La Reine Margot

Après avoir eu un véritable coup de coeur pour le comte de Monte-Cristo, c est avec plaisir que j ai plongé dans cet autre beau pavé de Dumas qu est La reine Margot.

Dumas nous entraîne en plein Paris, à la fin du 16e siècle. On y fait la rencontre des plus grands, comme Charles IX, la terrible reine-mère Catherine, Henri de Guise, Henri de Navarre, sans oublier évidemment Marguerite de Valois dite la reine Margot. Toute cette galerie de personnages se meut dans une atmosphère pleine d intrigues et de complots politiques. l'auteur ne laisse aucun temps mort et il n y a donc pas de place pour l ennui au cours des 800 pages à lire.

Évidemment en tant qu historienne, j ai apprécié replonger dans cette époque sanglante. le massacre de la Saint Barthélémy est sans nul doute un évènement marquant de l histoire de France.

L auteur interpelle son lecteur et nous invite à épier les différentes scènes qui se jouent sous nos yeux. C est un roman d aventures, d amour et d amitié. Un vrai régal !

Seul petit bémol, la fin laisse peu de place au destin de la reine Margot et privilégie plutôt celui du roi.

Mon 3e Dumas, après le Comte de Monte-Cristo et Les trois Mousquetaires, et un nouveau grand moment de lecture! L'ambiance étouffante de la cour royale, des personnages profonds qui s'entrecroisent dans des complots sournois sur fond d'histoire d'amour, à ne pas rater.

Ce livre est longtemps resté sur ma table de chevet, prêt à être réouvert à loisir.

Ce roman historique rassemble à mes yeux tout ce que j'aime. de solides faits historiques étayés par des recherches sérieuses, un style plaisant, des descriptions qui se laissent vite oublier, des personnages auquel on s'attache !

La preuve même pour moi que ce roman est une réussite. Quand je termine un ouvrage historique qui m'a captivé, je n'ai qu'une envie, me re-documenter sur ces fabuleux personnages historiques afin de démêler l'Histoire du roman !

J'ai été complètement fascinée par ce récit de complots et de jeux de pouvoir, surtout en sachant que les personnages ont réellement existé et que cela devait se passer un peu comme cela dans la réalité. Alexandre Dumas réussit à faire un portrait fascinant d'un monde tout aussi captivant.

Après un week-end en Auvergne et un passage par Usson où le personnage historique a laissé des traces, l'envie de me replonger dans la fiction! Relu avec grand plaisir, l'univers de Dumas fonctionne toujours chez moi comme pourvoyeur d'un grand moment de lecture, et de théâtre intérieur, avec toutes les images et les mises en voix que la lecture entraîne naturellement. Et au delà de la fiction, se replonger dans la biographie de l'héroïne pour prolonger la lecture... Et ne pas oublier l'adaptation de Patrice Chéreau avec Isabelle Adjani.
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La Reine Margot est la première oeuvre de Dumas que je lis, et je dois dire que j'ai vraiment été bluffée !! L'écriture de Dumas est magnifique, vraiment fluide et poétique :
« de longs cris se faisaient entendre, la mousqueterie pétillait, et de temps en temps quelque malheureux, à moitié nu, pâle, ensanglanté, passait, bondissait comme un daim poursuivi, dans un cercle de lumière funèbre où semblait s'agiter un monde de démons ».
L'amour est au rendez-vous bien entendu, poignant mais surtout tragique.
Alexandre nous plonge vraiment avec perfection dans cette deuxième moitié de ce XVIe siècle superstitieux ; les intrigues politiques sont vraiment très prenantes. Il faut également préciser que les faits historiques réels sont utilisés parfois précisément, parfois détournés pour servir le romanesque : Charles IX meurt à la bonne date (30 mai 1574) mais pas de la bonne façon, les grands faits de la guerre de religion évoquée sont respectés. Parfois, les noms sont changés, mais en gardant les épisodes : La Mole est en fait le comte de Léran dans l'Histoire, et il est effectivement sauvé par Marguerite de Valois.
Il est enfin intéressant de voir le parti-pris de Dumas : Catherine de Médicis est mauvaise, cruelle, égoïste, tandis que la reine Margot est exaltée dans toute sa féminité, sa dignité, sa noblesse et son courage.
Lien : http://metamorphoses-de-psyc..

Un sommet de la littérature française... Il n'y a rien à jeter dans ce livre...Lisez-le, vous comprendrez

Apres avoir dévoré les trois mousquetaires, c'est avec la conviction d'un homme déjà convaincu par le style de Dumas, que je me suis lancé dans la lecture de la reine Margot. Je n'ai pas été déçu. Un rythme toujours aussi endiablé, des dialogues toujours aussi entraînants, un style toujours aussi marqué. On ne s'ennuie pas une seconde. On découvre le Louvre, ses intrigues, une reine mère prête à tout pour éloigner du trône un gendre dérangeant que le destin semble avoir désigné comme successeur de ses fils. A lire absolument.

Pour moi, c'est certainement le roman qui m'a fait apprécier les livres d'histoire "romans historique" : c'est un polar du XVI ème siècle avec ses intrigues, ses traquenards, les alliances, fausses alliances, trahisons, histoires de jupon, et aussi une loyauté intellectuelle jamais mise en défaut dans le rapport qu'il y eut entre le bon roi Henri et Marguerite de Navarre, puisque le mariage ne fut jamais consommé mais néanmoins ces deux là s'appréciaient puisque Margot sauvera plusieurs fois Henri par la loyauté qui ne lui fit jamais défaut. C'est une époque terrible de notre histoire de France où les meurtres étaient d'usage, dès lors que l'on ne voulait pas être contrarié dans sa recherche du pouvoir. La vie n'était certainement pas facile à cette époque, le banditisme de grand chemin interdisait que l'on s'aventure dans de longs voyages sans escorte, c'est à dire réservé aux nobles. le peuple pliait sous la charge des taxes, de la misère de la maladie et des épidémies. L'univers de la France de l'époque est admirablement décrit par Dumas et les personnages qu'il créé pour romancer l'histoire sont plus vrais que jamais. On lit ce livre comme un James Hadley Chase, Michael Connelly ou encore "la dynamite est bonne à boire " le meilleur polar de Frédéric Dard.

Un livre historique fouillé sur la vie d'une reine hors du commun. Ce roman nous raconte comment cette femme contribua à la fortune d'Henri IV, son mari, qu'elle n'aimait pas et ses relations décevantes avec son amant La Mole. 700 pages de pur bonheur !