— Vous aimez les détectives des Ténèbres en charge d'affaires relevant de l'étrange et du surnaturel ?
— OUIIIIII !! du surnaturel, du surnaturel !!
— Assurément, ma p'tite dame, ce recueil de nouvelles vous séduira car il vous propose quatre enquêtes fantastiques tirées des archives secrètes de Sir John Fox, Grand Assistant Commissioner de Scotland Yard.
— On croisera la route de Sherlock Holmes et des vampires ?
— Of course ! Vous aurez tout ça puisque les éditions Terre de brume sont spécialisées dans la littérature fantastique.
Vous emballez pas, les gars et les filles, car ceci est une chronique qui ne vous fera pas débourser un euro !
Je me suis ennuyée, mais ennuyée à le lire… Vous pouvez pas imaginer. Moi qui voulait du fantastique qui m'emporte, je suis restée sagement assise dans mon canapé, des soupirs d'ennui au bords des lèvres.
Certes, Sherlock Holmes est bien présent, en effet, mais pas assez à mon goût et, une fois de plus, il est affublé de sa deerstalker et de son macfarlane et son assistant se trouve être Harry Taxon, qui le nomme "maître" et dont je n'ai jamais apprécié la présence.
Pour que vous vous couchiez moins bête au soir, sachez que le Harry Taxon sera le futur
Harry Dickson créé par
Jean Ray.
Les nouvelles sont lentes à démarrer, pas passionnantes pour deux sous, j'avais les yeux qui se fermaient ou l'esprit qui vagabondait ailleurs.
Même la nouvelle intitulée "L'enfant sauvage de Whitechapel" et mettant en scène Sherlock Holmes ne m'a pas passionnée, alors qu'elle avait tout pour, puisqu'elle débutait dans l'East End de mon cher Jack l'éventreur (oui, je devrais consulter)…
Elle eut beau se terminer au coeur d'un monastère fortifié dans les confins de l'Himalaya, dans le refuge de la lamaserie des morts-vivants, j'ai soupiré d'ennui et j'ai sauté des paragraphes.
Moi qui voulait passer un peu de bon temps avec ce recueil de nouvelles dédié aux amateurs de littérature gothique et peuplé de créatures démoniaques et vampiresques loin de la nouvelle mode qui veut que ces abominations soient sensuelles, sentent bon le savon et ne suce pas le sang des humains…
Sûr que les suceurs de sang présents dans ses pages étaient horribles et tenaient plus des habitants des caves sombres et humides que de ceux des belles villas… Nous étions loin de Twoilet et plus dans la véritable légende.
Et en effet, les spectres étaient bien les entités démoniaques des châteaux et manoirs austères, paumés dans les landes battues par les vents…
Mais bon sang, qu'est-ce que je me suis embêtée durant ma lecture !!
Je dois avoir une malédiction qui pèse sur mes épaules en ce mois de juin 2017 ! Pas possible autrement… Juste au moment où je me mets – enfin – à lire mes romans victoriens ou holmésiens, bardaf, que des déceptions ou des "je suis passée à côté du livre".
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