Les Rois maudits, tome 4 : La Loi des Mâles

Je continue cette saga historique avec beaucoup de bonheur

L'auteur contemporain sait fait ressortir cette époque avec je le pense beaucoup de justesse (je n'y étais pas)

C'est une sacrée épopée pleine de complots qui se lit facilement et qui est très prenante.

Je ne pensais pas autant me faire plaisir avec un livre historique

Vite vite le prochain que je continue à apprendre sur notre histoire de France tout en me faisant plaisir

tome 4/7: le chaos règne après la mort de Louis X "le hutin". La succession directe n'est pas assurée, aussi les appétits pour la régence s'aiguise principalement entre Philippe de Poitiers frère du défunt roi et Charles de Valois l'oncle de ce dernier. Il est également question de la fameuse "loi des mâles afin de savoir si une femme pourrait prendre la suite de Louis (la reine veuve, Jeanne la batarde ou encore le bébé à naître potentiellement fille..)
Dans le même temps la lutte fait également rage pour élire un pape dans une église de Lyon murée par Philippe de Poitiers. Les enjeux sont importants, avec la question du lieu de résidence du pape (Avignon ou Rome), les allégeances auprès des différents royaumes aux alentours etc..
Le cadre de ce quatrième tome est donc propice aux rebondissements, à l'action et au plaisir de lecture!! Il ne manque encore une fois ni de morts ni de tragédies..!
L'histoire de la royauté française de cette époque est décidément digne des plus grandes séries modernes!
Vivement le tome 5!!

Honnêtement, toute la saga des Rois maudits est exceptionnelle (sauf le 7e). Ce tome en particulier, c'est pourquoi je le précise ici. Toutes les intrigues des personnages s'entremêlent et l'on veut toujours connaître la suite, comme les meilleures séries. Dommage que ce soit terminé !

« La Loi des Mâles », quatrième volume de la saga épique « Les Rois Maudits » de Maurice Druon, m'a véritablement ensorcelée. Au lieu de s'estomper, cette saga historique s'épanouit tel un mystère profond au sein des murs d'un château.

Ce tome m'a particulièrement émue grâce au destin tragique de Clémence de Hongrie. Son histoire m'a profondément touchée, et je salue l'habileté avec laquelle Druon a su donner vie à son parcours, à ses émotions, et surtout, à sa détermination indomptable.

L'esprit stratégique de Philippe V, alias Philippe le Long, continue de me stupéfier. Sa capacité à manoeuvrer dans les méandres du pouvoir médiéval est admirablement restituée par l'auteur. Nous avons là une véritable leçon de politique médiévale, mêlant admiration et appréhension à chaque coup de maître.

Quant à Mahaut d'Artois, autrefois maîtresse des intrigues, elle a plongé irrémédiablement dans les abysses politiques. Sa transformation en un personnage de plus en plus antipathique souligne l'idée que le mal appelle le mal, et que certains sont prêts à tout pour conserver leur pouvoir.

L'auteur prend un virage intrigant avec Jean Ier, le posthume. Cette décision audacieuse ajoute une nouvelle dimension à l'intrigue, éveillant ma curiosité sur ses implications futures.

Un des grands plaisirs de cette série est d'observer l'évolution des personnages au sein d'intrigues politiques complexes, comme si nous assistions à une joute politique où chaque coup est minutieusement calculé, où chacun joue pour sa propre cause, à l'image des seigneurs au conseil royal.

Enfin, la mise en place du conclave est un élément central de ce tome. L'intrigue entourant l'élection papale, avec ses retournements de situation et ses manoeuvres politiques, est exécutée de main de maître.

En somme, « La Loi des Mâles » est un joyau ciselé dans la couronne de la saga captivante « Les Rois Maudits ». Maurice Druon continue de tisser une fresque médiévale d'une complexité envoûtante, où les personnages et leurs dilemmes sont plus intrigants que jamais. Cette saga historique me séduit énormément, et j'attends avec impatience de poursuivre cette aventure médiévale en plongeant dans les tomes suivants.

Cette série, que je l'aime ! J'ai une nouvelle fois passé un excellent moment avec cette saga, et ce quatrième tome si riche en faits historiques et en rebondissements !

Ce roman est principalement centré sur le personnage de Philippe de Poitiers, petit frère de Charles X le Hutin. Un personnage passionnant que ce Philippe de Poitiers, très intelligent et stratège. Maintenant que tous les personnages de la famille royale sont bien installés, l'auteur ne perd plus de temps dans leur présentation; de ce fait, ce tome est bien plus dense que les précédents, du moins c'est l'impression que j'en ai eu. Maurice Druon entremêle toutes les intrigues précédemment évoquées : héritage du trône, histoire entre Marie et Guccio, élection d'un nouveau pape.

Tous ces éléments donnent un tome très divertissant, où il se passe énormément de choses toutes plus surprenantes et intelligentes les unes que les autres. Maurice Druon insère énormément de faits historiques dans ce tome-ci, et même si ceux-ci sont largement romancés, ils font très largement écho à ce qu'on lit dans les livres d'Histoire. L'intrigue tournant autour de la régence est folle, il règne beaucoup de tensions et de rebondissements dans ce livre, et je ne me suis pas ennuyée une seule seconde ! J'ai trouvé que toutes les intrigues s'imbriquaient merveilleusement les unes dans les autres, notamment celle de Marie et Guccio qui prend un tournant assez inattendu et très émouvant.

Entre épopée romantique et complot politique, Maurice Druon m'a donné une toute nouvelle vision de ces Rois Maudits dont je n'avais que très peu de connaissances, rendant son récit passionnant à lire en tant que roman et riche en enseignements historiques ! Il me tarde déjà de découvrir la suite du destin de nos personnages dans le cinquième tome, qui me rapproche de la fin de la série…
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Ce quatrième volume « La loi des mâles » est décidément le temps des basses manoeuvres et des complots sur bien des plans: succession au trône grâce à une loi sortie de nulle part, « la loi salique », un trône laissé vacant par un Louis X empoisonné par la comtesse Mahaut d'Artois pour y placer son gendre Philippe V le Long afin de garder « sa comté ». Mahaut persévère en réitérant avec celui qu'elle croit être l'héritier de Louis X, Jean 1er le Posthume. Sans oublier le coup de force de Philippe V pour forcer l'élection du pape en Avignon.
Une fois de plus les intrigues se succèdent et s'imbriquent parfaitement pour le plus grand plaisir du lecteur.

La suite de cette fresque reprend le même rythme dans le quatrième tome. Rira bien qui rira le dernier pour le nouveau pape, élection qui s'est déroulée de manière plutôt ardue pour les cardinaux. Un coup de génie par Guccio règlera le problème et le tout est raconté avec humour. du côté du régent, les choses ne sont pas faciles non plus et il ne lâchera son but ultime, prêt à écraser tout ce qui se présente devant lui et des pires manières. Il y aura des obstacles, la lutte sera acharnée pour qu'il obtienne ce qu'il veut. Il fera une campagne électoral truffée d'astuces plus ou moins crédibles et de pots de vin. Entre ce moment tant attendu, Robert d'Artois va se battre pour regagner ses terres, il sera emprisonné puis relâché et prépare sa vengeance. Il a tout compris et on adore son personnage. du côté de Guccio et de Marie, l'histoire devient infiniment compliquée. Encore un écrit palpitant, des faits si bien décrits et on ne s'ennuie pas une seconde. Je me réjouis de la suite.

Dans ce tome 4 des Rois Maudits-La loi des mâles-on assiste à la longue marche vers le pouvoir de Philippe de Poitiers sous le nom de Philippe V dit le long. Ce roi habile, intelligent et sans scrupules quand il s'agit de son ambition-devenir roi-saura utiliser tous les moyens pour empêcher la fille de son frère défunt d'accéder au trône.
On souffrira avec Guccio le Toscan et la belle Marie de Cressay dont l'histoire d'amour rencontre les nombreux obstacles déposés par un milieu ambiant hostile.
En un mot, cete fresque historique d'une France médiévale au coeur des relations entre royauté et papauté est toujours aussi passionnante.

Le roi est mort ! Vive le... ? Ah non, pas d'héritier cette fois. du moins, pas qui soit né : la reine Clémence est enceinte. Les candidats à la régence se multiplient déjà.

(Attention, je divulgue dans ce billet des événements importants des tomes précédents et de celui-ci. Ne lisez que si vous avez déjà lu ce livre ou que les spoilers ne vous dérangent pas. )

Philippe de Poitiers s'affirme en tant que régent du petit roi à naître, s'il s'agit d'un garçon, en tant que frère cadet du précédent roi. Mais si la reine Clémence accouche d'une fille, la couronne reviendra à Jeanne de Navarre, première fille de Louis X ayant quatre ans dont la légitimité est questionnée. Évidemment, son oncle le Duc de Bourgogne revandique sa régence.
Et évidemment Charles de Valois se propose aussi à la régence... car il est Charles de Valois et veut la régence. Il a beau avoir eu un immense pouvoir sur le précédent roi, sa candidature ne pèse pas lourd.

La régence dépend donc du sexe du bébé à naître. Et Philippe ne veut pas jouer le sort du royaume sur ce simple hasard, sans quoi il risquerait de finir dans les mains d'un idiot qui ruinerait tout. Une solution à ce problème est suggérée... Il suffirait d'instaurer la Loi des Mâles : seuls les hommes pourraient prétendre à la couronne. Ainsi, si le bébé un garçon, Philippe devient régent, et si c'est une fille, Philippe devient directement roi. Un plan sans faille.
Dans son Assemblée, tous approuvent. À l'exception de la seule femme présente, Mahaut d'Artois, qui se rend bien compte de la perte de pouvoir que cela signifie pour les femmes — enfin pour elle-même avant tout.

Tout naturellement, une loi sexiste a été promulguée, car c'était simplement la solution la plus pratique pour les hommes au pouvoir à ce moment. Et c'est dur de l'admettre, mais cela est commis par un homme compétent, intelligent et soucieux de l'état de leur royaume.
Ce passage dans l'histoire est un véritable tour de force. Au moment où nous sommes le plus investis, où les actions s'enchaînent et les décisions importantes se prennent, alors que Philippe de Poitiers commence enfin à régner, l'auteur interrompt brusquement le récit. Et spoile toute la suite de l'Histoire de France. Cela éjecte hors du récit, et c'est fait de manière tout simplement brillante.
Philippe a agi de telle manière à assurer la stabilité du royaume, même si pour cela il doit évincer les femmes, et on peut avoir l'impression à son échelle que cela a fonctionné. L'Histoire nous montrera que non. À cette guerre de succession s'ensuivront bien d'autres, dans un cycle d'éternel recommencement : « Chaque rupture de dynastie s'accompagnerait de guerres épuisantes, dévastatrices. Et chaque race se termineraient par trois frères... » Philippe n'a rien évité. Il n'a fait que promulguer une loi discriminante.

À la fin de ce tome, je n'ai pas eu la joie de la découverte du premier, ni l'aventure du deuxième, ni cet amusement à voir l'incompétence crasse de Louis X dans le troisième.
En fait, je sors de ce quatrième tome assez déprimée, désabusée. Parmi tous les personnages que j'appréciais et que je souhaitais voir atteindre leurs buts, certains deviennent des monstres en les poursuivant, d'autres sont les victimes des premiers. Cette sensation tenace est terrible, car après ce tome-ci, je sais que je ne peux faire confiance à aucun des personnages.
Philippe de Poitiers était mon « champion », celui que j'aurais voulu voir devenir roi. Mais pour l'obtenir puis pour le maintenir, il a perdu en chemin ce qui me faisait l'apprécier. le pire est que je comprends chacune de ses décisions...
J'appréciais aussi beaucoup la reine Clémence qui était véritablement la bonté incarnée. Mais à force de se faire abandonner par tous, d'être considérée comme un objet, et de se retrouver seule sans personne à qui parler, elle sombrera. Il ne reste plus rien de la personne que j'appréciais tant au début.
Enfin, parlons de l'histoire d'amour tragique de Marie et Guccio... Un bon rappel de pourquoi je n'aime pas les romances : parce que quand je suis investie dans une, je risque de très mal le vivre si elle finit mal !

Alors oui je reste sur un sentiment moins agréable que les précédents tomes, mais cela sert à amener encore une fois une réflexion sur le pouvoir et la moralité. Toujours aussi excellent.

Maurice Druon ne perd jamais la main avec sa saga Les Rois Maudits. Ce quatrième tome est tout aussi prenant que les trois premiers, si ce n'est encore plus passionnant. Les complots à la cour de France se complexifient pour mettre la main sur la couronne. le pouvoir ravage les esprits de ceux qui le côtoient et de terribles actes continuent d'être perpétrés en coulisse.

J'ai lu les trois premiers tomes de la saga en ayant l'impression d'assister à une représentation qui se dessinait sous mes yeux. Avec La Loi des mâles, ce sont mes propres sentiments qui parfois, ont été piqué par l'intrigue. Dans La Loi des mâles, des personnages innocents et avec une grande bonté d'âme se retrouvent malgré eux mêlés à l'Histoire de France. Ce sont les premiers à voir leur vie anéantie et je n'ai pu m'empêcher d'avoir le coeur serré en lisant certains passages.

Avec ce quatrième livre, Maurice Druon met en scène le début d'une nouvelle ère pour la France. le roman est passionnant, il se lit rapidement et on se prend facilement au jeu. C'est dans le meurtre, le mensonge et la manipulation qu'évoluent les personnages de cette histoire reflet d'un passé parfaitement mis en scène.