Ma fille du ciel et de l'enfer

J'ai obtenu ce roman dans le cadre d'une Masse Critique Babélio, que je remercie d'ores et déjà pour l'envoi de ce livre. Sylvie Dubal est peintre et écrivain. Ses textes sont interprétés, entre autres, au théâtre de Genève, au théâtre de Paris et sur France Culture.

J'ai choisi ce court roman car il évoque la relation mère-famille, sujet que j'aime voir traiter notamment par des autrices comme Laura Kasischke, un sujet passionnant. J'ai également été attirée par la couverture raffinée dont le dessin représente une poupée disloquée, suggestion que l'histoire contée ne sera pas tendre, et également par ce titre qui mêle le ciel et l'enfer au sacro-saint lien filial.

Le roman se divise en trois partie. Dans la première, la narratrice a enregistré les propos d'une vieille dame qui lit en partie son journal intime. Ses souvenirs concernent ses enfants, un fils puis une fille, Suzanne, avec qui les relations sont tendues. Celle-ci semble souffrir de problèmes de comportement, à moins que ce ne se soit sa mère qui ne l'aime pas ou ne la supporte pas… La vieille dame qui raconte est une spécialiste « en représentations du diable », elle inclue donc de nombreuses références mythologiques, des légendes avec lesquels elle compare son quotidien et sa relation avec ses enfants. le style de l'autrice est différent de ce que j'ai l'habitude de lire, il est intéressant mais je ne maîtrise malheureusement pas les trop nombreuses références mythologiques, en dépit du glossaire (toutefois utile) placé à la fn du livre. C'est une caractéristique qui m'a perturbée, il m'était difficile de saisir le sens de toutes ces comparaisons qui s'enchainent rapidement.

Dans la deuxième partie, la lecture est plus fluide, puisqu'il s'agit des lettres que Suzanne, la fille, a envoyé à sa mère. L'enfant difficile est devenue une artiste qui peine à trouver sa place dans un milieu fermé. le point de vue éveille l'intérêt, est acerbe, sans fard sur ce monde élitiste. Dans la troisième partie, le journal intime de Suzanne, « un autoportrait hanté« , révèle les côtés sombres de l'artiste, sans toutefois apporter d'élèments révélateurs sur sa personnalité. J'ai aimé la finesse des illustrations réalisées par l'autrice, qui ponctue ce récit frénétique, atypique, mais malheureusement parfois trop opaque à mon goût.
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Un roman avec je pense une grande part autobiographique et une couverture que je trouve juste magnifique !

Le roman se déroule en trois parties:

1ere partie:
La narratrice retranscrit les bribes de sa vie qu'une mère maintenant âgée raconte en lisant des parties de son journal de l'époque sur un magnétophone. Ça part un peu dans tous les sens avec beaucoup de mythologie/religion inclus dedans (merci au glossaire à la fin du livre) on sent bien que la vieille dame est confuse, elle parle de sa relation avec son fils et surtout sa fille Suzanne qui est plus difficile.

2ème partie:
Les lettres de Suzanne à sa mère. On a une autre vision de leur relation mère/fille, on apprend à connaître la fameuse Suzanne ainsi que sa vie en tant que peintre avec toutes les difficultés qu'elle rencontre, son ressenti, ses états d'âme, les difficultés de vivre de son art.

3eme partie:
Le journal de Suzanne avec sa noirceur, sa folie intérieure et sa vie d'artiste peintre.

Une lecture étrange mais bien faite et structurée. Ce qui ressort surtout de cette lecture pour moi c'est le côté sombre d'une artiste, la souffrance, l'incompréhension des autres et cet acharnement que l'artiste met dans ses oeuvres.
J'ai également apprécié les illustrations faites par l'autrice dans le livre.

Tout d'abord, merci à Babelio et les Editions L'Originel pour l'envoi de ce livre.
Une mère vieillissante qui écrit dans un cahier ses souvenirs de l'enfance de sa fille et aussi son fils (avec les répercussions que sa naissance va avoir sur sa soeur).
Souvenirs d'une petite fille avec un caractère bien trempé.
Des années plus tard, les lettres de la fille, devenue artiste, à destination de sa maman chérie. Lettres où elle consigne un quotidien surtout négatif. Un peu comme le journal intime d'une jeune femme, éternelle insatisfaite, qui désespère de réussir sa vie et prend sa mère à témoin.
Le ciel et l'enfer ... évidemment.
Je n'ai sûrement pas la culture nécessaire pour apprécier ce livre à sa juste mesure. Je me suis sentie mal à l'aise pendant toute la lecture et j'avoue m'être forcée à aller jusqu'au bout. Tout simplement un livre qui n'est pas pour moi ! Je n'ai pas aimé le style, le traitement du sujet et l'ambiance qui se dégageait tout au long du récit.
Ça ne reste bien entendu que mon avis.

Sylvie Dubal, artiste et écrivain, met en scène, de façon à la fois grinçante et drôle, la relation d'amour/haine qu'elle a vécue avec sa mère adorée. Pénurie à Genève pendant la guerre, pérégrinations d'étudiante en Beaux-Arts, et souvenirs enregistrés par la mère sur un magnétophone...
Récit absolument sans concession, qui peut choquer parfois, mais par son audace à dire ce que la bienséance voudrait dissimuler.
L'auteur livre, avec pudeur, l'exigence et le regard acéré d'une artiste sur le monde.
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