L'embouchure du Mississipy

Deuxième volet des aventures de Guillaume de Lautaret, L'embouchure du Mississipy, se déroule quelques mois après Les nuits du chat botté. le jeune procureur attend sa prochaine affectation et continue de filer le parfait amour avec Delphine d'Orbelet, tout du moins jusqu'à l'embastillement de Madame d'Orbelet, sur ordre express du roi, sans motif. Guillaume de Lautaret comprend vite que la raison de cette mise aux fers est liée au père de la jeune femme, disparu en Amérique, lors d'une expédition, une quinzaine d'années auparavant.

Un excellent roman d'aventures et de cape et d'épée, qui nous entraine dans un passionnant voyage vers l'Amérique, et plus précisément la Louisiane.
On ne s'ennuie nullement durant les 300 pages, tant le récit est mené tambour battant.
Un excellent moment de lecture qui m'a parfois rappelé les merveilleux romans « historiques » de Jean Christophe Rufin.

Intéressante évocation de la Louisiane tout juste colonisée, de l'importance de la conquête de ce fleuve, principal moyen de traverser l'Amérique à cette époque, avec tous les enjeux que cela représente. Duchon-Doris joue avec le mystère qui entoure la mort de Cavelier de la Salle et emmène ses deux héros dans ce nouveau monde, sa nature hostile & ses autochtones farouches. Sans oublier un fantôme...
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Si les Nuits blanches du Chat Botté m'avait laissé une impression un peu mitigée, cette suite est un délice en tous points. Impeccable mélange d'énigme, d'histoire et d'aventure, elle entraîne son lecteur dans un voyage passionnant à la suite des premiers colons de Louisiane, avec son lot de jésuites ambigus, d'aventuriers audacieux, d'indiens étranges et d'ambitions contrariées. Sans compter le trésor perdu dans les bayous et le fantôme insistant d'un disparu ! On peut regretter, oui, qu'une partie du mystère ne soit pas bien difficile à résoudre, mais le paysage est trop beau et l'ambiance trop captivante pour qu'on s'attarde à ce petit défaut.
L'écriture, je trouve, fonctionne ici beaucoup mieux que dans le premier volume. Peut-être parce que je m'y suis habituée, ou y étais plus réceptive à cette nouvelle lecture ? L'auteur, en tout cas, m'a semblé un peu moins chercher ses effets et les réussir d'autant plus, tissant un récit dont la sensualité s'accorde à merveille au contexte.

A conseiller très vivement à tous les amateurs d'explorations historiques !
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Il me semble avoir lu le premier de la série il y a une bonne douzaine d'années, l'avoir abandonné après l'avoir classé dans la catégorie Angélique, marquise des anges, bis repetita. Bon celui-ci je l'ai lu jusqu'au bout parce que le contexte historique, les expéditions françaises le long du Mississipi, m'intéresse. Une intrigue bien mince, quelques péripéties, une bonne dose d'érotisme... et ça marche. Un livre idéal par temps de canicule, le cul sur une chaise longue, un verre de quelque chose de bon à la main. Ce genre d'ouvrage a le mérite de ne pas provoquer de cauchemar ou d'hypertension. Côté écriture, ça va, ça vient mais ça fonctionne. Pourquoi cette note juste à la limite de la ligne de partage des eaux ? Parce que je l'ai lu jusqu'au bout, parce que j'ai trouvé la scène de mariage finale surréaliste et parce qu'en matière de roman historique je suis plutôt bon public (tant que l'auteur ou l'autrice ne versent pas dans le sado-maso permanent). Chiche que je lis le troisième ?

Premier opus que je lis de l'auteur, et je dois dire que je n'ai pas été convaincue.

Au début, certes, j'ai tout de suite été happée par l'écriture et l'intrigue, l'emprisonnement de cette pauvre femme sans raison. Et puis, le livre m'a perdue en cours de route. Quelques fautes (le Louvre visible de Versailles, je veux bien, mais quelle vue !), quelques maladresses dans les tournures de phrases, une intrigue un peu simplette, des personnages sans beaucoup d'épaisseur.

Mais il faut reconnaître que le fond historique est quand même sympa et l'atmosphère bien racontée.

Deuxième volet des aventures de Guillaume de Lautaret, L'embouchure du Mississipy, se déroule quelques mois après Les nuits du chat botté. le jeune procureur attend sa prochaine affectation et continue de filer le parfait amour avec Delphine d'Orbelet, tout du moins jusqu'à l'embastillement de Madame d'Orbelet, sur ordre express du roi, sans motif. Guillaume de Lautaret comprend vite que la raison de cette mise aux fers est liée au père de la jeune femme, disparu en Amérique, lors d'une expédition, une quinzaine d'années auparavant.
Si le premier volet m'avait laissé un goût mitigé, cette histoire-ci est un régal d'aventures et de cape et d'épée, qui nous entraine dans un passionnant voyage vers l'Amérique, et plus précisément la Louisiane
Il y a du mystère, des intrigues et des complots, un trésor convoité par les jésuites : rien de ce qui fait le sel du roman d'aventure n'est oublié. C'est un roman bien documenté, divertissant et intelligent, j'y ai pour ma part appris beaucoup de choses, je vous le conseille.
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