Frère d’âme

Superbe on y est en pleine guerre et puis en Afrique dans des aller retour .magnifique écriture.A lire absolument

La tragédie des tranchées racontée par un Tirailleur Sénégalais. Une langue rythmée et naïve qui se confond en hallucination par moment. Pourquoi sommes-nous envoyés à la mort dans ces conditions atroces ? de quoi devenir fou...Le sujet est dérangeant certes, mais j'attendais peut-être plus d'épaisseur au récit.

Écrit dans une langue magnifique ce court roman est un long poème tragique qui s empare de l absurdité de la guerre, de l ignominie du colonialisme...mieux qu un essai sur ces sujets car il immerge complètement le lecteur dans l impossibilité du personnage central d intégrer psychologiquement et emotionnellement ce qu il vit...enthousiasmant, mais attention ça secoue !!

Une page sombre de notre histoire vue au travers d'un tirailleur sénégalais, rongé par la culpabilité d'avoir poussé à la mort et laissé souffrir son "plus que frère". Un livre d'une rare intensité, servi par une écriture obsédante. "Tant que l'homme n'est pas mort, il n'a pas fini d'être créé."

une critique sur Babelio m'a fait activer ma lecture , elle indiquait que ce livre ( je dis plutôt cette nouvelle ) se lisait d'une traite ce qui est le cas . L'hommage utile aux tirailleurs sénégalais rappelle dans un style bien particulier et cru ce que fut cette horrible boucherie . L'emploi du style répétitif prête à sourire dans un premier temps avec des descriptifs ô combien savoureux mais son emploi à trop fortes doses lasse au final avec l'utilisation surdosée de l'expression "par la vérité de Dieu" .

Ce roman de David Diop m'a laissé sur ma faim alors que j'ai toujours été particulièrement sensible au sort cruel réservé aux tirailleurs sénégalais dans la boucherie de 14-18. J'ai lu avec intérêt la première partie du roman dans l'enfer des tranchées bien qu'il ait été décrit bien d'autres fois avec plus de force. La seconde partie, qui nous mène dans le "centre de repos" à l'Arrière ou Alfa Ndiaye a été évacué en raison de l'étrangeté de son comportement et qui évoque son passé au Sénégal, adopte souvent un ton incantatoire qui touche sans doute les "frères d'âme" de David Diop mais qui doit aussi en laisser beaucoup au bord du chemin. Lorsqu'on vit sans religion, que l'on veuille bien nous pardonner l'agacement peut-être primaire suscité par le martèlement incessant des "Par la vérité de Dieu" mais il n'aide guère à apprécier une prose qui tourne un peu en rond, ce d'autant plus que les images qui se veulent poétiques ne m'ont pas particulièrement touché quand elles ne m'ont pas franchement déplu ...

Un roman répétitif à en crever, des personnages fades, le peu d'histoire présent n'est pas intéressant. le seul côté positif de ce roman est qu'il m'a motivé à me créer un compte sur ce site pour lui donner une étoile tant c'est une merde que personne ne devrait lire.

Un récit aussi poétique que terrifiant, aussi simple que profond. Bouleversant !
David DIop nous raconte comme Alfa n'a pas su sauver son "plus que frère", Maremba, comment la douleur, la culpabilité, l'ignominie ont libéré son esprit, l'ont autorisé à penser par lui-même, même l'innommable...

Très beau livre.Le sujet est profond, le style poétique, limpide et imagé.
Le langage particulier du narrateur est vivant, simple et percutant. Il va bien au personnage de "chocolat" qui n'a pas été scolarisé longtemps.
Le seule regret les deux derniers "chapitres" m'ont laissé un peu perplexe, et je reste sur ma faim pour la fin.

Je ne m'attendais pas du tout a cela.
Je sors de cette lecture ni réellement déçu, ni tout a fait emballé.
Ce livre restera pour moi un roman de gare, puisqu'il m'aura permis d'occuper un voyage. J'ai eu le sentiment que ce livre finissait par tourner un peu en rond, mais c'est peut être voulu par l'auteur pour nous entraîner au coeur du tourbillon de la folie de cette guerre...