Vampyria, tome 2 : La cour des miracles

Malheureusement, je n'ai pas l'engouement du premier opus. Je vais continuer la trilogie car j'ai vraiment envie de connaitre les tenants et aboutissants.

J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire. Plus monotone par rapport au premier opus. Trop de mystères et je me suis perdue en route.

Affaire à suivre car j'adore l'univers de l'auteur. Mais cela ne peut pas matcher à tous les coups.

En quelques mots :
Décidemment, je suis loin d'être séduite par cette saga que je trouve longue et sans beaucoup d'intérêts. Diane/Jeanne ne me convint pas, elle retombe sur ses pattes par des jeux de passe passe. Est-ce que je passe, je ne sais pas encore.

En beaucoup plus de mots :
Second opus de la saga Vampyria, je reste de marbre devant ce roman. Je n'ai nullement frissonné, nullement était inquiétée, nullement été prise dans le tourbillon des aventures de Diane ou de Jeanne selon son identité.

Et oui, j'ai bien conscience d'être une des seules à ne pas apprécier cette série et si je la lis c'est uniquement pour échanger sur le sujet avec mon amie Ségo qui elle a été "prise" dans le premier tome mais qui n'a pas encore lu celui-ci que je ne vais pas tarder à lui donner.

Non franchement, Victor Dixen nous a habitué à bien bien meilleur. Je trouve que même si le roman ne manque pas réellement de rythme, c'est tout simplement lourd et pas très original, sauf peut-être la cour des miracle en elle-même. J'ai trouvé aussi qu'il y avait beaucoup d'incohérences, comment se fait-il que Diane n'a jamais entendu parler d'électricité alors que cette dernière sait ce qu'est une murène alors qu'elle a passé son enfance dans le trou du bout du monde dans le centre de la France... Et celui-ci n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.

Un roman bien moins abouti que les autres me faisant revenir au sujet même de ces auteurs qui sont pressés par l'esprit de l'Edition de sortir roman sur roman pour s'imposer dans la sphère de la littérature. Pourtant, il y a eu deux ans entre les deux romans. Est-ce que la magie ou plutôt l'encre de la plume s'est-elle tarie, que la ligne directrice du roman n'était pas bien faite dès le départ, ou est-ce que Victor Dixen écrit comme Stephen King ou Joël Dicker sans filet et sans fin déjà préconçue ?

Le fait est que j'ai beaucoup de mal avec cette série et j'avoue que j'aurai aimé une suite à Phobos... Oui c'est mon petit regret ... Mais je ne suis pas dans la tête de l'auteur.

Mais revenons à ce tome, qui même si les têtes de chapitres indiquent clairement la noirceur de l'âme de Louis XIV : Hantise, Incurables, Supplice, Larmes, si je dois n'en citer que quelques uns, je n'ai en rien retrouvé cette noirceur dans le texte et j'ai toujours beaucoup de difficultés avec notre héroïne qui l'est bien malgré elle.

C'est justement ça qui est le plus agaçant. Par sa passivité, tout lui arrive sur un plateau en argent sur lequel les vampyres ne se reflèteront pas et le danger est vite passé par beaucoup de tours de passe passe.

Sans compter sur les personnages secondaires que l'on croisent rapidement à chaque fois et où il manque cruellement d'interactions. Des méchants qui retournent leur veste et qui sont finalement pas si méchants et des gentils qui sont plats et ne prennent pas leur envol.
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C'était une grosse déception pour moi. J'avais apprécié le T1, malgré des défauts, mais sur ce tome 2 ça n'a pas suffi.
L'intrigue est (pour moi) une catastrophe, les choses n'avancent qu'à grands coups de monologues spontanés des différents personnages qui croisent la route de l'héroïne et se décident sans raison à raconter leur vie, plus précisément pile la partie de leur vie qui va lui permettre de comprendre l'intrigue. Quand cela ne suffit pas, des visions viennent l'aiguiller un peu plus. Et quand ça n'est toujours pas assez, alors d'heureuses coïncidences viennent régler le problème. Sur 500 pages, ça commence à se voir.
On souffre en plus d'un effet « one-shot au sein d'une série » : on est supposément sur un tome 2 d'une première trilogie, mais l'intrigue globale n'avance en fait pas du tout, la situation initiale et la situation finale sont identiques, et dans un contexte de trilogie, le tout m'a donné une impression très anecdotique. J'aurais probablement été moins gêné si ça avait été présenté comme un univers avec des one-shots (type Club des 5 ou Alice), car là on sent qu'il ne faut pas trop impacter la trame générale car l'auteur veut pouvoir montrer d'autres endroits, et donc il ne peut pas se permettre de faire de gros changements (un peu comme si on lisait des comics dans un univers partagé : rien d'important ne peut arriver, car il faudrait répercuter ça dans toutes les séries liées).
Quand aux personnages, peu d'entre eux sont parvenus à susciter mon intérêt… Bref !
L'univers reste intéressant, mais je reste un peu sur ma faim, on en découvre assez peu dans ce tome alors que ça m'intéresserait probablement plus. Cela permet malgré tout de découvrir Paris, et l'écriture reste fluide, mais ça n'a pas suffi, pour moi, à compenser tout ce qui m'a gêné :/
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Ce tome m'a plus fait l'effet d'un spin-off que d'une suite ; l'intrigue principale n'avance pas, les personnages ont une évolution limitée, l'essentiel du tome consiste en une course des personnages dans Paris sur un fond de Benny Hill pendant que Jeanne / Diane est sauvée par le don qu'elle a probablement reçu Du Roy : le Deus Ex Machina. Tout tombe à point, les ficelles sont énormes et il n'y a pas de réelle raison de craindre pour l'héroïne puisque tout obstacle est balayé par la providence, un trait scénaristique ou un allié spontané sorti du chapeau après un énième meurtre "oupsie" de l'héroïne.

Quant au grand rebondissement de la fin, je pense que, contrairement à la plupart des autres avis, c'est ce que j'ai le moins apprécié. J'aime quand un contexte avec un bon univers reste dans les plots et n'essaie pas de devenir trop compliqué quand l'auteur a déjà du mal à gérer le reste (la longueur, les rebondissements ou l'évolution des personnages).

Après avoir apprécié le premier tome j'ai continué sur ma lancée avec ce second volet.


Jeanne, nouvellement Ecuyère du Roy a été mandatée par celui-ci pour retrouver et neutraliser La Dame des Miracles qui met en péril sa suprématie en envoyant des hordes de goules ravager Paris.


On suit donc Jeanne sur la piste de la Dame des Miracles découvrant Paris… Enfin on suit plutôt Jeanne qui refuse de travailler en équipe et se sépare pour trouver des pistes toute seule mais n'avance pas d'un pouce jusqu'à ce que le scénario lui donne tout dans la bouche.


J'ai subi la lecture plus que je l'ai appréciée, on ne suit pas l'enquête, on ne découvre pas des petits bouts d'informations qui nous font faire des théories.


Et ce temps perdu n'est pas utilisé pour autre chose comme développer les personnages.
Un des points forts du tome 1 était la variété des personnages et leur caractère qui les rendaient vivants. Dans ce tome ils sont relayés au second plan et ne servent qu'à valoriser l'héroïne ne formant qu'une trame floue en arrière-plan.


le tome 1 nous montrait un univers cruel, dangereux et terrifiant. Dans ce tome l'intention est toujours la même mais voir l'héroïne surmonter toutes les péripéties sans grande difficulté aseptise l'univers et rend le roman sans grand enjeux. Cela aurait été bien que ses amis/compagnon lui sauve la mise de temps en temps.



Pour finir, l'héroïne a un comportement qui m'insupporte, elle agit seule refusant de l'aide, se fait avoir facilement, mais arrive toujours à s'en sortir par un coup du destin. Elle ne se remet donc pas vraiment en question sauf à un moment où c'est je trouve assez mal amené (en refusant d'abandonner une personne car elle a décidé qu'il n'y aura plus de mort).


Pour entrer un peu dans les détails, j'ai l'impression que son « pouvoir » de voir de sa mort la protège de celle-ci magiquement car elle ne fait rien pour essayer d'empêcher ce qui va arriver, elle subit et s'en sort miraculeusement à chaque fois.


L'héroïne aurait aussi pu échouer complètement, ne pas retrouver la Dame des Miracle, faire face impuissante au conflit entre Le Roy et la Dame qui aurait détruit Paris.
Une fois l'affrontement terminé avec aucun vainqueur elle aurait dû faire face à la déception Du Roy qui la chasse de Versailles jusqu'à ce qu'elle trouve la Dame.
En retournant à Paris elle aurait vu ce que son échec avait coûté à Paris, aidé à la reconstruire pour ensuite reprendre le roman au moment où elle se fait capturer par les Lacryma.


A la place on a une Dame et un Roy qui sont là pour faire bonne figure mais ne sont pas du tout impressionnants.

La suite des aventures de Jeanne Froidelac au milieu des vampires, de Victor Dixen dans la collection R.

J'attendais la suite de la Cour des Ténèbres avec beaucoup d'impatience. Vampires, Versailles et vengeance. Un programme idéal pour une lecture coup de coeur.

Devenue Écuyere Du Roy, Jeanne ou devrais-je dire Diane est envoyée dans les bas-fonds de Paris pour débusquer la Dame des Miracles qui menace l'équilibre de la Magna Vampyria. Une armée de goules déferlent sur la capitale la nuit, laissant que misère et désolation derrière elle et emportant des victimes sous terre...

J'ai adoré cette suite, on y retrouve les personnages qui ont fait la réussite du premier tome (même si j'aurais adoré voir encore plus Alexandre de Mortange) et on découvre de nouveaux personnages qui attisent notre curiosité.

Je n'ai pas arrêté de m'émerveiller face à la création du monde par l'auteur, notamment les transformations subies par la ville de Paris sous le joug des vampires !!

Bonus qui fait plaisir, une BD sur la Faculté hématique et un jeu de Tarot sont prévus en plus du tome 3 ♡ ... maintenant j'attends les dates!!