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3,95

sur 1995 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une étude en rouge est le premier écrit d’importance d'Arthur Conan Doyle et c'est aussi le premier récit où apparaissent les désormais fameux Sherlock Holmes et Docteur Watson, dans le journal que tient ce dernier.
Drôle de récit que cette première enquête qui se scinde en deux parties très distinctes (une construction qui m'a fait penser à celle adoptée par Mary Shelley pour son Frankenstein ou Le Prométhée moderne) : une aventure actuelle, qui va être complétée et éclairée par le passé, grâce à un flashback.
La première partie, résolution du mode opératoire et identification du coupable, révèle tout le talent d'analyse et d'observation de Sherlock Holmes, la deuxième consacrée au mobile nous plonge une quinzaine d'années auparavant chez les Mormons.
J'ai été ravie de découvrir et combler enfin une lacune dont j'avais un peu honte, celle de ne jamais avoir lu une enquête de Sherlock Holmes. Si j'ai adoré la première partie qui correspond tout à fait aux attentes que l'on peut avoir, la deuxième partie un peu longue et bien qu'intéressante m'a un peu moins captivée, peut-être l'absence du fog de Londres avec ses rues mal famées. Une belle découverte qui va en amener de nombreuses autres...élémentaire mon cher Conan Doyle...
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Je ressors de cette lecture avec un avis mitigé.
D'un coté, j'ai aimé découvrir les personnages de Holmes et Watson et leur rencontre.
J'ai aimé cette ambiance dans le Londres de la fin du 19e, ou dans l'Utah (car on passe une belle partie dans cet état américain).
J'ai aimé l'histoire et cette vengeance qui tient l'homme en vie jusqu'à ce qu'elle soit accomplie.
J'ai apprécié l'écriture, mais sans plus, en me disant qu'il y a encore plein d'autres romans de M. Doyle pour qu'elle évolue.
Mais par contre, je n'ai pas du tout aimé le déroulement de l'enquête que j'ai trouvé trop superficiel et un peu bâclé. le lecteur n'a aucun élément pour se faire son idée ou du moins des suppositions. Et zut, il s'agit quand même d'un roman policier ! Où est le plaisir s'il n'est pas dans l'enquête ?
Bref, je suis un peu restée sur ma faim et je vais malgré tout rajouter la suite dans ma PAL car j'avoue que j'ai de l'affection pour les 2 protagonistes principaux et j'aimerais surtout voir comment l'écriture et la construction des romans de Doyle évolue.

Pioche de novembre 2020 choisie par Ptitmousse
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Premier court volume où nous assistons à la naissance de la légende de Sherlock Holmes.

Nous assistons à la rencontre du Docteur Watson avec le mystérieux Sherlock Holmes au comportement déroutant pour ceux qui le côtoient. Par nécessité plus que par désir les deux hommes s'installent, en colocation, au 221 Baker Street.

Dans ce premier livre nous en apprenons beaucoup plus sur le Watson que sur Holmes où rien ne transpire de sa vie passée. de mauvaise santé de retour de la guerre d'Afghanistan le Docteur Watson, oisif, s'intéresse aux occupations et ce qui lui semble être des lubies de Sherlock Holmes.

Leur première enquête démarre par un mort dans une maison abandonnée, les services de Sherlock Holmes ayant été requis par les inspecteurs Gregson et Lestrade de Scotland Yard, qui vont devenir des personnages récurrents.

La première partie de ce roman concerne leur rencontre, l'enquête de Holmes, la découverte et l'arrestation du coupable de ce qui est apparu comme un homicide.

La seconde partie démarre dans les déserts proches de l'Utah où des Mormons recueillent un homme et sa fille, puis de leur vie jusqu'à leur mort et les raisons et justification des meurtres commis à Londres des années plus tard.

Cette seconde partie est déroutante dans la mesure où elle parait arriver comme un cheveu sur la soupe. Sachant que les aventures de Holmes et Watson ont fait l'objet de nombreux volumes j'ai continué ma lecture, n'ayant aucun souvenir de la "chute" de cette histoire lue il y a très longtemps !

Encore un agréable moment avec une redécouverte d'un classique de la littérature "policière".

CHALLENGE MULTI-DEFIS 2020
CHALLENGE MAUVAIS GENRES 2020
CHALLENGE RIQUIQUI 2020
CHALLENGE XIXè SIECLE 2020
CHALLENGE SOLIDAIRE 2020
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Londres - 1880 - le corps d'un homme est retrouvé dans une maison abandonnée, un mot Ranke écrit en lettres de sang sur le mur, aucune trace de ce qui a provoqué la mort de cet homme. Il fallait bien un détective de haut rang pour résoudre ce type d'énigme alors on fait appel à Sherlock Holmes pour la résoudre avec pour la première fois le Dr James Watson à ses côtés avec lequel il partage désormais une location (pour des raisons financières) et qui va le suivre pour comprendre la manière dont il procède dans ses déductions afin de connaître le coupable tout en rédigeant un journal sur leurs activités.

Je ne vais pas vous raconter la manière dont le célèbre détective va trouver la clé du mystère car c'est un court roman et cela vous ôterait tout le plaisir de lecture mais sachez que le narrateur, le Docteur Watson, commence par narrer son itinéraire personnel mais également dans quelles circonstances il fit la connaissance de cet étrange homme qui, dès les premiers instants, l'a intrigué par sa manière de connaître beaucoup d'éléments de la vie de ses interlocuteurs par une simple observation de leurs physionomies, attitudes etc....

J'avais en ma possession Une étude en rouge qui est la première enquête menée par le célèbre duo ce qui m'a permis de connaître comment ils se sont rencontrés, associés mais également les formations de chacun sans oublier la présence des deux policiers : Lestrade et Gregson qui seront les dignes représentants, aux yeux de Sherlock Holmes, des méthodes d'enquêtes traditionnelles et pas toujours appropriées à son goût :

"J'ai bien peur, Rance, que vous n'ayez jamais d'avancement dans la police. Votre tête, vous devriez vous en servir, ça n'est pas exclusivement une garniture. (p41)"

Il y a bien longtemps que j'avais ouvert un roman de Arthur Conan Doyle mais lorsqu'un film, série est diffusé sur ce personnage je ne me refuse pas ce plaisir non seulement pour retrouver l'ambiance "so british" qui parfume le récit mais également par la complexité psychologique du personnage de Sherlock Holmes et la manière dont il résout les enquêtes dont le mérite revient à son créateur, Arthur Conan Doyle qui l'a pourvu d'une intelligence exceptionnelle dans bien des domaines et qui ne s'encombre pas de connaissances inutiles (comme il l'avoue lui-même).

Car finalement, au-delà du mystère, c'est la personnalité de Sherlock Holmes qui m'a le plus intéressée : comment il arrive à cerner ceux qu'ils rencontrent souvent au premier coup d'oeil mais également les indices sur les lieux du crime, le pourquoi du comment des circonstances.

Je ne vais pas vous faire languir plus longtemps et vous avouer (oui je suis coupable) que j'ai pris plaisir à lire ce court roman avec ma foi une surprise en pleine lecture, car après avoir exposé la rencontre et les circonstances du meurtre, le récit bascule dans une autre histoire se déroulant aux Etats-Unis en 1847 et qui relate comment Jean Ferrier devint le père adoptif d'une enfant, Lucie, qu'il éleva par la suite après s'être installé dans une ferme sur les terres des mormons.

Deux histoires pour le prix d'une mais évidemment les deux sont liées vous l'avez compris mais c'est l'occasion pour Arthur Conan Doyle (1859-1930) de faire connaître au lecteur cette congrégation (il faut signaler que ce roman fut publié en 1888) avec ses lois et ses règles pour finalement déboucher sur l'histoire d'une vengeance franchissant les océans et les années (sans omettre d'y ajouter une histoire d'amour bien entendu). L'auteur ayant une formation de médecin (ce que j'ignorai) je comprends mieux la manière dont il a construit ses personnages principaux utilisant la science, la connaissance des poisons mais également la médecine mais sur ce dernier point l'association avec le Dr Watson va être une aide précieuse (mais si Sherlock n'accepte que rarement de l'aide et les connaissances d'autrui).

Le plaisir est à différents niveaux : relation entre les deux hommes aux caractères très différents mais qui s'accordent bien même si j'ai trouvé Sherlock hautain (voire sarcastique), secret, n'hésitant pas à rabaisser ceux qui l'entourent et ne possédant pas sa science. Il fallait un caractère comme celui de Watson plus affable, calme et tolérant pour ne pas en prendre ombrage et l'on sent de sa part un sentiment oscillant entre admiration et interrogations vis-à-vis de son co-locataire mais qui va lui apporter le piment qui manquait à sa vie d'ancien médecin militaire désargenté à la vie bien monotone.

J'ai lu que Arthur Conan Doyle avait publié beaucoup de nouvelles ce qui explique la brièveté du roman. L'écriture est efficace, rapide avec un peu plus de détails quand l'action se déroule chez les mormons et la résolution de l'affaire avec les explications tient en quelques pages. Court, efficace, avec quelques grains d'humour, quelques détails scientifiques.

Aimant la littérature anglaise et ses ambiances, je n'ai pas boudé mon plaisir, je l'ai lu dans le train lors d'un voyage et les kilomètres ont défilé sans que je m'en aperçoive car Sherlock, malgré ses manières parfois peu courtoises, a su maintenir le suspens (et puis comme tout cabot il sait retenir l'attention de son entourage) même si l'énigme en elle-même, est assez évidente dès que nous avons connaissance de certains éléments.

Lecture idéale pour un moment de détente entre d'autres lectures et qui m'a rappelé le plaisir que j'éprouvais il y a longtemps à la lecture des romans d'Agatha Christie, le dépaysement que j'y éprouvais, la manière dont les personnages se mettaient en place et dont l'auteure glissait des indices que je ne voyais pas toujours mais dont je ressortais éblouie par la créativité de sa créatrice et la capacité qu'ils'elle  avait à mêler enquêtes, psychologie et parfois, comme ici, faits historiques et sociétaux.

J'ai aimé mais c'était le premier d'une longue série sur cet enquêteur, une ébauche qui prendra plus de consistance, de densité et de complexité je pense au fur et à mesure des publications. J'avoue que cela m'a donné envie de m'y replonger de temps en temps, de m'installer confortablement dans le salon du 221, Baker Street à Londres et d'écouter les deux comparses résoudre les meurtres utilisant les qualités d'un personnage qui lui-même est une énigme mais aussi la confrontation entre les deux protagonistes si différents.
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Cette enquête est la toute première du célèbre Sherlock Holmes.
L'intérêt de ce court roman réside dans la rencontre entre le docteur Watson et notre fameux détective qui base toute la résolution des enquêtes sur la simple déduction à partir de l'observation des détails.
J'ai été étonné de ne trouver presque aucune description de Sherlock, l'auteur mentionne toutes ses qualités intellectuelles et son caractère bien particulier, mais physiquement, on ne sait pas du tout à quoi il ressemble, d'un sens, cela a permis à des générations d'acteurs de l'incarner !
L'enquête en elle-même tient la route mais n'est pas extraordinaire non plus. J'ai découvert un docteur Watson un peu différent de celui que j'ai souvent vu au cinéma, il semble ici maladif, souffrant, un peu chétif mais doté de sérieuses capacités de raisonnement, finalement ce n'est pas le benêt tout gentil que j'imaginais.
Je crois que je me laisserais facilement tenter par d'autres titres, c'est facile et rapide à lire.
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La recherche d'un appartement, c'est pas évident, surtout à Londres.
Jugez par vous-même :"Le numéro 3 de Lauriston Gardens offrait un aspect sinistre et menaçant. C'était une des quatre maisons qui se dressaient en retrait à quelque distance de la rue ; deux d'entre elles étaient habitées, les deux autres étaient vides. La dernière avait rois rangées de fenêtres sans rideaux, mélancoliques, nues, désolées ; ici et là, sur les vitres sales, s'étalait un écriteau : « À louer ». Un petit jardin parsemé de touffes de plantes malingres séparait chaque maison de la rue ; il était traversé par une allée étroite de couleur jaunâtre, mélange d'argile et de gravier. La pluie tombée pendant la nuit avait tout détrempé. le jardin était bordé par un mur de briques, haut d'un mètre et muni d'une balustrade en bois. A ce mur était adossé un robuste agent de police entouré d'un petit groupe de badauds qui allongeaient le cou et écarquillaient les yeux dans le vain espoir de surprendre quelque chose de l'enquête menée à l'intérieur." Il y a un cadavre à l'intérieur ! Aïe !
Lorsqu'on s'engouffre à l'intérieur, c'est pire : "C'était une grande chambre carrée que l'absence de tout meuble agrandissait encore. Un papier vulgaire tendait les murs, souillé de taches d'humidité : par place il pendait en longues déchirures qui laissaient à découvert le plâtre jaune. En face de la porte était une cheminée prétentieuse. A un bout de la tablette en faux marbre blanc, on avait planté une bougie rouge. L'unique fenêtre, très sale, filtrait une lueur trouble et incertaine qui faisait apparaître gris foncé toutes les choses, du reste ensevelies sous une épaisse couche de poussière." O. K. Visitons un autre appartement ... "Audley Court n'était pas un lieu attrayant. Un passage exigu nous conduisit à un quadrilatère bordé de maisons sordides." Argh ! "Nous avançâmes avec précaution parmi des groupes d'enfants sales et à travers des rangées de linge déteint, jusqu'au numéro 46. La porte était ornée d'une petite plaque de cuivre sur laquelle était gravé le nom de Rance". Zut, c'est déjà habité ! Bon bah discutons avec M. Rance, des fois qu'il nous paie un coup. Tiens, il connais le premier appartement visité ce matin ? Il nous apprend que «  le tout dernier qu'a vécu là-dedans est mort de la fièvre typhoïde, rapport que le propriétaire n'a pas voulu faire assainir les fosses » Habah heureusement qu'on a pas signé pour ce logement ! En plus il paraît que l'agent immobilier a égaré les clés du numéro 3. C'est pas très prudent ça quand même. Heureusement que Sherlock Holmes, ce fin limier, a su dégoter ce logis dans Baker Street. En plus, il s'est trouvé un coloc' plutôt sympa qui n'a que quelques tous petits défauts dont on peut faire la liste : il a un bouledogue, il n'aime pas le bruit, il a les nerfs ébranlés, il se lève à des heures pas permises, il est paresseux … Ha ! Sympa l'annonce. Bon en même temps Sherlock Holmes c'est pire : il joue du violon quand ça lui chante, il a le cafard des fois et il boude pendant des heures, il a des crises, il s'excite d'un coup sans raison et il fait des expériences à domicile. C'est un coup à faire sauter le 221B Baker Street ...
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Tout premier livre où Sherlock Holmes et le Dr Watson entrent en scène. Histoire de leur rencontre et première enquête du grand détective.

Le livre est divisé en deux parties. La première où l'on découvre les protagonistes et qui m'a bien plue. C'est un demi-siècle avant Agatha Christie et c'est déjà aussi captivant.

Mais la seconde partie m'a semblée plus ennuyeuse et tend le tout rocambolesque.
D'où ma note mitigée.
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Une étude en rouge, est le premier texte dans lequel apparaît le célèbre détective Sherlock Holmes, personnage inventer par l'écrivain anglais Arthur Conan Doyle.

Pour ce qui est de l'histoire policière en elle même rien d'extraordinaire, c'est une histoire de meurtre, une histoire de vengeance. Mais de tout façon ici, c'est Sherlock Holmes, enquêteur de génie, et observateur incroyable.
Il nous sera décrit sous l'oeil du fameux docteur Watson, avec qu'il partagera un appartement en collocation.
La structure du texte est particulière. En effet il est divisé en deux partie. La première concerne l'enquête. Et la deuxième l'explication.

Même si ce n'est pas un texte incroyable, il est toujours plaisant à lire, malgré l'impression que l'auteur cherche un peu ses repère.
Vous aurez donc ici un bon divertissement, mais ce n'est pas le meilleurs Sherlock Holmes, je ne le conseille pas forcement pour découvrir le détective.
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Le livre se découpe en deux parties. La première relate l'affaire en présence et la capture du coupable par le célèbre Sherlock Holmes. Il s'agit de la toute première aventure du détective. J'ai aimé découvrir sa première rencontre avec le docteur Watson et la présentation du personnage, fidèle à lui-même càd talentueux, doué d'une capacité d'analyse et de déduction sans pareille, imbu de sa personne, un homme de science qui n'étudie que les matières nécessaires à la pratique de son art et à qui font appel anonymes et fins limiers de Scotland Yard comme Lestrade et Gregson. Je regrette seulement que le lecteur ne puisse pas lui-même échafauder ses propres hypothèses quant à l'identité du tueur. En effet, certains faits nous étant cachés, il est impossible d'arriver à la conclusion finale qui, du coup, semble sorti comme par magie du chapeau de Holmes.
La deuxième partie du récit est très différente. Elle revient sur le passé, sur les événements ayant conduit aux deux crimes en présence. D'abord un peu sceptique, à cause notamment des premières lignes de cette seconde partie, très descriptives, j'avoue que c'est finalement celle que j'ai préféré. Elle rend le criminel attachant, le lecteur prend parti pour lui ! On revient également sur le comment notre détective surdoué est parvenu à démasquer l'assassin. Les faits cachés sont ici dévoilés et les boîtes du puzzle peuvent donc s'assembler en toute logique. Une bonne lecture en somme, même si j'ai une légère préférence pour le Chien des Baskerville, lu il y a peu et qui marquera pour moi, le début de mon « aventure Sherlock Holmes », en livres ^^
Lien : http://lecturesdalexielle.ov..
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Une étude en rouge est le premier roman des aventures de Sherlock Holmes. À mon étonnement, j'ai découvert qu'il n'y avait que quatre romans mettant en scène le célèbre détective, le reste des écrits étant des nouvelles.

Dans Une étude en rouge, nous assistons à la rencontre entre Holmes et Watson, ce qui est très amusant, surtout quand on connaît la renommée ultérieure du duo. J'ai trouvé très plaisant de suivre le cheminement de la pensée de Holmes. Ses explications paraissent tellement simples et logiques... mais il faut y penser ! Contrairement à de nombreux commentaires que j'ai pu lire, je n'ai pas trouvé Holmes antipathique. Il a bien sûr son petit caractère. Mais ses lubies et sautes d'humeur le rendent atypique et distrayant. Enfin, concernant l'intrigue, j'ai trouvé très instructif de découvrir le mode de vie des mormons et j'ai apprécié la plongée dans le désert de l'Utah au 19e siècle.

Malgré ses qualités, je n'ai pas vraiment adhéré à la construction du roman. Celui est divisé en deux parties : une première dans le présent avec le crime et l'enquête, une seconde dans le passé avec les motivations du crime. On passe de l'une à l'autre sans aucune transition. de ce fait, il faut quelques pages pour comprendre où Conan Doyle veut en venir en commençant la deuxième partie. Par ailleurs, je trouve l'association des deux récits très artificielle. La motivation du crime aurait pu être totalement autre chose, sans que cela ne change quoi que ce soit à l'enquête. C'est un peu "facile" comme procédé littéraire. Et puis, cela ne permet pas au lecteur de mener lui-même l'enquête, toujours dommageable pour un roman policier.

Un roman agréable à lire mais dont la construction me laisse perplexe.
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