«L'homme idéal existe et il est québécois» pousse à son paroxysme le roman d'aérogare mal fichu.
Je m'attendais à un petit roman détaillant de façon humoristique les torts et vertus de l'homo quebecensis, mais à part le délire verbal à la
San Antonio de l'auteure et son usage pour le moins singulier du lexique québécois, le propos est mince, très mince.
A-t-elle même déjà mis les pieds au Québec? A-t-elle simlement attrapé un lexique du français québécois et glâné au hasard, pour s'en donner à coeur joie, toute une panoplie d'expressions rares ou ringardes, d'archaïsmes et de régionalismes. Certaines expressions sont bien sûre courantes, mais elles ne sont généralement pas émises par une seule et même personne au cours d'une petite semaine.
Personne ne parle comme ça!
J'aimerais bien rencontrer un seul Québécois correspondant de la sorte aux clichés d'usage. Sauf peut être dans sa déclaration ultime de «Je ne suis pas prêt.»
Et maintenant que notre indécrottable nunuche en a fini avec l'accent québécois, voila-t-y pas qu'elle s'attaque maintenant à l'accent «pelche» (lire belge). À suivre avec «L'Homme idéal existe, il est belge».