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Pour les cinéphiles, le grand romancier irlandais Roddy Doyle est surtout connu pour avoir écrit The Snapper et The van ( dont les adaptations réalisés par Stephen Frears ont fait merveille dans les années 90 ), ainsi que The Commitmets ( dont le film lui avait été pouplarisé par Alan Parker) et n'avait pas son pareil pour décrire les affres d'une famille des quartiers populaires de Dublin.

"Je n'avais aucune idée de son identité. Trente-huit ans, disait-il. Nous avions dû nous connaître au collège. Mais je ne visualisais aucune version plus jeune de cet homme. Je ne l'aimais pas. Ça, je l'ai su immédiatement. »

Il revient plusieurs années après son fait d'armes, avec un roman bien plus noir, situant l'intrigue de son nouveau roman sur les retrouvailles entre un quinqua un peu dépressif Victor Forde et son passé à travers l'intervention d'un ancien camarade de classe, Fitzpatrick qu'il rencontre au détour d'un bar de sa ville natale où il est revenu vivre.

Entre son histoire d'amour malheureuse avec Rachel la brillante épouse qui l'a quitté, les chroniques radio qu'ils l'ont fait connaitre, et l'histoire plus ancienne que lui rappelle Fitzpatrick, Victor essaie de surnager et de combler les béances de sa mémoire .

C'est donc un puzzle psychologique que distille ce suspense autour d'un traumatisme dont on devine vite les contours, mais pas la portée que le dénouement, particulièrement noir et virtuose ne manquera pas de souligner.

Terriblement déchirant dans sa façon de décrire une violence que chacun a tendance à banaliser, Smile est également une peinture saisissante de l'Irlande des dernières décennies , la plume de Roddy Doyle étant ici à son meilleur...
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Nous faisons la connaissance de Victor Forde, le narrateur, alors qu'il est en train de s'installer dans un quartier populaire de Dublin, celui de son enfance.
Il vient de rompre avec sa femme, la célèbre Rachel Carey et doit donc s'organiser une nouvelle vie.

Ce nouveau départ l'incite à se remémorer, à faire émerger les souvenirs, les pans de sa vie passée qu'on découvre avec curiosité...

Pour ne pas rester seul, il s'oblige à sortir régulièrement au pub, il aimerait se faire de nouveaux amis.
Et là, il rencontre un ancien du collège, Ed Fitzpatrick qui se souvient très bien de lui, mais (et là c'est un peu gênant) lui n'a absolument aucun souvenir de ce garçon.
Ce drôle de type, toujours attifé du même short et du même tee-shirt rose, cherche à s'accaparer l'attention de Victor et devient vite un boulet.

Roddy Doyle est un grand écrivain !
Il m'a complètement promenée dans son récit, installant tranquillement la matière, le temps et l'espace autour de son personnage, jusqu'à l'uppercut final...
Il est vrai qu'il y avait des détails par ci par là qui m'intriguaient, des petits cailloux abandonnés (j'en ai d'ailleurs mis un dans ce billet, l'air de rien !), mais je ne m'attendais pas à cette chute là...
J'ai terminé ce livre hier soir, tard, parce que je n'ai pas pu lâcher les dernières pages... Et bien je peux vous dire que ce n'est pas facile de trouver le sommeil ensuite...
Il n'y a qu'une question qui me chafouine un peu : pourquoi ce titre ? J'ai dû passer à côté d'un truc...

Le caillou de mon billet :

CQFD :-)




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Titre : Smile
Auteur : Roddy Doyle
Editeur : Joelle Losfeld
Année : 2018
résumé : Victor Forde revient dans le quartier de son enfance. Récemment célibataire, il se rend, chaque fin de journée, dans un pub Dublinois pour tenter d'y prendre ses habitudes. Un soir comme un autre, il fait la rencontre d'un certain Ed Fitzpatrick, qu'il a bien du mal à reconnaître; à priori un ancien camarade de classe de son école chrétienne. En sa présence, Victor ne se sent pas à l'aise mais presque chaque soir, à cause de Fitzpatrick, des pans entiers de son enfance lui reviennent.
Mon humble avis : Malaise. Rarement un mot n'aura été si juste pour évoquer un roman. Un malaise presque palpable, une gêne, quelque chose qui ne tourne pas rond, comme un gravillon dans la chaussure. C'est ce que j'ai ressenti tout au long de la lecture de Smile, et c'est, je pense, l'effet recherché par Ruddy Doyle. Dans la tête de Victor, ce sont des tombereaux de boue, de souvenir douloureux, d'immenses douleurs enfantines qui se mêlent à un présent sans intérêt, un quotidien sans rêve ni aspiration. Dans une société Irlandaise sclérosée, une société ployant sous la chape de plomb des traditions et de la religion, Victor tente de garder la tête hors de l'eau. Pourtant sa vie se présentait sous les meilleurs auspices : marié à une star de la télévision, futur écrivain de génie, dandy radiophonique adulé ou méprisé pour ses prises de position progressistes, le garçon faisait la fierté de sa mère et de son épouse, la sublime Rachel. Et puis le poids du passé, un destin retors, une mémoire tenace et voici Victor, a qui l'on promettait un avenir radieux, le voici dans un appartement minable, seul et perturbé. Vous l'aurez compris, Smile est un roman sombre, un texte simple en apparence où l'auteur radiographie la société irlandaise par le prisme du destin d'un homme. C'est fort, surprenant, noir sans être larmoyant et la fin - bien que prévisible - est tout simplement vertigineuse. Vous l'aurez compris j'ai beaucoup aimé ce roman. J'ai aimé les passages lumineux alors que Victor s'ouvre à la vie, j'ai aimé l'émergence progressive et douloureuse de la mémoire, j'ai aimé la manière dont Ed pousse Victor dans ses retranchements, leur relation toxique. Je ne connaissais pas Doyle, à peine gardais-je un souvenir de l'adaptation de l'un de ses romans par Alan Parker au début des années 90. J'ai découvert un auteur passionnant, un texte d'une acuité rare, une charge contre la société Irlandaise, un texte au suspens psychologique distillé avec maestria, bref un bouquin marquant. L'un de ses romans courts et percutant qui vous frappe au foie et vous laisse pantelant, au moment de refermer l'ouvrage.
J'achète ? : Smile se délecte comme un bon whisky irlandais. Apre et surprenant au premier abord puis doucereux et addictif. Ensuite on s'y laisse prendre, les verres  s'enchaînent et on finit ivre et penaud, avec une gueule de bois persistante et des images qui ne s'effacent plus. Un excellent roman.
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C'est le titre ce livre qui traînait depuis un moment dans ma Pal et la quatrième de couverture qui m'ont incités à l'ouvrir il y a quelques jours.
Je me dois de préciser, que même si je connaissais l'auteur , Roddy Doyle de nom, Smile est en fait le premier livre que je lis de cet auteur connu entre autres pour sa trilogie de Barrytown dont le premier tome « The Commitments » est aussi devenu un film réalisé par Alan Parker et qui a eu son heure de gloire dans les années quatre vingt dix.
Nous allons suivre pendant toute la lecture Victor Forde. Séparé depuis peu de son épouse, la brillante Rachel , ce dernier a emménagé dans le quartier de son enfance à Dublin. Il traine son désoeuvrement dans un pub et c'est là qu'il fait une rencontre : Un certain Fitzpatrick qui affirme l'avoir côtoyé au lycée.. Cependant, malgré tous ses efforts, Victor n'arrive pas à se rappeler de Fitzpatrick
C'est en dévoilant petit à petit des lambeaux du passé que l'auteur nous fait découvrir une page de l'histoire de la société irlandaise. Un portrait sans concessions d'ailleurs.
Fitzpatrick, véritable mouche du coche, va croiser et recroiser Victor Forde et l'obliger à fouiller sa mémoire pour aller de plus en plus loin…jusqu'à la chute finale….
Je suis tombée sous le charme de l'écriture de Roddy Doyle . Il a un style bien à lui, qui marque le lecteur de manière incisive ….De plus, au vu du suspens psychologique qui va en grandissant, je dois reconnaitre que j'ai dévoré cette histoire, voulant savoir ce qu'il allait advenir de Victor.
Une tres belle découverte, un très bon auteur, et j'ai bien l'intention de continuer à lire ses livres….
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« Je n'avais aucune idée de son identité. Trente-huit ans, disait-il. Nous avions dû nous connaître au collège. Mais je ne visualisais aucune version plus jeune de cet homme. Je ne l'aimais pas. Ça, je l'ai su immédiatement. »
Victor Forde, 54 ans, connu essentiellement pour ses interventions jugées provocantes dans des talk-shows radiophoniques et pour être marié à Rachel Carey, célébrité de la télévision dont il vient de se séparer, est revenu vivre dans le quartier de son enfance dublinoise. C'est là, dans un pub, le Donnely's, dont il a décidé qu'il y aurait dorénavant ses habitudes, qu'il croise l'étrange et quelque peu inquiétant Ed Fitzpatrick. C'est que si Fitzpatrick semble savoir beaucoup de chose sur l'adolescence de Victor et fait remonter à la surface de bien désagréables souvenirs, Victor, de son côté, n'arrive pas à se rappeler de cet homme à l'époque du collège.
À partir de cette inconfortable situation initiale, Roddy Doyle fait peu à peu émerger le passé de Victor Forde. Un passé sur lequel Forde lui-même, ainsi qu'il s'en rend peu à peu compte, avait posé un couvercle. Il y a certes les bons moments, la rencontre avec Rachel et leurs premières années de vie commune, il y a aussi les amitiés du début de l'adolescence et le souvenir de la rude éducation dispensée par les frères chrétiens, leurs poings ravageurs et leurs mains baladeuses. Chaque passage au Donnely's, chaque rencontre avec Fitzpatrick fait ainsi resurgir des souvenirs de plus en plus désagréables.
À travers l'introspection comme forcée de Victor Forde, Roddy Doyle fait émerger avec une délicatesse renforcée par une pointe d'acidité les contradictions de la société irlandaise. Une société obsédée par la manière dont les femmes disposent de leur corps et qui entend à tout prix légiférer, s'immiscer dans leurs choix ; c'est ce qui fait connaître Victor au public, lorsqu'au moment du référendum de 1983 sur l'avortement, il plaide en faveur de l'IVG. Mais aussi une société qui détourne le regard, refuse de se mêler et se fait ainsi complice des scandales sexuels dans les institutions catholiques dont sont victimes des milliers de jeunes irlandais.
Embarqué dans une intrigue dont il ne sait jamais vraiment où elle va le mener mais qui le met de plus en plus mal à l'aise au fur et mesure que se fait de plus en plus prégnante une certaine sensation d'anormalité, le lecteur de Smile se trouve quelque peu malmené jusqu'aux vertigineuses dernières pages. Terriblement émouvant dans sa manière de faire émerger la violence de la confrontation à la réalité et la recherche désespérée d'une supposée normalité, le roman de Roddy Doyle est de ceux qui vous frappent à l'estomac.

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À 54 ans, Victor Forde en serait à faire plus ou moins le bilan de sa vie si elle n'était pas aussi désespérément vide. Divorcé, il vient de s'installer dans un modeste deux pièces, et se dit écrivain, bien que n'ayant jamais publié le livre sur l'Irlande sur lequel il travaille depuis une éternité. Il prend des habitudes dans son nouveau quartier, notamment de passer un moment au Donnelly's chaque soir. Il y rencontre un homme de son âge qui lui dit avoir été son camarade de classe, même si Victor n'en a aucun souvenir. de plus, ce nommé Ed Fitzpatrick le met plutôt mal à l'aise, en lui rappelant des épisodes particulièrement désagréables du collège de Frères qu'ils fréquentaient.

Avant sa sortie, j'avais déjà repéré ce roman de Roddy Doyle, auteur que je retrouve avec plaisir après la trilogie de Barrytown (trois romans sociaux et humoristiques à la fois qui ont donné lieu à trois films : The van, The snapper et The commitments) et plus récemment, Paula Spencer. L'auteur a écrit entre temps pour la jeunesse, me semble-t-il, d'où cette relative éclipse entre ses parutions. Bref, j'étais ravie de revoir son nom apparaître pour la rentrée littéraire et que j'ai à peine pris le temps de jeter un oeil à la quatrième de couverture avant de passer à l'achat. Quoique cette couverture n'en dise pas trop, mieux vaut ne pas arriver avec trop d'idées sur ce roman, et se laisser porter.

Centré sur les retrouvailles entre Victor Forde et son passé, remis en mémoire par un ancien camarade lourdaud, souvent vulgaire et peu diplomate, ce roman passe par des dialogues de bar criants de vérité, des moments où Victor se remémore son enfance ou sa vie avec Rachel, la brillante épouse qui l'a quitté. Il repense aussi aux émissions de radio où il s'est fait connaître, et qui lui ont fourni la matière du livre qu'il écrit. Cependant, le roman contient également des moments plus intrigants. Les différents éléments sans réponse distillés par l'auteur maintiennent un suspense non de type policier, mais psychologique, de même que la couverture et le titre permettent de se poser des questions.
Si on perçoit assez vite le traumatisme d'enfance que Victor essaie d'occulter, la fin du roman prend toutefois le lecteur complètement par surprise et éclaire avec virtuosité tout le reste du texte, donnant envie de relire au minimum certains passages pour mieux comprendre tout le tour de force réalisé ! Lequel tour de force ne doit pas dissimuler le fait que ce roman constitue aussi un portrait très parlant de l'Irlande des cinquante dernières années.
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« J'allais dans ce nouvel endroit tous les soirs – enfin, toutes les fins d'après-midis. Au commencement, je devais me forcer à le faire, comme je serais allé à la messe, ou dans une salle de musculation. »

Victor Forde, 54 ans, est abordé un soir dans son pub familier par un type lourdingue, immédiatement désagréable, qui se présente comme un ancien camarade d'école. Ed Fitzpatrick. Cependant, bizarrement, Victor n'arrive pas à se souvenir de lui.

« Je n'appréciais pas Fitzpatrick. Mais il m'avait ramené tellement loin en arrière ; c'était l'appât, le leurre. Il ne s'agissait pas de nostalgie. Je ne le pense pas. »

Dialogues de pubs aux petits oignons, souvenirs d'enfance, d'école, Victor se livre, se rappelle, écrit, semble-t-il. Il raconte son grand amour, sa femme Rachel, leur rencontre, leur différence de milieu et de rapport à l'existence, la célébrité montante de Rachel, un jeune traiteur qui devient un entrepreneur en vue. Il raconte l'Irlande de ces années-là, la mort de son père, les années de collège chez les frères chrétiens, les brimades.

On sent assez vite que quelque chose cloche avec Victor, ou a cloché dans son passé. Des réactions épidermiques, une allusion de ci de là, au coin d'un dialogue ou de suspensions. Victor est un écrivain reconnu, mais il semble ne jamais rien avoir publié. Il se considère comme un imposteur. L'est-il vraiment, ou juste à ses yeux ? Cache-t-il un secret, à lui, à nous, va-t-on nous le livrer plus tard dans la lecture, ou devra-t-on le deviner ? Ce roman a une construction implacable. le malaise et le mystère sont distillés avec art et parcimonie, tout au long de la narration, en alternant de grands pans de vie qui font rire et touchants. Mais toujours on revient au noeud gordien. Et sur les dernières pages, Roddy Doyle nous assomme. Jamais je n'aurais pensé à ça. J'ai terminé le roman avec cette envie de le reprendre immédiatement au début, comme Fight club, Usual suspects.

Même si j'ai bien aimé A la poursuite du grand chien noir, un des romans jeunesse de Roddy Doyle paru ces dernières années, avec Smile nous sommes un cran au-dessus. Dans la veine de la femme qui se cognait dans les portes… Quelle claque j'ai pris ! Une marqueterie de mots où chaque phrase est à sa juste place ; avec quelques angles vifs qui font saigner. du très bon ! A découvrir. Merci aux éditions Joelle Losfeld et à Babelio !

« Je me suis penché par-dessus l'accoudoir du canapé et j'ai vomi. le thé qua j'avais bu avec Brenda, les pintes, les lasagnes, les mensonges, les lacunes, les faits, tous les fragments de ma vie sont sortis en une seconde. »
Lien : https://lettresdirlandeetdai..
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Victor Forde récemment séparé retourne vivre dans un appartement un peu minable dans le quartier de son enfance. En mal de contacts, il décide de faire du pub d'à côté, sa cantine. Il y rencontre un certain Ed Fitzpatrick qui prétend avoir été au collège avec lui ; il n'en n'a aucun souvenir.
Sauf que sa présence déclenche une série de réflexions sur sa vie, son couple, son père mort alors qu'il était adolescent, sa scolarité chez les frères chrétiens. Tout cela est bien écrit. On essai de comprendre ce qui a échoué, ce qui s'est cassé, d'où vient toute cette nostalgie. C'est néanmoins un peu confus et le dénouement n'a pas été, pour moi, le choc annoncé par le Washington post.
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Je ne sais que dire de ce roman. L'idée est originale, mais le déroulement et la fin me laisse pantoise. J'ai beaucoup aimé l'écriture. J'ai bien aimé la dénonciation de l'église. Mais la vie de Victor dans le bistrot me laisse perplexe. Ce que j'en ai compris : notre héros a rêvé la vie qu'il aurait dû avoir si… et Ed. vient lui rappeler qui il est vraiment. Mais je ne suis pas certaine de bien comprendre. Bref, je suis un peu perdue.
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Ce roman est surprenant.
Premièrement car Roddy Doyle produit ici un de ces romans les plus sombres depuis plus de vingt ans (et vraisemblablement depuis, d'après moi, « La Femme qui se cognait aux portes »).
On peut dire qu'il résume l'oeuvre de Doyle. En quelque sorte, il associe les thèmes chers à l'auteur irlandais : les souvenirs d'enfance, les regrets de l'adulte et les conversations dans les pubs et que tout ceci s'emboîte parfaitement.
Ce roman est vraiment, profondément, émouvant car il touche la part d'enfance du lecteur. Cette enfance brisée, chez Victor, ce trouble, ce traumatisme que ce jeune garçon a enfoui pendant des décennies et qui lui explosent au visage.
Victor conte des pans de sa vie, heureuse ou pas, des moments forts, des moments sensuels ou sexuels, des moments difficiles à assumer, ou même des moments de solitude. Il alterne ici, là, seul, à deux, en famille, sans, etc.
Il possède cette honnêteté et cette lucidité envers ses actes et décide d'explorer sa jeunesse jusqu'à la dernière page.
C'est également l'ironie de ce roman… car entre humour et les faits, les souvenirs se transforment en prise de conscience…
On pourra toujours dire que la fin du roman est aussi courageuse que complexe et étonnera certains lecteurs et même que certains d'entre eux ne seront pas séduits mais, personnellement, elle est telle que j'aurais pu l'écrire.
Ce « Smile » est troublant, dans tous les sens du terme…


Merci aux Editions Joëlle Losfeld pour ce SP et cette avant-première, divine surprise de l'été !
Lien : https://lisagiraudtaylor.blo..
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