AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782813220172
210 pages
Guy Trédaniel éditeur (25/06/2019)
4/5   2 notes
Résumé :
À quoi pense un chat en guettant les oiseaux ? Un éléphant marchant dans la savane ? Un chimpanzé devant un miroir ? Si les animaux ne peuvent nous parler, les récentes recherches démontrent qu’ils ont tout de même une activité mentale intense. En fait, l’animal a des habiletés cognitives qui lui permettent de s’adapter et de s’ajuster à l’univers unique dans lequel il vit. Et c’est en tentant de comprendre l’intelligence propre à chaque espèce que nous pourrons arr... >Voir plus
Que lire après Dans la tête des animauxVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ouvrage de vulgarisation scientifique liée au comportement animal, plus particulièrement l'apprentissage, la mémoire (les types de mémoire chez les animaux et les humains), le développement cognitif et l'intelligence. Il est écrit par un professeur retraité de l'Université de Montréal spécialiste de la psychologie de l'apprentissage, de la psychologie animale, des neurosciences et de la psychologie évolutionniste. Cela m'a beaucoup fait penser à "Dans l'oeil du pigeon" de Luc-Alain Giraldeau. On y illustre les séquences fixes et modales, l'habituation, les types de conditionnement, les apprentissages sociaux, le canon de Morgan et la théorie d'Umwelt, en plus d'expliciter les variations génétiques et les phénotypes. Ce qui est le plus fascinant, c'est la partie qui traite de la récupération des souvenirs, de la reconnaissance, de la relation causale et de la perception d'intention chez les animaux. de surcroît, bien que cela traite des animaux en général, plusieurs des exemples donnés concernent le chat et le chien.
Commenter  J’apprécie          60

Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Afin de contrer l’anthropomorphisme et les erreurs auxquelles il peut conduire, C. Lloyd Morgan, auteur du premier manuel de psychologie comparée (An Introduction to Comparative Psychology, paru en 1894), invite les chercheurs à ne pas interpréter le comportement des animaux en se basant sur les pensées et les émotions vécues par les humains. Il énonce ce qui est maintenant connu sous le nom de « canon de Morgan ». Il écrit : « Nous ne devons en aucun cas interpréter une action comme le résultat de l’exercice d’une faculté psychique supérieure, si elle peut être interprétée comme l’exercice d’une faculté inférieure dans l’échelle psychologique. »

Morgan suggère donc que supposer l’évolution de processus de « haut niveau », comme le raisonnement ou la prise de décision, n’est pas nécessaire si des processus de « niveau inférieur » suffisent à expliquer un comportement. Le canon de Morgan a beaucoup influencé les sciences du comportement et a incité les chercheurs à utiliser des méthodes plus rigoureuses dans l’étude du comportement, des processus mentaux et de leur évolution. Mais le canon de Morgan a aussi involontairement favorisé un certain retour à une approche mécaniste du comportement des animaux.
Commenter  J’apprécie          30
Certains propriétaires d’animaux domestiques attribuent à leurs compagnons – chats, chiens, lapins, perroquets – des facultés mentales humaines et les traitent comme s’ils étaient des personnes. D’autres considèrent les animaux comme des automates biologiques sans esprit ni intelligence et ne les traitent pas toujours comme les êtres sensibles qu’ils sont. La même ambivalence a aussi existé et existe encore chez les chercheurs qui étudient le comportement animal. Comme le philosophe Daniel Dennett l’a souligné dans son livre Darwin’s Dangerous Idea publié en 1995, les chercheurs contemporains oscillent entre deux positions extrêmes : d’un côté se trouvent les « romantiques », qui assignent aux animaux des habiletés mentales complexes identiques aux nôtres, et de l’autre, les « rabat-joie » qui s’y refusent.
Commenter  J’apprécie          10
On croit que le chat est par nature ingrat et indépendant, et le chien, fidèle et affectueux. Mais on comprend mieux le comportement social de ces deux espèces domestiques si on en connaît les origines évolutives. Pour le chien, une famille humaine représente un substitut de la meute dans laquelle vit son cousin, le loup. Il a donc hérité de comportements affiliatifs, agressifs et de soumission qui visent à établir et à préserver sa place dans la hiérarchie sociale. Le chat, lui, est solitaire comme la plupart des félidés, à l’exception du lion. Il n’a donc pas besoin de vérifier constamment son statut hiérarchique et il ne socialise que si bon lui semble.
Commenter  J’apprécie          10
À tous les animaux sauvages
ou domestiques qui, un jour
dans leur vie, m’ont observé en se posant
des questions dont, malheureusement,
je n’ai pas la moindre idée.
Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : comportement animalVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (8) Voir plus



Quiz Voir plus

Freud et les autres...

Combien y a-t-il de leçons sur la psychanalyse selon Freud ?

3
4
5
6

10 questions
434 lecteurs ont répondu
Thèmes : psychologie , psychanalyse , sciences humainesCréer un quiz sur ce livre

{* *}