Le Comte de Monte-Cristo, tome 1/2

Roman d'aventure, comme la plupart des livres d'Alexandre Dumas, je connaissais l'histoire mais ne m'étais jamais plongée dans le texte original. Une belle surprise! Outre l'aventure, j'y ai découvert plein d'informations sur Napoléon, la restauration et la vie au début du XIXème siècle.

Roman classique de la littérature française empli de suspenses, d'aventureux exploits du héros, d'actions parmi des personnages plus haïssables les uns que les autres représentant bien certains des caractères les plus vils de l'être humain. Certainement rien à envier des romans modernes pour une lecture distrayante.

Au vu de vos réactions sur mon billet sur Zola, j'ai bien fait de continuer dans les classiques français! En même temps, tout ça c'est la faute de David, qui m'a dit il y a peu qu'il avait travaillé comme gardien au château d'If, ce qui forcément m'a donné envie de vibrer à nouveau à la lecture de » La mer est le cimetière du château d'If. » le Comte de Monte Cristo est réellement un roman extraordinaire et il m'accompagne depuis de nombreuses années, tout comme le Bonheur des Dames.



Pourtant, à cette lecture, je me suis moins identifiée aux personnages. Quand j'étais plus jeune (non pas que je sois particulièrement vieille aujourd'hui, entendons-nous bien) je ne comprenais pas, et surtout je détestais, qu'on me fasse remarquer « ah, oui, mais à ton âge, tu ne comprends pas tout ce roman » ou alors « tu verras d'autres choses dedans plus tard ». Et en fait, maintenant qu'on est plus tard, je vois ce qu'on essayait de me dire à l'époque. Quand je lisais ce roman à seize ans je m'identifiais peu à peu à Edmond (et à Valentine en même temps) et je pleurais toutes les larmes de mon corps lorsque finalement le dénouement arrivait. Maintenant, avec dix ans de plus, je comprends Edmond et Mercédès. (aoutch c'est très difficile d'expliquer ça sans spoiler le roman). Je ne m'identifie plus vraiment à aucun personnage, ou alors éventuellement à Maximilien, et me sens très extérieure et pourtant ça continue de me toucher très profondément. Mon coeur bat à cent à l'heure, mes yeux s'humidifient, je vis par procuration ces histoires extraordinaires, mais maintenant ce roman qui me semblait un roman d'aventure extraordinaire me paraît plutôt l'histoire d'une vengeance dans le cadre de la déchéance complète d'une société parasite. Une espèce de Grandes Familles sous la Restauration.



Je ne veux pas vous entendre parler du fameux paiement à la ligne de Dumas et de ses phrases inutiles. Pour moi, dans le Comte de Monte-Cristo, rien n'est inutile. Et dans les Trois Mousquetaires non plus d'ailleurs. Chaque « oh! », chaque « ah! » apporte à l'histoire et fait entrer le lecteur dans la narration.



Décidément, c'est un roman superbe que je relis toujours avec autant de plaisir.
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Quel conte que l'aventure de ce comte. Quelle épopée que cette autre odyssée. Quelle vie que celle, ici, romancée. Quelle impériale figure que cet autre emprisonné, mille fois plus digne et inspirante que celui dont on a les portraits. Quel fils que ce nouveau ressuscité. Que de ravissement dans ces mille et un costumes, ces métamorphoses, ces stratagèmes et ces pièges dressés. Quel amour merveilleux que cet amour mort-né. Quel trésor, finalement, que ces marques à l'encre noire sur simple papier.
Et quelle leçon, oui… tiens : quelles leçons en tirer ? Vengeur ou justicier ? Cruauté ou humanité ? Chacun se fera son idée, tissera sa préférence, façonnera sa vérité. Une chose, seule, me semble difficile à accepter : que de Brunetière à Eco, certains aient pu penser que ce chef-d'oeuvre est un "raté".

Je relis ce roman pour la énième fois, et je le trouve toujours aussi magnifique.
Edmond Dantès, un jeune marin exemplaire de 19 ans, s'attire involontairement l'inimitié de trois de ses connaissances: Fernand aime la même femme que lui, le voisin Caderousse jalouse sa bonne fortune financière, et enfin Danglars convoitait le poste de capitaine de navire obtenu par le jeune homme.
Les trois personnages, poussés par la jalousie, vont concevoir une terrible machination afin d'écarter ce rival haï de leur route...
Edmond reste prisonnier pendant de longues années au Château d'If, une prison politique au large de Marseille. Quand il en sort enfin, une fortune fabuleuse tombe entre ses mains et, avide de vengeance, il va se créer une nouvelle identité afin de se venger des artisans de son malheur.

Une histoire de vengeance époustouflante. Il n'y a aucun temps mort, l'oeuvre se dévore (même quand on en connaît déjà toutes les étapes).
A lire et à relire absolument!

Un livre absolument passionnant et dont on a du mal à décrocher. le format feuilleton de l'époque se ressent dans la tension dramatique et les retournements de situation spectaculaires, on attend la suite avec impatience. On oublie très vite que le livre a été écrit en 1844 et je le conseille vivement à tous les âges (enfin au-dessus de 10 ans tout de même).

L'incroyable destin d'edmond Dantes. Un classique de la littérature française d'aventure. Ou il est question de vengeance bien sur, mais également d'honnêteté, d'amitié...de foi. Il fait parti de ces livres que l'on se sent obliger d'avoir lu. Bientôt deux siècles après sa rédaction il est toujours aussi populaire, c'est que les thèmes traités dans ce livre sont immortels, ils font partie de l'humain.

Injustement jeté en prison, où il passe 14 ans, Edmond Dantès, devenu fabuleusement riche suite à la découverte d'un trésor, revient se venger de ses délateurs sous le masque d'un mystérieux étranger. le coup de génie de Dumas est d'avoir réuni dans un seul et même personnage la victime et le justicier, et aussi d'avoir revêtu le fait divers sordide qui lui servit de point de départ d'une somptueuse imagerie romantique : héros byronien, trésor, esclave orientale, et mythologie sociale balzacienne.....

On croit connaître le Comte de Monte-Cristo, pilier de notre littérature, grand roman de capes et d'épées, de voyages et d'aventures. Mais en réalité, à l'image du héros insaisissable et mystérieux dont on ignore beaucoup de choses, j'ai réalisé que je ne savais presque rien de cette oeuvre d'Alexandre Dumas. le bonheur de la première lecture a un goût inégalable et je sors parfaitement rassasiée des sept cents pages d'aventures, de rebondissements. Dumas est un conteur extraordinaire. Les descriptions sont vives et précises. Si j'entrais dans la grotte de Monte Cristo, je retrouverais chaque objet à sa place. Et au-delà de l'aspect feuilleton, le roman interroge très sérieusement la question de la destinée, de la nature humaine, de la justice, de l'organisation de la société. Avec son regard de grand voyageur, Dumas questionne la société occidentale et nous met face à nos défauts. Un vrai tour de force. J'ai adoré, à moi le tome 2 !

Suspens et vengeance, voici comment on peut définir cet ouvrage en abrégé. le personnage du Comte de Montecristo, et son "maître" l'abbé Farias, sont particulièrement fascinants. L'ouvrage, bien que volumineux, ne m'a pas semblé contenir de longueurs, puisqu'on est toujours happé par l'histoire.