Grâce à Babelio, je me mets doucement à la BD, voyant passer ça et là quelques idées. Merci à tous ! :)
J'ai découvert ce très bel ouvrage du Château des animaux, et ai lu d'une traite, mais en prenant mon temps, ce 1er tome.
Dans un château devenu ferme, abandonné par les humains (mais on en rencontre un spécimen, ailleurs.. ), règne un taureau, entouré de gros chiens, sur tout le reste de la basse cour et une chatte maman de 2 chatons.
Évidemment le chef s'octroie tout, boit du Champagne (!!), se repose, pendant que tous les autres bossent.
Mais petit à petit, aidés d'une minuscule créature, les animaux vont commencer à penser qu'une autre vie est possible, la résistance et même l'humour.
J'ai beaucoup aimé les dessins, vrais petits tableaux.
Pour ce 1er tome, quelques bonnes idées, et la naissance de belles amitiés, des personnages héroïques et amusants.
Sans trop me surprendre non plus sur le fond, j'attends quand même de lire le 2nd, avec plaisir.
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Dans un château, les humains ont disparu, la guerre ? La maladie ? On ne sait pas, mais ils ne sont plus là.
Les animaux qui au départ étaient content de gagner leur liberté, se sont regroupés pour former la "Republique", qui n'en a que le nom.
Les plus forts dirigent et les autres travaillent sous la peur.
Une belle critique de notre société, ou certains produisent les efforts et ou d'autres en récoltent le bénéfice.
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A la fin de la « Ferme des animaux » d'Orwell, un seul commandement demeure : « Tous les animaux sont égaux mais certains plus que d'autres. » La boucle est bouclée, les hommes sont partis mais les cochons, avec à leur tête Napoléon, dirigent la ferme d'une main de fer. C'est dans ce monde inégalitaire et sans pitié que s'ouvre la bd « Le château des animaux », à ceci près que le tyran est l'énorme taureau Silvio, flanqué de ses molosses, lui servant de milice et de garde rapprochée. Dans ce premier tome, la résistance va s'organiser grâce à un trio atypique et attachant : la chatte Miss Bengalore (qui donne son nom à ce premier tome) mère courage trimant sur les chantiers pour pouvoir nourrir ses chatons, le lapin joli coeur César et le rat Azélar, vieil aède qui sera leur mentor sur le chemin de la liberté. Quelles armes choisir pour lutter contre la barbarie ? c'est toute la question qui est posée dans ce volume, et on a hâte de lire la suite.
Les dessins sont splendides, les animaux sont très expressifs et derrière eux, ce sont bien les comportements humains qui sont évoqués. Une lecture complémentaire que je ne manquerai pas de conseiller à mes élèves après l'étude de « La ferme des animaux ».
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