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Louis XIV, en 1661, est un jeune lion qui vient véritablement d'accéder au pouvoir depuis la mort de Mazarin. Il butine avec délice, à droite et à gauche, les jolies femmes de la cour. Mais cette cour galante ne plait pas à tout le monde, à commencer par Henriette d'Angleterre qui a une forte personnalité. Femme de Philippe, frère du roi, qui est entiché du chevalier de Lorraine, elle a une double raison d'être en colère : abandonnée par son mari, elle s'éprend du roi ; mais celui-ci la délaisse au profit de la chétive Louise de la Vallière, une des "femmes" d'Henriette. Pour ce faire, Louis éloigne Bragelonne, le fiancé de la Vallière, en Angleterre. Quant à Marie Thérèse, la reine qui a toutes les raisons d'être jalouse, elle se plaint à sa belle-mère, mère du roi, espagnole comme elle, Anne d'Autriche qui voit les batifolages de la cour d'un mauvais oeil.
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Contrairement aux précédents volumes de Dumas ( Les mousquetaires, Vingt ans après et Bragelonne tome 1 ), ce tome 2 ne met pas en exergue les exploits des mouquetaires, mais les intrigues de la cour, regroupée à Fontainebleau autour du roi. La préoccupation de ce livre est de recenser toutes les ingéniosités que peut faire le roi, précédemment amoureux d'Henriette, pour, grâce aux hommes de son entourage, parvenir à faire sa cour à Louise de la Vallière ! Celle-ci lutte contre sa passion pour le roi, marié, comme le feraient La Princesse de Clèves ou Madame de Rênal !
Nous sommes passés du roman de cap et d'épée au livre romantique.
Et c'est moins mon truc, mais certain(e)s aiment ce genre :)
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Point de courses folles à travers l'Europe dans ce deuxième tome du Vicomte.
Cette fois-ci, l'atmosphère diffère totalement : c'est à la Cour que nous passerons notre temps. Monsieur le comte de La Fère se rend à Paris pour parler à Louis XIV du mariage de Raoul avec Louise de La Vallière ; La Vallière et Montalais deviennent demoiselles d'honneur de Madame ; Madame met la Cour dans tous ses états ; Aramis complote plus que jamais. Les alliances se font et se défont, ça magouille, ça magouille même très fort et c'est notre pauvre Raoul qui risque d'en faire les frais.

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce deuxième tome n'est pas plus "reposant" que le premier. Certes, on ne cavale pas ici aux côtés de D'Artagnan mais les intrigues de cour ne donnent pas moins de fil à retordre que les poursuites effrénées. La vie à Fontainebleau est même croustillante !
Bref, on se régale tout de même. Autant dire que, comme toujours avec Dumas, on a qu'une seule hâte : connaître la suite de l'histoire, même si elle s'annonce douloureuse pour le vicomte de Bragelonne.
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De la cupidité à l'avarice, même devant la mort, le cardinal Mazzarin aimerait bien voir "son" argent le précéder dans l'au-déjà que de laisser quelqu'un y toucher mais la mort c'est la mort, elle entre et elle frappe, Adieu Mazzarin, la caisse aux vivants, la vie continue. C'est alors que le roi Louis XIV peut pretendre à la primauté du pouvoir mais après Mazzrin, il reste monsieur Fouquet, monsieur l'intendant, l'homme le plus riche du royaume. le roi essaie alors de tout mettre en oeuvre pour le terrasser afin que son pouvoir soit total.

Dans ce deuxième tome, on assiste moins aux coups d'épées, ni combats,l'heure est aux préparatifs d'attaque...les uns tendent les pièges, les autres les déjouent,

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Le Vicomte de Bragelonne (1847) est un roman historique d'Alexandre Dumas avec la collaboration d'Auguste Maquet, suite des Trois mousquetaires (1844) et de Vingt ans après (1845). Cette deuxième partie évoque les amours de la cour. Les mousquetaires sont moins présents et l'intrigue perd un peu de son intérêt.
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Une lecture très intéressante bien que nos héros soient peu présents dans ce tome. Athos est reparti sur ses terres, Porthos et Aramis sont en province ou très discrets à la cour et D Artagnan est spectateur de tout ce qui se trame. Par ailleurs, il se méfie d'Aramis. Même Raoul, le vicomte de Bragelonne est absent la plupart du temps. Ici, on suit la cour de Louis XIV dans ses tribulations à Fontainebleau et à Paris. Les amours des uns et des autres sont détaillés et nous montrent combien tout cela était codifié à l'époque. Tout cela semble très gai mais l'on sent que bientôt tout cela va exploser et les tensions vont se transformer en conflits.
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Dans ce deuxième tome du Vicomte de Bragelonne, on retrouve les quatre amis mousquetaires dont la situation a changé: D'Artagnan est monté en grade, il est devenu capitaine des mousquetaires et "l'ami intime du Roi" ; Athos est le comte de la Fère, et son fils adoptif Raoul, le vicomte de Bragelonne; Aramis est Evêque de Vannes ; puis il y a Porthos, le baron du Vallon, "ingénieur".
On suit également la cour du Roi Louis XIV avec ses gens (filles d'honneur, comtes, courtisans), ses grandes fêtes, ses divertissements ; on croise aussi les personnages importants de la finance de l'époque : Colbert, Fouquet...
De la passion, de la jalousie, des secrets, des duels, des complots ...
Bref, un grand roman captivant, plaisant, des dialogues délicieux et plein de drôlerie parfois.
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Dans ce deuxième tome du Vicomte de Bragelonne Dumas fait encore la part belle aux intrigues de cour et aux histoires de coeur du jeune roi Louis XIV. Je l'ai lu comme une chronique de la vie quotidienne à la cour de Fontainebleau (en attendant la construction de Versailles) ou se déploient toutes les ambitions, mais aussi les faiblesses des membres de la famille royale et des courtisans.
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A l'aube du reconfinement, je me suis mise au défi de lire les 2 500 pages du Vicomte de Bragelonne, peut-être l'oeuvre la plus touffue d'Alexandre Dumas, en un mois – et j'y suis parvenue, avec quelques pauses pour respirer entre les tomes. Je ne vous cacherais pas que ce ne fut pas une lecture aisée, la plume de Dumas est certes superbe mais prend parfois trop de détours pour permettre la compréhension pleine et entière du récit. Il n'en reste pas moins que je suis ravie d'avoir été au bout de cette lecture, d'avoir passé de si nombreuses heures au siècle du Roi Soleil, à suivre avec anxiété les péripéties de quatre mousquetaires que nous connaissons tous plutôt bien.

En effet, si les autres romans d'Alexandre Dumas sont avant tout des récits d'aventures sur fond de contexte historique, ici, c'est l'Histoire, avec un grand H, qui domine l'action. Dans chacun des trois tomes, nous retrouvons les machinations politiques des ministres de Louis XIV, les intrigues de cour où les courtisans s'affrontent à mots couverts pour gagner la faveur du roi, les amours des puissants et les déconvenues que ceux-ci rencontrent malgré leur rang, et la vie quotidienne de l'époque, entre étiquette, devoirs et plaisirs.

Il est d'usage de résumer un livre quand on en fait la critique, mais comment résumer 2 500 pages d'évènements, d'indices, de retournements de situation, sans vous gâcher la découverte que, j'espère, vous aurez envie de faire après avoir lu ce billet ? Dumas construit patiemment son intrigue, distillant au fil des pages de nombreux éléments qui ne prennent tout leur sens qu'au dénouement final. Il en résulte un récit complexe, parfois déroutant, mais brillant et terriblement bien pensé – comme tout ce qu'à écrit l'auteur.

Pour finir cet avis qui est, vous l'aurez compris, une vive invitation à la lecture, je voudrais souligner que ce Vicomte de Bragelonne est un roman bien plus riche, intelligent, et passionnant que ne le laissent entrevoir les différentes adaptations cinématographiques qui se sont emparées de l'histoire de l'homme au masque de fer, laissant derrière elles les trois-quarts du récit initial. Passez-donc votre chemin, et privilégiez le roman écrit par Alexandre Dumas !
Lien : https://theunamedbookshelf.c..
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Malgré tout l'amour que j'ai pour Alexandre Dumas, pour la trilogie des Mousquetaires, et pour le roman du Vicomte de Bragelonne, je reconnais que ce tome est le moins facile à lire. le rythme est lent, l'action resserrée sur quelques jours. Mais peut-être vraiment parler d'action ? Ni roman d'aventures, ni roman historique ici, mais un marivaudage galant - voire du quasi vaudeville. On pense aux fêtes galantes du peintre Antoine Watteau, ou aux pastorales de l'Astrée : de beaux personnages se séduisent, se trompent et se raillent les uns des autres sous la verdure des arbres ou les lampions des bals. La même scène est racontée plusieurs fois, par plusieurs personnages différents, ce qui accentue l'impression de lenteur.
Cependant, il y a quelques trouvailles et de bons passages - grâce à Henriette, et Montalais la coquette spirituelle - Louise, elle, est trop effacée, elle ne vit que pour son amour et son amant. Mais j'ai souvent eu l'impression de lire Maquet reprendre en délayant sans trop d'originalité ni trop de style les chroniques du temps.
La politique est quasiment délaissée, les intrigues d'Aramis sont mises de côté - temporairement. Dans ce tome, l'ascension et la construction de l'absolutisme royal passent par les conquêtes amoureuses. le plus grand roi du monde ne peut l'être que s'il est un conquérant triomphant, de ses ennemis comme des femmes.
Dans ce monde nouveau, rajeuni et ne pensant qu'aux plaisirs, les mousquetaires n'ont plus de rôle à jouer, ce qui explique leur effacement. Plus de duel possible quand il faut tenir un balancier pour danser... Aramis intrigue mais on ne sait pas encore à quoi et pourquoi, Porthos mange des cerises et s'ennuie, Athos, ce personnage si important, n'est pas présent. Et d'Artagnan, "d'Artagnan lui, n'avait absolument rien à faire dans ce monde brillant et léger". Il cherche, sans trouver, sans même savoir ce qu'il cherche. C'est un héros sans héroïsme possible, sans occasion même de briller.
Cependant, on tient et on poursuit la lecture, grâce aux trouvailles d'écriture et de style notamment : les jurons de Planchet et la philosophie de de Porthos sont très drôles. le duel sur le sable est lui un moment de poésie où la mélancolie se mêle à l'épopée. D'Artagnan mène une véritable enquête policière digne de Sherlock Holmes pour découvrir les combattants d'un duel interdit.
Enfin, peut-être que mon impression de lenteur de rythme vient de ma propre réticence à arriver au bout de la trilogie, et de voir la fin de mes personnages préférés...
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Alexandre DUMAS...comment vous dire l'un de mes professeurs d'histoire des plus passionnant que j'ai côtoyé adolescente avec passion !
Ventre bleu, il fait parti de ma garde rapprochée . Cape et d'épée toujours aussi captivante !

" Boulimique de lecture " de ses romans, et d'ailleurs depuis toujours à la recherche du valeureux d' Artagan !lol
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