme si elle ne savait pas tellement comment finir le roman. Donc lecture sympathique mais à laquelle je n'ai pas trouvé grand intérêt.
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J'ai eu la désagréable impression en lisant ce livre de lire un recueil de nouvelles ! Des histoires de vie différentes et très très glauques ... Je n'ai pas compris le message de l'autrice derrière tout ça 🙁 Tout ce que j'ai compris c'est que tout le monde souffre ... Tout le monde pleure ! mais sur une truie, sur l'extravagance du sexe ou à travers les yeux d'un cheval ... Heureusement pour nous c'est plutôt rare 😛 😃 J'ai pensé que le final allait me convaincre mais non 😢 Déçue !!
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A l'intérieur d'un temps de récit de 2 mn, entre 23h12 et 23h14 (temporalité indiquée dans l'incipit et l'excipit), une quinzaine de personnages se croisent sans se connaître sur une aire d'autoroute en Belgique et laissent entrevoir, dans une sorte de monologue intérieur, un moment de leur histoire.
Ce roman polyphonique n'a rien de choral ; il ne laisse entendre que des voix d'êtres solitaires et blessés par la vie, hommes et femmes et même, animal. Quand certains essaient de communiquer, la relation est sans issue soit parce que l'autre ne parle pas la même langue, soit que les attentes de chacun sont différentes. La plupart de ces personnages sont totalement désenchantés et le niveau familier de la langue choisi par l'auteur souligne la souffrance des personnages à travers leurs idées préconçues des rapports à autrui, de la vie et de certains de leurs désirs vident d'intérêts, la cruauté et la vengeance parfois.
Cette galerie de personnages m'a semblé profondément sombre, parfois bardée de clichés mais peut-être le lecteur doit-il y voir de l'ironie de la part de l'auteur, un peu comme Flaubert qui ne manque pas d'exposer la bêtise humaine ? le lien qui relie chaque portrait est la mort de l'un des personnages, comme si l'auteur voulait mettre en avant la fatale destinée de tout un chacun : « D'autres arriveront. Toutes repartiront. Ici on ne fait passer ». Certes, mais tout cela est bien fade parce que très monocorde.
Ce récit ne me laissera pas un grand souvenir car malheureusement je n'en tire rien : aucune découverte, aucune réflexions, ni questionnements, rien que je puisse attendre d'une oeuvre littéraire. Quant à la forme louangée par certains critiques littéraires, elle n'a rien de nouveau, il suffit de se tourner vers des auteurs comme Hervé le Tellier, Laurent Gaudé ou encore Christian Gailly.
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