Mon but, en écrivant ces pages, est de démontrer scientifiquement que Jeanne d'Arc n'est une hallucinée, une malade, une folle sublime, mais une véritable inspirée; que ses voix sont réelles, indéniables; que son prestige vient de son inspiration, et que sa conduite morale, dirigée par cette inspiration, en fait une sainte incomparable, comme sa conduite politique et militaire, soumise à la même influence d'En-Haut, en fait une merveilleuse héroïne.