Je dois avouer que de premier abord, le vocabulaire québécois est vraiment très spécial. Je me demandais même si j'allais continuer ma lecture ! parfaitement déroutant.
Cependant on se prends au jeu de cette jeune fille brune en manque de relations amoureuses qui appâte un homme comme on appâte un gibier
On la suit donc dans son processus farfelu de drague qui a l'air de fonctionner.
Jusqu'à ce qu'au bout de 30 pages, je tombe d'ennui à n'en pas ouvrir la liseuse .... ça n'est jamais arrivé !
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C'est tellement mauvais que je ne sais pas par où commencer. Histoire de ne pas perdre trop de mon précieux temps à critiquer ce navet, je vais résumer ainsi: personnages idiots, insipides, aux valeurs superficielles quand ils en ont, sans culture, sans objectifs de vie présentant un semblant d'intérêt. C'est un des plus mauvais romans de chick lit que j'ai jamais lus. En même temps, pourquoi s'étonner d'être seule dans la vie quand on voit l'amour comme une partie de chasse au gibier ou comme un déjeuner qu'on s'apprête à consommer? Comment se surprendre du vide pathétique de notre existence quand chacune de nos réflexions est aussi profonde que le statut Facebook d'une adolescente pressée?
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Je n'ai pas pu le finir. Moi qui habituée aux romances un peu plus fantastiques, genre vampires, je n'ai pas compris l'intérêt de ce livre. J'ai eu l'impression de lire les statuts facebook d'une trentenaire à la mentalité de collégienne pendant 50 pages, avant de laisser tomber. En plus, je ne supporte pas cette version de la femme façon sex & the city. Faussement indépendantes, faussement joyeuses, faussement drôles, faussement sincères... Bref, fausses.
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Un livre loin d'être intéressant, pourtant j'aime les livres légers "histoires de filles" celui là ZÉRO, avec les histoires de "carottes" etc, le langage est parfois enfantin et répétitif, et il n'y a pas de "punch", les personnages couchent avec plusieurs gars en même temps, je suis loin d'être prude mais je trouve celà déplacé, mauvais roman
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Les points :
la vie = 1, moi = 0
Et vlan ! un autre coup dans les dents ! Ça fait déjà plusieurs que j’encaisse depuis le dernier mois ! J’accumule échecs, coups durs, déceptions et mauvaises nouvelles. On dirait que chaque moment heureux se termine par de la tristesse, de la frustration ou de l’amertume (et j’exagère à peine). Les scénarios que j’ai soigneusement imaginés ne sont jamais les bons. Pourtant, je me suis toujours considérée comme assez chanceuse. Habituellement, les morceaux du casse-tête s’emboîtent selon mes aspirations, mes désirs ou mes objectifs. Depuis toujours, la vie organise bien les choses. Être condamnée à un dur labeur… moi ? Non, vous vous trompez de porte ; ici, c’est la porte : « La vie est douce et paisible ». En fait, je suis née dans la bonne famille et sous de bonnes étoiles, ce qui m’a permis de me forger une personnalité pas si mal et d’avoir du caractère, beaucoup de caractère ! Je suis une fille qui fonce et qui conduit le fameux train, au lieu de le regarder passer ou de s’y asseoir confortablement. Or, ces derniers temps, le train déraille ! La vie trace des voies dans des directions que je n’avais nullement envisagées : une opération inattendue qui chamboule ma vie et qui amène son lot d’anxiétés, une pathologie nébuleuse et inquiétante, un collègue misogyne et carnassier qui s’amuse à me faire la vie dure et, enfin, pour couronner le tout, un membre potentiel de mon H (vous comprendrez plus tard ce qu’est mon H) qui me largue pour une fille qu’il connaît à peine en plaidant, pour sa défense, le « coup de foudre ». Notez que le coup de foudre en question est survenu au moment où je devais m’absenter de ma Gaspésie d’accueil pour subir ladite opération dans mon Estrie natale. Vous voyez le tableau ? Impossible à quiconque de me voler le scénario de ma vie pour en faire un film. Tout aurait l’air juste trop pour le grand écran !
Le plus pathétique dans cette histoire, c’est que ce gars va devenir temporairement mon collègue. Il donne un cours au cégep où j’enseigne. Il commence dans quelques semaines. Malheur ! Je devrai donc côtoyer ce dieu grec qui voudra arborer le sourire niais du mec heureux dans sa nouvelle relation. Il est selon moi évident (dans mon scénario de torture mentale) que cette fille voudra connaître l’individu « tripant » qu’il semble être, et qu’une relation heureuse découlera de ce coup de foudre. Je serai témoin, contre mon gré, de la naissance d’une belle aventure qui ne sera pas la mienne…
Ça alors ! Après deux semaines de flirts téléphoniques intenses, plus rien ou presque ! Ne comprenant pas ce changement subit, je le questionnai discrètement. Il se faisait évasif dans ses réponses et m’expliqua qu’il traversait un moment difficile de sa vie. Je ne le rappelai pas. De toute façon, je retournais en Gaspésie deux jours plus tard.
Lorsque j’arrivai dans mon minable quatre et demie gaspésien (horriblement meublé à l’ancienne), j’attendis l’appel qui me permettrait de lui annoncer que j’étais revenue. Comme une surprise: « Je m’ennuie de toi Mali, j’ai hâte de te voir… », « Je suis là ! Je peux aller te voir maintenant si tu veux… »
Beaucoup de scénarios avaient pris forme dans ma tête. Certains directement sortis d’un film de princesse de Walt Disney, d’autres plus terre à terre, mais agréables. Bref, j’avais très hâte de le voir.
Cependant, lorsque je lui parlai, la conversation tourna différemment de tous les scénarios que j’avais imaginés, encore une fois. Eh oui ! c’est rendu cent à zéro les points pour la vie ! Il me largua !
Parenthèse, pour vous instruire sur cette histoire de carottes. Les pommes et les carottes sont utilisées à la chasse pour appâter le gibier. Avant que la saison de chasse commence, les chasseurs déposent stratégiquement les appâts, habituellement des pommes et des carottes, là où ils désirent que la bête se dirige afin de l’abattre. Il y a quelques années, mon grand frère Chad avait commencé à utiliser cette expression lors d’un voyage au Mexique. Il nous expliquait qu’il déposait des pommes sur la plage en espérant que de jolies filles viennent « manger » ses pommes. Il allait en fait les voir pour flirter. Dans sa métaphore recherchée, les filles en question personnifiaient le gibier. Donc, lorsqu’il voyait des filles potentielles, il nous disait : « Bon, je reviens plus tard, je vais aller mettre quelques pommes au bar… »
Cependant, autant vous expliquer tout de suite que j’ai un problème quand je rencontre un gars qui m’intéresse vraiment : lorsque je flirte et que je suis nerveuse, c’est comme si mon cerveau ne captait plus d’information verbale, trop occupé à gérer ce stress. Je parle donc en me concentrant pour ne pas dire de conneries et pour être intéressante, et ce, sans écouter. Le résultat est que je discute, je pose des questions, mais lorsque le mec me répond, j’entends les mots qui sortent de sa bouche sans que mon cerveau enregistre quoi que ce soit. Aucune connexion ne se fait entre mes oreilles et ma mémoire à long terme. Dommage, car la collecte d’information du premier contact est si importante. Notez que le phénomène est amplifié quand j’ai pris un verre de trop. Ce qui était le cas ce soir-là !