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3,02

sur 307 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
- Ah bon , l'homme idéal est Québécois ?
M......! On m'aurait menti ? L'homme idéal n'est pas le french -lover ?
Et puis d'abord , "On nous cache tout , on nous dit rien "!
Et qu'est ce que je fais moi, avec mon homme idéal , je le remet en magasin ? Je vais au Québec "magasiner" un nouvel homme de ma vie ?

_ Attend , attend , "jeune Padawan " , lis le roman jusqu'au bout , jusqu'à la dernière ligne , et tu auras la réponse ...

Une jeune trentenaire parisienne , rencontre un soir dans une galerie un beau spécimen de mâle Québécois , artiste -peintre de son état . C'est le coup de foudre , malheureusement entaché par le retour du prince Charmant dans son pays d'origine . Qu'à cela ne tienne , il lui offre un billet d'avion et l'invite une semaine au pays de "la reine des neiges ".
Une semaine d'intimité, sans se connaître plus que ça , ce n'est pas évident ... et là , c'est le choc des cultures !
Diane Ducret nous embarque dans un voyage jubilatoire où la langue française est bousculée , où les mots ne veulent pas dire pareil des 2 cotés de l'Atlantique .
C'est hyper marrant , les répliques fusent à 100 à l'heure . Ce livre est bourré d'énergie et assez "cash" aussi parfois .
Elle nous embarque là où les codes ne sont pas identiques : la parisienne bobo ne réagit pas à l'identique de la Québécoise, face à une ex , à un dîner , etc...

Il apparaît que les Québécois sont plus simples et plus gentils que les Français , qu'il y fait vraiment très froid , que la nature est assez présente dans leur quotidien .
Comme notre trentenaire, je n'ai pas tout compris dans les expressions , mais ça rajoute du charme ...
Je ne m'attendais pas à la toute dernière phrase finale ... (mais ça , c'est la" French-touch" ! ) .
Cela présage -t-il d'une suite ? Je dirais que tout est "open"...( pas vraiment la fin classique des comédies romantiques, je vous aurai prévenues ...)
Des propositions d'adaptation cinématographique ont été faites à Diane Ducret , on a hâte d'en savoir plus.
Bon , faut que j'arrête de "jaser" , je suis trop bavarde ...
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Un petit roman qui est venu à point nommé dans ma PAL car j'avais besoin de légèreté et de rire. J'ai bien aimé suivre la quête de l'homme idéal de la narratrice, les situations cocasses, gênantes et improbables qu'elle vit lorsqu'elle se met en tête de traverser l'Atlantique pour retrouver son prince charmant. Avant ça elle en a connu des « connards » (c'est elle qui le dit), elle nous confie d'ailleurs qu'il y a des variétés et des nuances parmi les connards.

J'ai adoré les expressions québécoises qui sont drôles et originales et sources de quiproquos assez croustillants. Cette comédie romantique égaiera les soirées d'hiver et les après-midi pluvieux. L'auteur sympathique et un talent de conteuse savoureux. Les titres des chapitres annoncent la couleur et sont hilarants. Elle a réussi à nous faire passer le message sur les français qui sont bien plus compliqués que leurs homologues canadiens. J'aime la bienveillance qu'il y a de la part de l'auteur car bien qu'elle nous fasse rire avec les expressions imagées et surprenantes des canadiens ainsi que leur accent elle nous montre à quel point ils sont empathiques, ont la joie de vivre, de l'humour et de la bonhomie.

Un moment de lecture détente, drôle et divertissante que je ne regrette pas. Diane Ducret a vraiment bien des talents, je l'avais adoré dans ces précédents livres sur les femmes de dictateurs et la chair interdite et là la magie opère encore.

VERDICT
Un livre drôle que je conseille en cas de déprime, de coup de blues, coup de mou ou tout simplement pour se divertir et passer quelques heures de franches rigolades. C'est bientôt Noël alors si vous avez dans votre entourage quelqu'un qui ne va pas très bien cela peut être un remède sympa .
Lien : https://revezlivres.wordpres..
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Originaire du pays basque, avant de se retrouver dans un grand magasin canadien, , flanqué d'un gamin de cinq ans et se son craquant papa, notre héroïne a d'abord dû s'acclimater aux moeurs des mâles parisiens, moeurs qu'elle dissèque avec une mordante ironie.
C'est dire si elle est méfiante dans la Belle Province, mais en même temps fort attirée par cet indigène si pittoresque qui lui conseille paisiblement ""-Faut pas ma beauté, t'excite pas le poil des jambes, ça va bien se passer", ce qui est , ma foi fort déroutant, limite insultant. Rassurez-vous cela signifie juste qu'il ne faut pas stresser.
Anne Ducret joue à fond des situations comiques générées par les idiosyncrasies québécoises, tant dans le langage que dans le mode de vie, et c'est très plaisant. Son récit est enjoué et joue avec bonheur des codes du genre, mais avec beaucoup de fraîcheur. Une lecture très plaisante qui se savoure comme un bonbon.
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Dans « L'homme idéal existe. Il est québécois. », nous suivons les péripéties amoureuses d'une parisienne trentenaire. Déçue par ses multiples choix en amour, elle jette son dévolu sur un québécois, alors qu'elle se retrouve un peu par hasard à contempler ses oeuvres.
Peintre, charmant, drôle, il lui propose de partir avec elle au Canada pour une semaine.
Ni une ni deux, elle prend l'avion pour le rejoindre.
Loin de l'image de rêve, notre héroïne va découvrir que son ‘prince charmant' a des expressions bien particulières, une ex, mais aussi un enfant !

Autant vous dire qu'à la lecture du résumé, je me suis dit immédiatement que ce livre était fait pour moi.
Après avoir enchaîné des lectures sérieuses et plutôt longues, je n'avais qu'une envie : lire une histoire fraîche, sans prise de tête.
Pari réussi avec « L'homme idéal existe. Il est québécois. » !

Ce n'était pourtant pas gagné.
En effet, dès les premières pages, nous nous retrouvons au Canada avec notre héroïne. Et nous sommes autant perdus qu'elle ! Les expressions québécoises s'enchaînent et nous font littéralement perdre la tête.
J'avoue, j'ai eu peur.
Heureusement, dès le chapitre suivant, Diane DUCRET rembobine la cassette et nous ramène dans le passé, là où tout à commencer. Dès lors, nous suivons la fameuse rencontre entre notre parisienne et le fameux québécois, nous suivons leurs aventures et l'évolution de leur relation.

Le rythme du récit est plutôt rapide.
Nous ne sommes pas vraiment avec une histoire suivant un rythme parfaitement linéaire.
A l'instar d'un journal intime, les chapitres séparent des évènements marquants que notre héroïne va vivre aux côtés de son homme. « Être prête à s'envoyer en l'air », « Conquérir son trône », Consommer local », les titres des chapitres sont tout simplement à l'image de ce livre : poilants !
Préparez-vous à rigoler de chaque situation dans laquelle va se retrouver notre héroïne. le plus amusant dans tout cela est que l'on se retrouve dans pas mal de situations dans lesquelles notre héroïne se trouve.

Le style de l'auteur est vraiment sympa.
Son écriture est fluide et chaque mot est parfaitement choisi. Elle maîtrise parfaitement l'humour et l'autodérision. Nous ne pouvons qu'être conquis.

Notre héroïne ( suis-je la seule à ne pas avoir trouvé son nom dans le roman ? ) est drôle à souhait. D'apparence coquette et polie, elle révèle au monde entier le vrai visage des femmes : nous ne sommes pas nés dans des draps de soie rose à paillettes ! J'ai adoré lire ses aventures et rigoler de chacune de ses mésaventures.
Notre québécois est charmant et amusant également. Il n'est absolument pas prise de tête et se révèle au fur et à mesure des pages.


La fin m'a un peu surprise. Je ne m'attendais pas à cela.. Je suis d'ailleurs un peu déçue de terminer sur cette note-là.



En conclusion, « L'homme idéal existe. Il est québécois. » est le journal intime bourré d'humour et d'autodérision d'une trentenaire parisienne. Diane DUCRET réussi son pari de nous faire rire et passer un bon moment avec son histoire, qui est peut-être réellement la sienne.
« L'homme idéal existe. Il est québécois. » est clairement « le Journal intime de Georgia Nicolson » pour adultes !




Un livre à lire pour ceux qui veulent passer un bon moment de détente tout en lisant une romance.
Lien : http://lectrice-lambda.blogs..
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Que dire sur ce livre à part : Lisez-le ! C'est un super petit livre de moins de 200 pages, qui se lit très bien et qui fait vraiment du bien au moral tant il est hilarant et plein d'humour.

C'est l'histoire d'une jeune femme qui, après certains déboires en amour auprès de français pur souche, rencontre un homme avec qui le courant passe vraiment bien.
Seul hic,  il est québécois. Enfin, ça, c'est pas le hic, ce qui l'est s'est qu'il vit au Canada ! A huit heures d'avion et encore quelques kilomètres de voiture de là où notre protagoniste vit.
Et comment résister à la tentation de le rejoindre lorsqu'il lui propose une semaine à ses côtés... mais aussi aux côtés de son garçon de 5 ans, de ses amis voisins, des matchs de hockey, de son ex et d'un langage français qui n'a plus rien à voir avec le français qu'elle connait.
Et bien la jeune femme n'a pas fini d'en apprendre sur son "chum" et le Canada et vous, vous n'avez pas fini de rire !

Ce livre est un booster d'humeur, rien de tel pour vous remettre d'aplomb après une longue journée de travail ou simplement pour passer un bon moment.

Evidemment, je n'ai pas compris toutes les expressions canadienne (ou Québécoises ?) mais je pense que c'est justement ça qui a fait que j'ai beaucoup ri car j'ai pu me mettre dans la peau de la protagoniste. Pour ma part, je connais/comprends beaucoup d'expressions canadienne mais ce n'est pas gênant, c'est même drôle.

Avec ce livre, il ne faut pas vous attendre à être ébloui, car certes, c'est un très bon livre mais ce n'est pas non plus l'histoire du siècle. C'est un livre qui fait du bien, qu'il faut prendre à la légère et avec, au minimum, un second (voir un troisième) degrés.

S'il y a un point que je n'ai pas apprécié, c'est la fin. Je trouve que ça reste trop ouvert, on peut se poser milles questions sur le déroulement final et je trouve que ça se termine trop vite, on attend depuis le début de savoir comment ça va se finir et finalement, j'ai été déçue du final.

La plume de l'auteur est vraiment fluide et agréable. le vocabulaire est simple et facile à comprendre et bien qu'il y ait des expressions spécifiques au Canada, c'est franchement facile à lire et même si on ne comprend pas tout, c'est n'est pas un problème car on se retrouve dans la même situation que la jeune femme que nous suivons et c'est d'autant plus drôle.
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Une jeune femme française s'entiche d'un Québecois qui l'invite chez lui pour passer 1 semaine dans le Grand Nord. Elle va affronter sa peur de l'avion ainsi que celle d'une relation sentimentale. Arrivée là bas, c'est le choc!! Culturel, météorologique... le Québecois est super gentil, attentionné, prêt à tout pour combler sa nouvelle French lover.. Franchement un mec comme cela, j'en veux un tout de suite!!!!!!!!! Mais seul défaut de ce Apollon: il s'exprime en québecois, langue inconnue par notre dulcinée... Quiproquos en série.....
Livre loufoque où on ne comprend pas tout à moins de pratiquer couramment le québecois... Gabriel est un Dieu sur terre et vous fera saliver Mmes et Mlles...
Il aurait fallu un petit dico à la fin répertoriant les expressions afin de saisir tous les dessous du livre.
Sinon l'écriture est sympa,.. Ce livre offre un moment de dépaysement agréable...
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Résumé:

Elle, est française et parisienne. Lui, n'est pas du pays. Rien ne laissait supposer qu'ils allaient se rencontrer et se plaire. Et pourtant. Après avoir connu de nombreuses catastrophes sentimentales, elle l'a peut-être trouvé, enfin. Se pourrait-il qu'il soit l'homme idéal? Alors quand il lui propose de venir passer quelques jours chez lui, elle n'hésite pas très longtemps. La voilà partie pour une expérience hors du commun au pays des caribous, du froid et où les habitants parlent d'une étrange façon. L'habitant ne parle pas d'ailleurs: il jase. Il n'embrasse pas: il french. Il ne se déshabille pas: il se crisse à poèll. Vous l'aurez deviné: il est Québécois.

Mon avis:

Je remercie tout d'abord ma copine Marion pour m'avoir prêté ce livre que j'ai tout de suite commencé, car le résumé cocasse annonçait une lecture drôle et divertissante. Et je n'ai pas été déçue.
J'ai adoré ce roman. Je ne connaissais pas du tout l'auteure. Je ne sais d'ailleurs pas si elle est déjà allée au Québec, je n'ai pas vu de mention de ce genre dans sa biographie, mais elle décrit à merveille cet endroit, ses coutumes et cette façon de parler si particulière, mais non moins dénuée de charme.

Comme si on y était, on embarque avec l'héroïne de son roman dans ce pays aux températures polaires,pour y rejoindre un peintre Québécois qu'elle a rencontré à Paris. Elle va se retrouver dans un petit village, dans un chalet isolé au milieu des lacs et des caribous et elle va devoir se débrouiller avec le dialecte local. C'est un roman franchement hilarant. La différence linguistique donne souvent lieu à des quiproquos très drôles entre nos deux protagonistes. Je vous mets quelques répliques pour vous donner une idée de la chose:

"Il est tard et Cendrillon a pris un méchant coup de vieux. le soulier de vair en vrac, il faut que je file avant qu'il ne me voie à la lumière du jour dans cet état.
-T'es ben trop chaude pour conduire.
-Pardon?!
-J'appelle un taxi.
-Mais tu peux pas dire ça, je me suis bien tenue!
-ça veut dire que t'es trop saoule." (p.47)

Vous l'aurez compris le choc culturel est de mise dans ce livre. Mais pas que. L'auteure nous parle avec humour des difficultés rencontrées, des appréhensions que l'on a au début d'une relation amoureuse. le premier baiser, la première fois, la pudeur, les problèmes de filles et tout ce qu'on aimerait garder secret sur nos habitudes de célibataire, telles que l'épilation plus qu'occasionnelle...On se retrouve forcément dans l'héroïne de cette histoire romantique, mais qui semble au finale si réelle, si proche de nous.

'' de retour dans le lit, il se love contre moi, je ne peux plus m'échapper. Question cruciale: comment faire savoir à un homme que l'on est indisposée, sans perdre de sa classe, ni de son potentiel de séduction?( ...)
- Ecoute, je sais pas comment te dire ça, je peux pas ces prochains jours... surprise!
-T'es-tu donc dans ta semaine? me demande-t-il totalement détendu.
- C'est pas la bonne semaine en tout cas.
-Chez vous on dit comment?
-Chez nous on dit pas!
- Mais comment un homme peut savoir alors, si vous dites rien?
- Si on va aux toilettes avec notre sac, c'est pas pour lui faire prendre l'air!" (p 74/75).

Diane Ducret à une plume légère, ''cash'', mais tellement humoristique, un peu à la Sophie Kinsella ou d'Helen Fielding pour ceux qui ont lu Bridget jones.
C'est un roman dépaysant, qui nous donne envie de faire des balades en traîneaux dans la neige et de manger des sucettes au sirop d'érable dans un jacuzzi extérieur par -20°C. Les Québécois sont décrits ici comme des gens chaleureux, attachants et très hospitaliers, ce qui m'a donné envie de découvrir un jour ce pays.

De plus, la fin bien qu'un peu décevante, car ce n'est pas la fin que moi j'avais imaginé, comporte une morale qui nous pousse à réfléchir, à nous remettre en question sur nos attentes et sur ce qui fait le vrai bonheur d'un couple. La dernière phrase, comme à l'image de tout le roman, comporte encore une fois une note d'humour qui nous fait déjà regretter de l'avoir terminé.

Pour conclure:
Que dire de plus à part foncez. Allez-y les yeux fermés c'est un régal!

Ma note: 18/20.
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Avec un titre original comme celui-ci, je ne pouvais décidemment qu'adopter cette lecture !

Originaire du Pays Basque, notre héroïne avait été obligée d'y « consommer locale » sans grande diversité, et ensuite en quête de nouveauté avait rencontré plusieurs prototypes du parfait « parisien ». Cependant, aucun d ‘entre eux n'aurait pu se faire élire « homme idéal ».

De qui venait le problème ? Des français est de leurs caractères, de leurs habitudes de draguer ? Ou encore d'elle, une parfaite intello, cultivée, venue faire ses études dans la capitale pour connaitre cette diversité de produits tant recherchée ?

C'est alors, que LA rencontre se fit, oui, qu'elle rencontra l' « Apollon échappé de l'Olympe » au physique parfait, qui a le sens de la conversation et qui a un drôle d'accent ! (normal, il est québécois !)



Ecrit d'une façon « mode d'emploi » et humoristique, c'est un roman que j'ai adoré ! La plume de Diane Ducret est simple, mais nous parle tellement que l'on croirait presque vivre ou voir ces moments se dérouler devant nos yeux !

Une petite virée au Québec en amoureux, un dépaysement assurée tout en finesse !

Bref, j'ai vraiment apprécié les personnages, notre héroïne et ses drôles de pensées, ses observations et réflexions sur comment être la copine parfaite ou encore comment faire dans ces cas-là, mais aussi ses « pseudos » traductions du québécois !

Un « rafraichissement » assuré !

A votre avis Gabriel (ce fameux Québécois) est-il vraiment l'homme idéal, celui dont tout le monde rêve ?



Lien : http://voldelivre.canalblog...
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Le titre et la couverture sont idéals car très attirants quant à savoir si l'homme idéal existe, je ne suis pas sûre qu'il soit québécois. Mais tout est question de rencontre, sans doute, comme le fait la narratrice quand elle tombe sur Gabriel. Peintre exposant dans une galerie parisienne, elle tombe sous son charme et c'est réciproque. En peine d'une relation sérieuse, elle se pose mille questions mais quand il l'invite à le rejoindre à Montréal, elle franchit le pas. Cette relation est-elle la bonne, celle dans laquelle on s'engage ?
Vous le saurez en lisant le livre qui est plein d'humour.
Le comique intervient dans le langage de Gabriel qui parlant québécois a du mal à se faire comprendre et ses expressions sont source d'interprétation pour la narratrice française (j'avoue ne pas avoir tout compris et je ne suis pas sûre que ce ne soit pas un peu tiré par les cheveux, il faudrait que mon amie québécoise le lise et me donne son point de vue).
Ce que j'ai aimé surtout c'est son regard sur la réalité des rapports entre les hommes et les femmes et la réalité de la vie. on est loin de la comédie romantique. Elle va aux toilettes, se demande comment elle va tenir l'alcool, elle parle de poils, de fesses, de bouffes, de coutumes, de clichés qu'on a tous, bref de tout ce qui fait le quotidien dans une relation et ça fait du bien.
La narratrice a pas mal de réflexions autour du langage amoureux, toutes les questions légitimes que l'on se pose au début d'une relation, comment savoir s'il est amoureux de moi ? les signes, les actes et je me surprends à sourire car la plus part du temps c'est tellement vrai.
Franchement j'ai passé un bon moment. Ce livre est court, je n'ai pas eu le temps de me lasser.
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Ces derniers temps je m'intéresse au Québec . Cherchez pas . Il y a une raison mais je ne dirais pas laquelle ^^. Bref toujours est-il que cet intérêt m'a fait découvrir les différences entre le québécois et le français. Coïncidence le livre de Diane Ducret vient de sortir. Ni une , ni deux je pars l'acheter. Ca tombe bien c'est le week end et j'ai envie de détente.

Notre héroïne tombe sous le charme d'un artiste québécois. Quand il lui propose de la rejoindre pour une semaine de l'autre côté de l'Atlantique elle y va sans vraiment réfléchir. Car avant lui elle a connu des « connard » pour reprendre son expression et là elle a l'impression que c'est le bon. Mais entre ses règles, le mioche, l'ex, le rhume et les problèmes linguistiques ce séjour ne sera pas de tout repos.

Ce qui importe dans ce livre ce n'est pas l'histoire, au mieux classique au pire fade, d'ailleurs je n'ai pas aimé la fin. En effet une trentenaire, déçu des hommes qu'elle a rencontré jusque là, décide de sauté dans le premier avion pour rejoindre celui qu'elle pense être le bon. Elle passe par le doute, l'espoir , les peurs ( avec appel en pleine nuit à son meilleur ami, la peur de la comparaison avec l'ex en cherchant son profil facebook). Banal donc mais l'auteur joue sur la différence de langage entre le français et le québécois et ça c'est très très drôle.

Là où nous utilisons le mot « gosses » pour parler d'enfants le Québécois comprend « testicules » et là où le Québécois dit « bonjour » il faut comprendre « au revoir ». Et oui car si les Québécois parlent le français , nos cousins ont fait évoluer la langue de leur côté comme nous nous l'avons fait ici.

Loin de se moquer de leur façon de parler , c'est un jeu de quiproquo linguistique que l'auteure nous propose . Ce n'est pas de rire au dépend d'une culture que l'auteure nous propose c'est de jouer avec la saveur des mots et de leur évolution.

Contrairement à l'héroïne, qui était complètement perdue lorsque son cher et tendre lui parlait , moi je comprenais mais cela ne m'a pas fait perdre la saveur de ces échanges.

L'écriture simple et claire de l'auteur et l'humour m'ont fait lire ce livre très (trop?) vite et exploser de rire à de nombreuse reprise. Mon week end finit je refermais la page et je n'avais qu'une envie débarquer au Québec.

Bref le livre a rempli son rôle de lecture-détente et joyeuse.
Lien : https://memelessorciereslise..
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