Les Rois maudits, tome 6 : Le Lis et le Lion

Saga géniale de la royauté, un travail de documentation, de synthèse et d'imagination historique impressionnant qui se lit comme un roman d' Alexandre Dumas. J'ai adoré tous les tomes, sauf le dernier qui malheureusement constitue l'ouvrage de trop qu'il faut éviter pour rester sur une excellente impression

Ah quel tome! On finit cette série en beauté ( je sais qu'il reste un tome mais écrit bien après et un peu différent)
Voilà c'est la fin de la plupart des héros croisés et des contemporains de l'affaire de la tour de Nesles.
Ah comme Robert d'Artois était haut en couleurs!

Un excellent tome qui nous entraîne toujours bien malgré nous beaucoup trop vite vers la fin. Que c'est bien écrit et intéressant !

Une petite note: j'ai bien aimé la petite mention de l'auteur qui coupe à un moment son récit !

Le roi est mort, vive le roi ! le 3e fils de Philippe le bel est mort, sa femme est enceinte.... mais en attendant de savoir si le bébé est une fille ou un garçon, qui pour la régence ?
Philippe de Valois, fils de Charles de Valois, frère de Philippe le bel, est proposé. le neveu du roi de fer !
Oui mais en face : Edouard III d'Angleterre est le fils d'Isabelle de France, fille de Philippe le bel, ce qui fait de lui le petit-fils de l'ancien roi et donc l'héritier le plus direct....
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Ce tome 6 est celui qui va voir commencer cette guerre de succession entre l'Angleterre et la France des rois de Valois. Cette guerre de succession prendra le nom de Guerre de Cent Ans....Pauvre pays qui va être ravagé par cent ans de guerres pour une question de succession, certes pour celle du trône de France mais surtout pour celle du Comté d'Artois. Car qui va pousser le roi d'Angleterre dans cette guerre ? le truculent comte Robert d'Artois !
Un tome centré sur ce personnage unique, passionnant, machiavélique, calculateur, doué.... mais qui finira tué dans cette guerre qu'il a déclenchée...
Pour voir sa tombe, il ne faut pas aller à Conches, sa ville bien aimée, ni dans une ville d'Artois, lieu mythique pour lui, non il faut se rendre à Londres, dans la cathédrale Saint-Paul....
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Un tome à l'image de la série, exceptionnel !
Evidemment la mort de Robert d'Artois crée un manque, un vide.... et je me demande ce que je vais trouver dans ce tome 7 jamais transposé à l'écran.

Après un tome 5 que j'avais eu du mal à lire, j'ai retrouvé ici tout ce qui faisait mon enthousiasme à lire cette série. Cela est probablement dû au fait que ce tome est consacré à Robert d'Artois, mon personnage préféré, dont on clôt ici les aventures. Un seul bémol pour moi: les derniers chapitres sur Jean Ier le posthume m'ont paru de trop ou en tout cas, mal intégrés au reste de l'histoire. Malgré cette remarque, cela reste à mes yeux une excellente lecture.

On sent que l'on arrive à la fin de la saga. Les personnages haut en couleur qui ont fait les plus belles pages de cette histoire disparaissent uns à uns: la comtesse Mao, Spinello Toloméï, Robert d'Artois. En plus, le temps passe plus vite dans ce tome, on fait des grands sauts en avant et je trouve qu'on a du coup moins la possibilité de s'immerger dans une intrigue, dans les relations avec les personnages. Même si je comprends que le rythme s'accélère puisque la fameuse malédiction commence à être loin et se fait oublier dans les esprits de l'époque, je suis légèrement déçue de ce tome. J'ai l'impression que l'on me fait survoler tout cela alors que dans les tomes précédents j'avais adoré connaître tous les détails des intrigues, ressentir les émotions, les doutes et les colères des personnages impliqués. J'ai beaucoup moins retrouvé cela ici. Je vais néanmoins lire le tome suivant car ce qui ne change pas c'est toujours la façon de raconter de Maurice Druon, précise, avec une jolie langue, riche et précise.

Quelle tristesse de quitter mes affreux préférés, Robert d'Artois et sa tante Mahaut. Depuis le premier tome, on suit leurs coups fourrés et foireux, cette haine mutuelle qui les pousse aux coups les plus bas, mais des coups qui touchent aussi la France et influent sur son Histoire. Et ils ont foutu un de ces bordels mes aïeux! Mais beaucoup d'années ont passé depuis 1314, et il faut bien s'éteindre un jour. Les Valois ont remplacé les Capétiens sur le trône, que va donc nous raconter le 7ème tome si tous nous ont quitté? J'avoue trouver bizarre de continuer une saga alors qu'on a l'impression, d'une certaine façon, d'avoir bouclé la boucle, et ce avec un seul livre. Mais l'écriture de Druon combinée à la lecture de François Berland devrait, je n'en doute pas, faire des miracles. J'espère trouver une nouvelle saga historique aussi intéressante par la suite pour continuer d'assouvir ma curiosité, je me sent déjà nostalgique.

Voici venu la fin du règne des Capétiens directs avec la mort de Charles IV. Mais les complots et les drames continuent entre cour de France et cour d'Angleterre. Robert d'Artois est plus que jamais au centre de ce tome.
Druon poursuit dans ce tome son histoire du XIVème siècle. C'est toujours aussi prenant et bien écrit, un plaisir de lecture.

Cet fois ça y est, tous les fils de Philippe le Bel sont Morts.. Et la couronne est passé à une autre branche de la famille.... Phillipe de Valois, ami De Robert, t aussi fils de Charles de Valois.... est sur le trône... Et Robert, d'Artois est enfin pair du Royaume, bien qu'il n'ai toujours pas récupérer son héritage, il est plus puissant que jamais, mais cela ne lui suffit pas... N'en demande-t-il pas un peu trop? Comment tout cela va finir...

Probablement le moins historique de toute la saga, puisque Maurice Druon invente une histoire de lettre falsifiée pour que Robert d'Artois ait enfin son héritage.. Mais ce n'est pas grave c'est ce qui rend ce roman intéressant... Parfois un peu d'invention ne nuit pas à l'Histoire de France si cela permet de la propager...

En Angleterre, on ne regarde pas encore à s'approprier le trône de France... Parce que Mortimer, après avoir déposer Edouard II, se conduit en vrai tyran... Parce qu'amant de la Louve de France, qui décidément n'aura jamais la paie... Après avoir enfin pu se débarrasser d'un mari tyrannique qui n'a aucun goût pour les femmes, voilà qu'elle est tyrannisé par son amant jaloux. Comme son père avait raison, on n'est pas fait pour être heureuse quand on est reine et le devoir prime.... Elle sera bientôt prise dans des querelles entre fon fils et son aman, alors que la révolte gronde parmi les baron....
Elle a bien réclamer la régence au non de son fils Edouard III, mais c'est peine perdu, la très obscure lois salique continue son ouvre... Lois obscure ressortie à cause des infidélités d'une princesse par alliance, et des intérêts personnels de la majorité... Lois bien obscure qui prévaudra pendant tout l'ancien régime...

Par certains aspects, avec notamment une narration plus dense, beaucoup d'épisodes historiques complexes résumés en seulement quelques pages, ce tome aurait pu moins me plaire. Je l'ai pourtant dévoré, passionné par le déroulement de ces événements souvent incroyables. Incontestablement une saga magistrale, écrite d'une main de maître. Hâte et triste de bientôt lire l'ultime volume.

Même si j'aime énormément toute la série des Rois Maudits de Maurice Druon, ce tome six intitulé « le lis et le lion « est peut-être mon préféré…
La raison en est toute simple : c'est celui qui selon moi fait la part belle au personnage le plus remuant, le plus truculent, le plus semeur de zizanie qui puisse s'imaginer, je parle de l'insupportable et ambitieux comte Robert d'Artois que j'ai adoré détester tout au long de cette histoire qui nous plonge au coeur du moyen-âge.
C'est aussi dans ce tome, qui certes est consacré aux ambitions dynastiques de Edouard III, petit-fils de Philippe le Bel qui peut prétendre à la couronne de France du côté maternel (sa mère est Isabelle de France, surnommée la Louve de France) qui s'oppose au premier roi de la branche des Valois, Philippe VI, que va s'achever le conflit qui perdure entre Robert d'Artois et sa tante, la redoutable Mahaut.
Donc, je reconnais avoir écouté (car oui, c'est sous la forme de livre audio que j'écoute cette excellente saga) avec beaucoup de frénésie ce tome qui m'a permis, grâce au talent de conteur de François Berland, de me plonger au coeur de cette épopée. Encore bravo à son interprétation, en particulier celle de Robert d'Artois, qu'il a su faire vivre de manière formidable.


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