Citations sur Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon (474)
Les costs Killers !
Ils vivent
avec des tableaux Excel dans la tête
et sont en train de foutre le bordel partout.
p 192
Après les premières chutes de neige, le froid commença à faire craquer les routes et les jours raccourcirent brusquement, comme s'ils étaient pressés d'en finir. Durant ces changements de saison, quelque chose se modifiait en nous, une lassitude diffuse s'installait et, avec elle, une part de mélancolie. (p.119)
En quelques mois, au grand désarroi de celui qui pensait en avoir fini avec moi, je redevins cette espèce de faiseur de miracles, cet "Edward aux mains d'argent" qui taillait les arbustes au cordeau, disciplinait les tuyaux et ressuscitait les eaux.
Pendant plusieurs semaines, je retournai la terre et la moitié du ciel pour trouver une issue acceptable à cette situation. Je fis le compte de mes économies et envisageai de contracter un emprunt en vue de remettre Johanes à flot. Mais les voies d'eau étaient trop importantes pour que mes maigres pinoches parviennent à colmater les brèches.
depuis cette journée au bord du lac, elle est devenue une part de ma chair, je la porte en moi, elle vit, elle pense, bouge dans mon coeur, et sa mort n'y a rien changé.
Tu sais combien ils se sont faits siphonner, les retraités américains, avec leurs trucs de pension?(...)2 000 milliards de dollars.(...) Tu mets une claque à un fils de pute qui vraiment le mérite, tu vas direct au trou pour deux ans. Les autres, ils te ratissent le casino, filent le monde au tapis et après, ils s'arrachent tranquille à Acapulco où ils s'aspirent des putains de lignes.
J’aime la géographie des voyages, celle que l’on traverse à pied, à hauteur d’homme, instruit par les déclivités, la fatigue des jambes et le caprice des cieux. Beaucoup moins celle des livres enluminés de graphes et de data.
Comment penser librement à l’ombre d’une chapelle ?
Les gens qui travaillent s’ennuient quand ils ne travaillent pas. Les gens qui ne travaillent pas ne s’ennuient jamais.
Ma mère, que j'avais prévenue, avait fait le voyage. Fausse veuve élégante (...) C'était comme évoquer avec une tante éloignée la disparition d'un vieil ami commun. Il n'y avait plus de papa, plus de maman, plus d'enfant, seulement deux adultes qui marchaient parmi les tombes en se remémorant la mort d'un troisième autrefois familier (...) (p. 137)