AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,94

sur 326 notes
5
14 avis
4
18 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
0 avis
Le roman se passe en Italie à l'époque de la Renaissance dans le milieu des grands peintres.
Nous commençons l'aventure avec le jeune peintre Antonello qui sera connu plus tard sous le nom d'Antonello de Messine.
Il quitte l'atelier d'orfèvrerie de son père pour aller effectuer son travail de compagnon chez son maître Colantonio à Naples.
Bien que celui-ci l'accueille comme un fils, Antonello est vite attiré par la technique du peintre flamand van Eyck dont il ignore le secret.
Il décide de se mettre en route à dos de mule vers Bruges et il promet de ramener le fameux secret de la préparation de van Eyck à son maître.
Tout au long du livre, nous croisons la route des grands peintres comme Fra Angelico, Leonardo da Vinci, Michelangelo et bien d'autres.
Je n'avais lu que "Les dames du faubourg" de Jean Diwo.
Celui-ci est une oeuvre très complète qui permet une lecture très approfondie sur l'époque et racontée de façon très sereine pour le lecteur.
Les techniques de détrempe , la maîtrise du panneau sur bois , l'entreposage des peintures dans des vessies afin de les transporter m'ont bien intéressée. Ensuite, certains détails deviennent un peu lourds pour une amatrice débutante comme moi.


Commenter  J’apprécie          492
Jusqu'au milieu du XVe siècle, les peintres italiens comme Fra Angelico ou Piero della Francesca peignaient à fresques sur enduit humide ou a tempera sur panneaux de bois. Dans le même temps, en Flandres, la technique de la peinture à l'huile était découverte et allait bouleverser cet art. Cette révolution va servir de toile de fond à Jean Diwo pour évoquer dans ce roman la vie de quelques grands peintres De La Renaissance italienne.
La première partie est consacrée à un épisode très romancé de la vie d'Antonello de Messine qui aurait traversé toute l'Europe pour aller découvrir auprès de van Eyck à Bruges le secret bien gardé de la peinture à l'huile : peu importe la véracité de l'histoire ! le récit de ces trois années de périple et de péripéties dramatiques, drôles et amoureuses se laisse lire comme un vrai roman d'aventures et j'y ai pris grand plaisir.
Puis, un second livre dans le livre : nous abandonnons, avec quelques regrets, Antonello de Messine lors de son retour en Sicile et les chapitres suivants sont consacrés à la vie des plus grands maîtres De La Renaissance : Léonard de Vinci, le génie touche-à-tout, Michel Ange, l'ombrageux infatigable, l'aimable et surdoué Raphaël : leurs découvertes, la gestation et la réalisation de leurs oeuvres : nous vivons avec Michel Ange aux prises avec le plafond de la Chapelle Sixtine, avec Leonardo aux prises avec des difficultés techniques majeures lorsqu'il peint « La Cène ».
Bien sûr très romancé, d'une lecture facile, ce livre est, néanmoins, une mine d'informations passionnante sur une époque… passionnante. Un avis : je ne le conseillerais peut-être pas à un néophyte qui, dans la seconde partie, risque de se perdre dans les méandres des pouvoirs et luttes politiques de l'époque et dans la multitude des personnages secondaires mais historiques ! Et un des plus grand plaisir de cette lecture a été pour moi de voir prendre forme quasiment « sous mes yeux » des tableaux aimés dont j'ai même cherché des reproductions pour suivre pas à pas le travail de l'artiste !
Commenter  J’apprécie          383
Ils sont tous là!
Michel-Ange, Botticelli, Donatello, Lippi, Raphaël, Piero della Francesca, Léonard de Vinci...et tant d'autres.
Tous ces fabuleux artistes de la belle Renaissance Italienne, ressuscités par le savoir-faire de Jean Diwo, dans cette intense période de création qui fut portée par les grandes familles de mécènes italiens, par l'Eglise ou par les royautés européennes.

Qu'ils soient peintres ou sculpteurs, ils nous accompagnent dans la compréhension des principales avancées artistiques: le paysage, le décor, la perspective, le corps en mouvement, la peinture sur chevalet, le support du tissu en lieu et place du bois, la peinture à l'huile plus aisée pour les détails que la tempera, les techniques des couleurs et des vernis.

Il convient, au fil de la lecture, de découvrir ou redécouvrir les oeuvres de chacun, de se projeter et d'imaginer la vie quotidienne au sein de ce courant de modernisme stimulant qui va rayonner dans toute l'Europe.

Ca reste un roman, c'est donc vivant, documenté, fluide en lecture!
Ticket gagnant pour un livre instructif et très accessible.
Commenter  J’apprécie          373
Avec Au temps où la Joconde parlait, Jean Diwo nous invite à découvrir le moment charnière du passage de la peinture à tempera (à base d'oeuf) à la peinture à l'huile, beaucoup plus sensuelle et surtout plus riche en possibilité et en praticabilité, une technique développée par les flamands et notamment Jan van Eyck qui en perfectionne la recette. Pour le côté romanesque, Jean Diwo s'est inspiré des écrits de Vasari, qui dans le courant du XVIème siècle dans la biographie des peintres célèbres accrédite le fait que Antonello de Messine est le peintre qui a ramené la fameuse recette...le petit problème est que van Eyck est mort en 1441 et Antonello de Messine est né en 1430...il n'a donc pas pu être celui qui recueille le grand secret..... Mais il suffit d'évacuer cette incohérence, pas vraiment méchante, pour se plonger dans les destins entrecroisés des grands peintres italiens de la Renaissance, et c'est un vrai bonheur...
Florence dans les années 1450 et jusqu'en 1564, date de la mort de Michel-Ange est le centre incontournable qui voit éclore, sous la protection des Médicis, les peintres comme Botticelli, Léonard de Vinci, le sculpteur Michel-Ange et Rome, autre pôle où Raphaël va se révéler.
J'ai suivi avec beaucoup d'intérêt la démarche intellectuelle et les recherches techniques incessantes de Léonard de Vinci qui se défile dès qu'une autorité essaie de se l'approprier comme artiste à demeure, j'ai souffert avec Michel Ange, qui lui, au contraire restera sa vie entière empêtré par un service presque forcé auprès de treize papes, qui lui imposent des travaux titanesques, sans véritable reconnaissance et enfin le divin Raphaël, mort à trente sept ans, d'épuisement, lui aussi croulant sous les commandes.
Un bon roman qui humanise et permet de s'attacher aux caractères des ces grands personnages, de comprendre les techniques et surtout de vivre ce que ces grands artistes ont du vivre et pour certains subir.
Instructif et enrichissant.
Commenter  J’apprécie          344
Divine balade dans les ateliers De La Renaissance italienne.
Que l'on connaisse tout des fresques à la détrempe ou du sfumato, ou qu'on ignore tout des techniques picturales De La Renaissance italienne, voici un roman historique qui s'adresse à tous les publics et invite le lecteur à une découverte majeure, celle de la peinture à l'huile qui amena au XVe siècle une innovation technique considérable. Et c'est Antonello da Messina qui partit à Bruges recueillir le secret de cette nouvelle technique auprès de van Eyck avant de la transmettre aux génies absolus qui vont à leur tour révolutionner la peinture : Leonard de Vinci, Michel Ange, Rafael… D'atelier en atelier, à l'ombre tutélaire de Laurent le Magnifique, la magnificence De La Renaissance éclot et s'impose dans toute l'Italie et jusqu'à la cour de France sous la plume enlevée de Jean Diwo : un délicieux voyage dans le temps, celui où la chapelle Sixtine se couvrait des fresques de Michel Ange et où la Joconde chuchotait à l'oreille de Leonard de Vinci.
Commenter  J’apprécie          250
C'est un roman bien sûr mais c'est aussi une formidable leçon d'histoire de l'art et, de façon corollaire d'histoire de l'Italie et de la France. Jean Diwo nous plonge dans le Quattrocento, son foisonnement artistique et ses luttes pour le pouvoir politique Il nous fait comprendre les relations entre le milieu de l'art et les familles influentes dans les grandes villes (Médicis à Florence, Sforza à Milan, Borgia et Orsini à Rome...) , ainsi que le rôle de la Papauté. C'est une époque passionnante et j'ai apprécié remettre en place les idées un peu floues que j'avais sur la chronologie. La description des oeuvres incite aussi à aller en chercher des représentations et j'ai fait marcher les moteurs de recherche à plein régime jusqu'à trouver des reproductions analysées sur Internet, ce qui a bien sûr retardé ma lecture mais l'a largement enrichie. S'il faut parler du roman comme tel, je l'ai trouvé assez faible. Les ficelles sont assez grossières, les dialogues sonnent faux et la narration est, somme toute, assez plate. Malgré tout, je ne boude pas mon plaisir et j'accorde quatre étoiles, ne serait-ce que parce que l'auteur nous fait presque entrer dans l'intimité de Michelangelo et surtout de Leonardo, ce personnage si fascinant qu'à lui tout seul il vaut tous les héros imaginaires.
Commenter  J’apprécie          130
Après s'être intéressé aux artisans, notamment aux ébénistes et luthiers, Diwo reconstituait dans ce livre la vie de grands artistes de la Renaissance, peintres et sculpteurs. le résultat est foisonnant et constitue un bon moyen de découvrir l'art des XV et XVI éme siècle.
Inutile d'être un grand amateur d'art pour prendre plaisir à voir comment fonctionnaient les ateliers des artistes, leurs écoles, la formation des jeunes apprentis. le livre détaille aussi les rapports compliqués entre les artistes et ceux qui constituaient leurs seules source de financement : mécènes laïcs convaincus comme Laurent de Médicis, ou voulant paraître parmi leurs pairs ; mécènes religieux aussi : évêchés et abbayes, jusqu'au Pape.
Reste que la densité des informations distillée par Diwo finit par faire ressembler son roman à un mini dictionnaire de l'art de l'époque. L'intrigue aurait méritée d'être recentrée autour de moins d'artistes.
Commenter  J’apprécie          122
Un livre tout à fait passionnant (je ne l'ai pas lu, mais dévoré), qui permet de mieux appréhender l'extraordinaire foisonnement artistique de cette époque.
Jean DIWO qui fait un magnifique travail d'historien tout en l'agrémentant d'une romance facile à lire et vraisemblable.
A lire si possible à proximité de l'ordinateur pour contempler les oeuvres dont il est question.

Remercions aussi les mécènes de tous ces grands artistes, au passage, même s'ils étaient pour certains par trop tyranniques et rarement désintéressés, sans lesquels tant de talents n'auraient pu éclore et tant de merveilles parvenir jusqu'à nous... pour nous faire oublier les tyrannies d'aujourd'hui.
Commenter  J’apprécie          121
Contrairement au commentaire de Malorie (Ellcrys), que je respecte, j'ai été totalement envoûté par cette histoire. Je me souviens d'attendre ce moment de l'endormissement qui précède les rêves, pour retrouver tous les soirs sa lecture. Et mes nuits furent chaque fois peuplées d'enchantement.
Je lisais à cette époque conjointement l'Histoire de l'art d'Élie Faure et, croyez-moi, le roman venait en adoucir le "gavage" de l'intellectualisation des émotions à outrance.
C'est pour moi un chef d'oeuvre du genre… mais c'est un genre qui ne parle pas à tout le monde, ce que je peux comprendre.
Commenter  J’apprécie          90
La vie des artistes italiens De La Renaissance comme si vous y étiez ! Loin d'être un récit érudit et ennuyeux, ce livre précis et vivant se savoure avec le livre d'art correspondant à portée de main pour compléter visuellement la narration.
Commenter  J’apprécie          80




Lecteurs (996) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3194 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..