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4,02

sur 425 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un prologue en trois parties, trois moments clé de l'intrigue que l'auteure nous dévoile et parmi lesquels on peine à comprendre le lien. Une intrigue qui s'étale sur plusieurs années. le temps nécessaire pour construire une sombre machination.

Thomas, Louise et le reste de la PJ vont enquêter sur cette sombre affaire. Un nombre de victimes dingue. Une orchestration fine qui captive le lecteur, le mène et le surprend sur le final. Ici on ne sait pas d'où vient le mal et lorsqu'on croit le comprendre, on est encore loin d'avoir tout découvert.

Un sujet principal fort qui interpelle tant il est malheureusement trop présent dans notre société actuelle. Il touchera de près les victimes mais également les enquêteurs. L'auteure dénonce les inaptitudes, la non empathie, la non assistance qui pousse à la vengeance. Une vengeance qui prend ici des proportions inimaginables.
Il nous faut attendre les trois derniers chapitres pour enfin comprendre d'où est né le mal et de quel manière il a imaginé et mis en oeuvre sa terrible vengeance. Une excellente lecture.
Lien : https://mespassionsmesenvies..
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Encore une fois, Chrystel Duchamp sait me surprendre et me mener par le bout du nez jusqu'à la dernière page ! Bravo ! Je n'ai rien senti, rien vu venir, ce que je sais c'est que j'ai totalement adhéré à cette histoire et que pas une seule seconde je n'ai eu envie de quitter cette histoire… pourtant bien sordide.

Se plonger dans l'univers de Chrystel Duchamp, c'est accepter d'être en apnée, sans possibilité de sortir la tête de l'eau – sous peine qu'on nous appuie sur la tête pour aller encore plus profond ! – pendant plus de trois cent pages ! C'est addictif, dès qu'on entre dans l'univers de l'auteure, on n'a plus envie d'en sortir et on veut absolument connaître le fin mot de cette histoire !

Je trouve que, dans ce nouveau thriller, Chrystel Duchamp prend encore plus d'assurance car elle sort des sentiers battus et met en scène une histoire plus complexe que d'habitude, elle pousse le vice et nous emmène dans une enquête complétement dingue où vont s'enchainer les fausses pistes, les contre-sens… Un véritable page-turner, au sens noble du terme ! Je ne peux pas en dire trop sans prendre le risque de vous dévoiler cette histoire captivante et je préfère vous mettre l'eau à la bouche pour que vous alliez chez votre libraire…

Sans nul doute, Chrystel Duchamp est une des voix du polar français incontournable et elle a désormais tout d'une grande ! C'est, pour moi, le livre de la maturité, celui où l'on sent une auteure en pleine confiance sur son écriture et son talent ! Je n'ai qu'une chose à dire : vivement le prochain !
Lien : https://ogrimoire.com/2022/0..
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Pour son troisième roman, l'auteure nous entraîne dans un polar tout se qu'il y a de plus captivant. L'action se déroule à Lyon et c'est le commandant Thomas Missot qui va devoir résoudre l'énigme de la disparition d'Esther, signalée par sa soeur Anaïs, puis le meurtre rituel d'autres jeunes femmes, retrouvées pendues, le crane rasé et la langue coupée. Une enquête qui s'avère complexe et possède de multiple ramifications. J'ai vraiment appréciée les différentes thématiques abordées dans ce polar et qui sont d'une actualité criante. Pour point commun, on retrouve la violence sous de multiples formes, qu'elle soit conjugale, sexuelle, physique ou psychologique, faisant des victimes autant chez les femmes que chez les enfants. Un tueur en série est à l'oeuvre dans la région et l'enquête va s'étaler sur plusieurs années. Lentement un plan élaboré par un cerveau malade commence à voir le jour. Une fois encore, on se laisse happer par cette intrigue brillante et bien amenée qui nous fait réfléchir sur la place des hommes et des femme. J'ai aussi aimé que plusieurs événements viennent en superposition, c'est dense et il y a beaucoup d'informations à traiter mais du coup cela en devient passionnant. Une grande part du roman est consacrée aussi à ce que vivent les personnages dans leur vie privée et la relation père/fille de Thomas et Léa était touchante au delà de tout. Suivre l'évolution de l'auteure au fil de ses romans reste un privilège et je dois dire que celui-ci est le plus aboutit. On sent tout de suite le gros travail de recherche derrière les lignes, tant sur les données scientifiques que sur un fait divers qui a bouleverser la France dans les années en 1951. de quoi passer un excellent moment avec des personnages attachants, un thriller comme je les aime. Bonne lecture.

Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Un prologue en 3 actes, sur 3 années successives : début 2018, Anaïs fait appel à son ami Thomas, commandant de police, persuadée que sa soeur Esther a été enlevée : l'appartement laissé sens dessus-dessous, le chat laissé à l'abandon, le sac à mains resté là en sont les signes…Treize mois plus tard, un jeune homme passionné d'urbex se rend dans une usine désaffectée. Il y trouve le corps d'une femme pendue. L'autopsie révèle qu'on lui a coupé la langue, et qu'il s'agit d'une femme disparue un an auparavant… En janvier 2020, dans un village, un vieil homme, veuf depuis quatre ans, a des hallucinations : son épouse Teresa est revenue..
Le déroulement de l'intrigue suit au fur et à mesure ces trois pistes, que Chrystel Duchamp a conçu comme des pièces de puzzle, qui vont s'imbriquer progressivement. J'avais découvert l'auteure l'an dernier avec « le Sang des Belasko » et savais que son art ne réside pas dans un rythme effréné, mais dans une construction lente, qui retient le lecteur dans ses filets. Encore une fois, je suis bluffée par la maîtrise dont elle fait preuve, pour jouer avec nos nerfs… Jusqu'à la fin, l'enquête nous maintient en haleine. le dénouement, qui pose finalement beaucoup de questions actuelles, m'a toutefois laissée un peu dubitative… Mais c'est vraiment top !!!
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🤸 une lecture qui va prendre possession de vous voici #delivrenousdumal un polar intense et difficile à oublier.
troisième roman que je lis de Chrystel Duchamp et je ne me lasse pas. Totalement différent des précédents, cette fois elle s'attaque à un sujet délicat et met en lumière la femme avec une grand F.

Avec une poigne de fer dans un gant de velours elle dénonce un fait sociétal grave qu'il faut prendre en considération. Ici elle parle d'un débordement inimaginable, un meurtrier multi récidiviste que l'on pourrait presque comprendre. Cela fait peur et c'est divinement bien écrit.

L'enquête se structure sur trois années, de 2018 à 2020 et s'étoffe de plusieurs mystères. Nous nous doutons que quelques chose les lient mais il faudra aller au bout de la lecture pour tout assembler.
La soeur d'Anais Malori, Esther, a disparu en laissant une piste très étrange qui s'arrête pile dans une usine désaffectée.

Et puis il y a l'histoire personnelle de Thomas divorcé et en conflit avec sa fille Léa qui se meurt chaque jour davantage en luttant contre une terrible maladie : l'anorexie.

Je ne vous en dis pas plus ici, un peu plus sur mon blog #happymandapassions mais le mieux est de le dévorer.
Lien : https://laliseuseheureuse.bl..
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Ça faisait longtemps que je voulais découvrir la plume de Chrystel Duchamp, c'est maintenant chose faite avec le très bon « délivre-nous du mal ».
Tout commence par trois prologues qui se déroulent tous à un an d'intervalle et qui à première vue n'ont rien en commun, enfin en apparence parce qu'on se doute bien que d'une manière ou d'une autre, tout va finir par se rejoindre.
Puis vient la première partie, où l'on rencontre avec Thomas Missot, commandant à la P.J, divorcée et qui s'inquiète pour sa fille qui a un comportement étrange ces derniers temps. Lorsque son amie Anaïs, une amie vient lui demander de l'aide car sa soeur Esther a disparu depuis une semaine. Malgré ses soucis personnels et sa charge de travail, Thomas n'hésite pas très longtemps. Si au départ, il pense à une simple disparition volontaire, très vite, il va faire face à ce qui sera surement sa plus grosse enquête. Un enquêteur que j'ai beaucoup aimé et pour lequel, j'ai ressenti énormément d'empathie, car sa vie professionnelle mais surtout personnelle vont être mises à rude épreuve.
Au début de ma lecture, j'ai eu du mal à m'y retrouver dans les dates, il fallait que je fasse machine arrière pour savoir à quel prologue, la scène décrite faisait référence. Mais ça n'a pas duré longtemps car une fois, happée par l'intrigue, on s'y retrouve facilement.
Au cours de ma lecture, j'ai imaginé toute sorte de dénouement, je n'ai pas ne serait-ce qu'effleuré la vérité, car elle est surprenante avec pour fond, un thème tristement d'actualité… D'ailleurs les statistiques présentes donnent froids dans le dos… je ne m'attendais vraiment pas à ça et c'est une belle surprise.
Addictif avec un rythme soutenu, c'est avec plaisir que j'ai découvert la plume ciselée de l'auteur et son intrigue complexe qui lorsqu'elle se dévoile ne peut laisser insensible !
En résumé : un excellent polar que je ne peux que vous conseiller, pour ma part, je ne devrais pas tarder à découvrir « le sang des Belasko » qui m'attend en Pal.

Lien : https://onparlelecture.wordp..
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L'envie de lire un thriller me dévorait depuis quelque temps. Aussi, à force de voir passer vos publications sur le dernier Chrystel Duchamp, c'est ce roman que j'ai choisi pour calmer mon appétit. Résultat : je suis joyeusement repu !

Février 2018 : une jeune femme, Esther, disparaît subitement. Une enquête est ouverte, mais très vite, la police tourne en rond. Pas De trace de la disparue.
Quelques mois plus tard, une seconde femme s'évanouit. Puis un corps est découvert, langue sectionnée et cheveux rasés, dans une usine désaffectée. L'oeuvre d'un sadique, sans doute. le mystère s'épaissit, mais les enquêteurs n'ont pas le temps de souffler, et pour cause : les disparitions s'enchaînent à vitesse grand V.

Le roman possède les qualités d'un bon thriller. Suspense et noirceur y ont la part belle, au plus grand plaisir des amateurs. le petit (gros) plus de ce livre ? Son fond. Car si l'histoire est alléchante par sa forme, elle n'est pas creuse pour autant : ici, le sang n'est pas versé gratuitement, mais au nom des femmes. du début à la fin, le livre est irrigué d'un féminisme assumé qui fonde l'intrigue et lui donne sa consistance.

Une superbe découverte qui sera suivie d'autres belles lectures, car j'ai déjà commandé les autres romans le Chrystel !

Lisez « Délivre-nous du mal » et régalez-vous. Bon appétit !
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Depuis quelques années maintenant, je suis assidument les sorties de Chrystel Duchamp. J'avais adoré L'Art du meurtre ainsi que le Sang des Belasko, alors Délivre-nous du Mal était très attendu, d'autant que vous l'aurez remarqué, j'ai beaucoup moins de temps pour lire, l'équilibre travail, bébé, lecture étant encore précaire. C'est un roman que j'ai lu avec deux amies, Mylène (qui n'a pas encore terminé et dont j'attends les impressions avec impatience) et Clémence du blog YouCanRead dont vous trouverez l'avis ici.

Ce roman nous présente une enquête qui s'étire sur plusieurs années : en 2018, Anaïs demande de l'aide à Thomas Missot, commandant à la PJ de Lyon ; sa soeur a disparu, elle a été enlevée, selon elle. L'enquête s'enlise, aucune preuve n'aiguillonne la police, mais un jour un corps est découvert : crâne rasé, langue coupée. Puis un deuxième corps apparaît. Thomas comprend qu'un tueur en série sévit mais ce qu'il ignore, c'est qu'il n'entrevoit que la face émergée de l'iceberg.

Avec ce roman, Chrystel Duchamp parvient à nous entraîner dans un univers bien différent des deux précédents et c'est très appréciable. le lecteur n'a pas d'impression de déjà vu car la structure est ici totalement inattendue. Trois prologues, présentant trois scènes très distinctes, trois moments différents aiguisent notre curiosité, d'autant que rien ne semble les relier en apparence. Cela nous amène donc à nous poser mille et une questions et à attaquer la suite avec appétit. Dans le corps du roman, trois parties font avancer le roman et apportent des éclairages sur les prologues, jusqu'à ce que nous arrivions au bout du voyage et que nous puissions relier tous les fils. Il y a donc un étrange mécanisme qui se met en place chez le lecteur : une sorte de frustration teintée d'envie. Nous avançons et en même temps, nous avons l'impression de stagner, nous en découvrons plus, mais comme les enquêteurs, nous avons le sentiment de nous enliser et de juxtaposer des éléments sans lien les uns avec les autres… jusqu'à ce que cela s'éclaire ! Et quel plaisir alors de comprendre les liens! En effet, la mécanique qui se met en place ici est étonnante et très originale. J'ai adoré avoir les révélations de la dernière partie : comprendre les tenants et les aboutissants, voir la victime devenir bourreau, voir l'oie blanche naïve se rebeller, comprendre les indices disséminés au fil des pages. Dans ce roman, il y a des choses glaçantes : nous voyons comment l'être peut perdre pied, comment nous pouvons baisser la garde et nous faire duper lorsque la souffrance est trop grande et que quelqu'un semble nous apporter le réconfort espéré, nous voyons comment les résistances de chacun peuvent être balayées suite à un traumatisme, nous sentons affleurer la question des fêlures cachées que l'entourage de soupçonne pas. Ici la question entre l'être et le paraître transparaît : connaissons- nous vraiment nos proches, savons- nous si bien que cela ce qu'ils traversent ? Cela se double de la question de la résistance personnelle : à quel moment l'être se fissure-t-il faute de pouvoir encaisser ? à quel moment un sursaut de conscience nous étreint lorsqu'on nous pousse à faire quelque chose de tendancieux ou de criminel? Finalement, ce roman parle aussi de notre humanité dans toute sa complexité, du degré de résilience de l'être humain.

La chute du roman est magistrale : j'ai été bluffée par le danger qui plane encore alors que nous terminons le roman ; si le coupable est démasqué, son oeuvre a déclenché une mécanique aussi sinistre qu'inquiétante. le criminel est un être complexe à la fois humain et inhumain : c'est un être brisé par la vie qui s'est façonné une coquille si dure, si impénétrable que le retour en arrière n'est plus possible. Il laisse au lecteur une saveur complexe en bouche : le goût du gâchis, le goût de la souffrance mais aussi le goût de la démesure poussée à son paroxysme. Ce personnage a sombré et emporte dans son naufrage quantité d'autres personnes tout en apportant l'illusion du réconfort. C'est assez terrifiant en soi.

Les personnages sont intéressants et portent bien le récit. le duo d'enquêteur est prometteur, même si le commandant Thomas Missot est une figure de policier classique : le flic qui se dévoue corps et âme à son métier et sacrifie sa vie de famille. J'ai apprécié son humanité surtout. L'inquiétude qu'il a pour sa fille n'a d'égal que les oeillères de son ex-femme. Il fait figure de papa attentif, là où la maman me paraît d'un détachement étrange. J'ai beaucoup aimé cette facette de l'enquêteur qui reste un peu moins fréquente dans les récits.

Si dans l'ensemble, j'ai beaucoup aimé, j'ai malgré tout quelques bémols. Sur la fin du roman, il y a des dialogues qui m'ont paru moins convaincants, notamment le récit fait par la fille du commandant de la PJ. Il y avait quelque chose de trop adulte, de trop distancié, de trop extérieur dans sa manière de raconter. le récit fait ne m'aurait pas titillée s'il avait été fait par un narrateur externe par exemple, c'est bien la question du point de vue adopté qui ici a chatouillé mes yeux et mes oreilles. de plus, dans la fin de son roman, l'autrice relie la fiction et le réel en mentionnant des faits vrais et notamment des statistiques concernant les victimes de violences conjugales ou les victimes de violences sexuelles. En soi, c'est intéressant car par le détour de la fiction, cela ramène le lecteur a des considérations sociétales cruciales; mais en même temps, il y a quelque chose de scolaire dans la manière dont c'est fait, et j'ai trouvé que cela rompait un peu le charme du récit, en brisant la fluidité de l'oeuvre.

Ainsi, Délivre-nous du mal est un roman addictif et incisif car, en filigrane, il nous questionne sur l'être humain. Il nous étonne par son tempo et sa structure singuliers, nous emporte sur les traces d'un criminel aux projets déroutants et effrayants par sa folie et sa démesure. Pour autant, ce n'est pas un coup de coeur car ma lecture a été moins fluide que d'ordinaire. J'attends maintenant le prochain roman de Chrystel Duchamp pour savoir où elle nous mènera car nul doute qu'elle saura encore nous surprendre là où nous ne l'attendons pas.
Lien : https://lesreveriesdisis.com..
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Si je ne lis pas beaucoup de thrillers, c'est un genre qui me plaît beaucoup malgré tout…
Et cet ouvrage… Il m'a captivée.
Suspense, ambiance angoissante, interrogations multiples. En bref, ce qu'on attend d'un bon thriller !

Je n'ai rien vu venir, je me suis juste laissée embarquée dans cette histoire, dans cette enquête et j'ai été complètement séduite et surprise.

Au delà de l'investigation en elle même, j'ai trouvé très intéressantes les différentes thématiques abordées. J'ai apprécié que ce récit regorge de données scientifiques et s'appuie aussi sur des faits réels.

J'ai beaucoup aimé la construction de cette histoire.
La plume de l'autrice donne du rythme au roman, le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer !

Une jolie découverte donc qui me donne envie de m'intéresser aux autres ouvrages de Chrystel Duchamp!
Lien : https://entredeuxpagesfr.wor..
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Ce ressenti lecture va m'être quelque peu difficile.
j'aime l'autrice et ses mots. J'adhère à la cause principale de ce roman : lutter contre les violences faites aux femmes mais j'ai des bémols que j'aurai aimé ne pas avoir.

Revenons un peu sur l'histoire que nous propose Chrystel Duchamp.
Thomas est commandant à la PJ de Lyon et reçoit un appel désespéré d'une de ses amies autrice dont la soeur a disparu ; elle ne peut croire en une disparition volontaire. Bien que sceptique, il accepte de faire appel à Louise en charge des disparitions et qui fut un temps son bras droit.
Bien vite Louise sceptique se trouve débordée par la disparition de la fille d'un préfet. Deux jeunes femmes adultes disparaissent en peu de temps.
Puis un cadavre de femme est retrouvé par un jeune pendant un urbex : la tête rasée, vêtue de violet, elle a la langue coupée et cautherisee et une paire de ciseaux portant son sang et ses empreintes dans la poche. La femme se serait pendue.
Ce qui fait tilt c'est que cette femme est la fille du préfet disparue, retrouvée sur le site où la soeur d'Anais, Esther, a été vu la dernière fois.
puis ce sont 2, 3 et 4 cadavres qu'on retrouve dont celui d Esther toutes rasees, vêtues de violet et la langue coupée.

Ces victimes ont un point commun : avant leurs morts elles avaient toutes subies des violences et la Justice n avait pas été à la hauteur pour celles qui avaient osé porter plainte.

Alors que depuis un an, l'enquête piétine, la commissaire confie à Thomas une affaire particulière : dans le village d'Oingt une hystérie collective s'est emparé du village conduisant à des suicidés, mutilations, meurtres... en cause l'ergot de seigle !

Thomas reçoit alors un appel une nouvelle femme rasee, la langue tranchée et vêtue de violet a été retrouvée mais elle a survécu et est à l'hôpital.
Alors qu'il s'apprête à abandonner ces collègues sur l affaire de l ergot de seigle, Anais apporte quelques effets personnels d Esther à Thomas dont un petit livre anonyme violet nommé le mal des Ardents (là encore un lien avec l empoisonnement à l'ergot de seigle). Thomas envisage alors un lien entre les 2 affaires qui se confirmé lors de sa visite à l'hôpital à la survivante et la réaction de terreur de cette dernière.

Ne comptez pas sur moi pour vous en dire plus, j'en ai déjà dit beaucoup, je vous laisse découvrir par vous même cette histoire et vous souhaite bonne lecture.

Tstt comment ça tu pars sans donner ton bémol ?
oups alors je citerai l'autrice et son personnage Thomas pour clôturer la chronique " Il était persuadé que le combat contre les hommes- ceux qui battaient, violaient, tuaient - ne pouvait être gagné que par l'union des deux sexes. Qu'ensemble ils pouvaient se dresser contre les monstres de cette planète"
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