AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,43

sur 90 notes
5
7 avis
4
18 avis
3
11 avis
2
5 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Shelly et Laura suivent chaque année le même chemin aux routes bordées de lilas pour écrire sous l'emprise de son odeur. Elles emmènent dans leurs bagages, et surtout dans leur camping car, des femmes, qui ont besoin d'aide, pour leur faire passer la frontière Canadienne.
Une idée de départ plutôt sympathique et originale. Je me doutais que ce serait une lecture quitte ou double : ou cette histoire m'ennuyait profondément ou elle m'emportait.
Je mets fin tout de suite à ce suspens insoutenable je me suis terriblement ennuyé!

Je n'ai pas du tout accroché avec les personnages de Shelly et Laura qui pour moi ne sont restées que des mots sur le papier. A tel point que pour moi les deux ne font qu'une impossible de les distinguer. A contrario dés le début le personnage de Pia m‘a emballé et j'avoue avoir lu le premier tiers du roman uniquement pour connaître son histoire et savoir ce qui l'avait amené là. J'ai beaucoup apprécié les passages où elle raconte sa vie. Toutefois déjà à ce stade les longues explications sur le lilas avaient sur moi un effet soporifique. J'avais l'impression de lire un livre de botanique, ce qui soyons honnête ne m'arrive jamais.
Je m'accrochais donc au récit de Pia comme à une bouée de sauvetage. Malheureusement la bouée s'est dégonflée et mon intérêt a complètement disparu quand Pia a cessé d'écrire son journal intime. Me voilà noyée sous d'interminables et savantes explications. A ce stade il restait encore les deux tiers du livre et en bonne optimiste que je suis, je me disais que j'allais retrouver mon entrain. Mais quand Pia a commencé à prendre son envol au sens propre du terme j'ai su que la suite de ma lecture serait laborieuse. J'ai bien compris la métaphore mais j'ai trouvé qu'elle tombait comme un cheveu sur la soupe .

Ensuite est venu le récit de la vie de Léopoldine. L'auteur est alors passé du cours de botanique à un cours d'Histoire interminable (pourtant j'adore l'histoire). C'est à ce moment là que la tête entièrement sous l'eau je me suis mise en apnée espérant en finir rapidement. J'ai dû rater quelque chose car je me demande encore ce que cette histoire venait faire là…
L'auteur a de toute évidence a une culture générale diversifiée et de solides connaissances dans de nombreux domaines. On apprend beaucoup de choses mais cela casse le rythme, plombe le récit et perd certains lecteurs dans mon genre qui n'ont pas envie de lire une encyclopédie déguisée en roman. D'autant qu'à un certain stade je l'ai ressenti comme un étalage de connaissances disparates sur la base desquelles l'auteur aurait inventé une histoire afin d'étaler sa science. Oui je sais ce n'est pas gentil mais un ressenti ça ne se commande pas (et puis il ne faut pas oublier que je suis toujours en apnée et que mon cerveau est mal oxygéné!)
Mais ce qui m'a achevé c'est cette histoire de mélantuphlie ????!!!. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

La suite n'a été, à mes yeux, que digressions et enchaînements tortueux, enchevêtrant plusieurs histoires dans l'histoire et me laissant noyée par toutes ces pages et désorientée. Difficile de démêler ce qui relève de la fiction et de la réalité historique. Sans oublier une impression d'inachevé, de manque de liant sur certaines parties. C'est long… très long. Impossible de tenir la distance. Et puis il y a cet humour que j'ai deviné mais auquel je suis restée insensible.

La seule chose dont je sois sure c'est qu'il s'agit bien d'un roman féministe. Sans aucun doute, c'est le fil rouge de ce récit. le féminisme est omniprésent sous différentes formes, parfois de manière très subtile.
Mais surtout c'est un roman trop dense qui aborde trop de sujets de manière détaillée. Trop de longueurs et trop de détours. Je ne tenterai pas un autre voyage avec le même auteur celui ci a été trop laborieux et m'a donné le mal de mer. Je crois que nous ne sommes pas fait pour nous entendre. En plus j'ai toujours préféré le chèvrefeuille au lilas.

Merci à babelio pour l'envoi de ce livre même si la rencontre n'a pas eu lieu avec moi il semble plaire à de nombreux lecteurs. A chacun de voir s'il a envie de tenter l'aventure...
Commenter  J’apprécie          264
Je finis cette lecture un peu sonnée. Ce roman est très bizarre. Ça commence vachement bien, une histoire de femmes, sur les femmes, un vrai roman féministe, et c'est ponctué de digressions complètement alambiquées, j'ai cru à un gag tellement c'est barré.
Je suis déçue car la trame était vraiment géniale. Pia fuit le Brésil, entre illégalement aux États-Unis et rejoint Laura et Shelly à bord de leur camping car. Sous prétexte de suivre la floraison du lilas, elles entament leur périple vers le Canada. À chaque arrêt, elles visitent une variété de lilas spécifique et le roman devient, un peu, un précis de botanique. À ce stade les digressions sont encore digestes car ces pauses dans le voyage sont l'occasion pour Pia de rédiger dans des carnets son histoire, sa jeunesse et son exil à Paris, souvenirs ravivés par la senteur du lilas. J'ai adoré cette partie, mais contrairement à Pia, les personnages de Laura et Shelly ne sont pas présentés, on ne sait pas qui est qui, elles sont là, stop.
Malheureusement la rédaction des carnets s'arrête et le roman perd beaucoup d'attrait, devient même très lourd avec l'histoire de Léopoldine de Habsbourg, impératrice du Brésil au 19e siècle : 100 pages de supplice. J'ai fini par lire en diagonale...
Après Pia, l'histoire se concentre sur sa fille Simone. Nouveau gag : les melantuphliques. C'est plus un gag, c'est carrément débile.
Découverte du personnage de Rosa, et là, bim, remake de 1984 au fin fond de la Gaspésie, mais très lowcost.
Si seulement le roman avait pu être celui que j'espérais dans la première moitié de ma lecture ! Il aurait été un vrai coup de coeur.
J'ai l'impression que l'auteur a voulu être trop original, le transformer en fable et du coup cela lui donne un côté grotesque en totale opposition avec la saga familiale et féminine attendue.
Commenter  J’apprécie          61
Plus de 500 pages, caractères serrés : un roman pour confinement. de circonstance puisqu'il y est question de printemps, de fleurs et de grands espaces, tout ce qui a pu manquer ces derniers mois. Mais on ne juge pas les livres au poids et il a du bon et du beaucoup moins bon dans La route du lilas.
Le bon, c'est qu'à partir d'un point de départ original – suivre les lilas à travers l'Amérique du Nord au fur et à mesure de leur floraison – l'auteur décrit des paysages divers, du centre des Etats-Unis à la Gaspésie en passant par le Brésil, crée des personnages attachants, des femmes surtout, et invente des histoires romanesques à souhait, histoires d'aujourd'hui ou d'antan. Les portraits de femmes sont bien vus, des femmes libres pour la plupart ou qui aspirent à l'être. Il est donc facile de s'attacher à Shelly et Laura, un peu « borderline » et sympathiques, ou à Léopoldine, Impératrice du Brésil, au destin surprenant.
Mais, sans aller à parler de « roman pour dames » (sauf à vouloir se faire descendre en vol) La route du Lilas est quand même un roman sur les femmes, leur vie pas toujours facile, leur désir d'émancipation, leurs revendications, etc. qui s'adresse à un lectorat ciblé. Des femmes qui comme Shelly, Laura et Pia, s'attachent à conquérir leur liberté, ou, comme Léopoldine, qui ont combattu pour elle. Leurs destins complexes et très romanesques (on pense parfois à certains romans de Michel Déon) se mêlent dans un roman qui ne laissera pas certain(e) insensibles mais qui est quand même extrêmement ennuyeux.
Alternant narration et extraits de journaux intimes, Eric Dupont parle des femmes avec aisance, tendresse et humour, parfois un peu lourd comme avec le titre : « Mémoires d'une vielle ville rongée ». On peut par contre être vite irrité par des détails souvent érudits qui enlèvent de la spontanéité à son récit.
Merci à Babelio et à Harper Collins pour leur confiance.
Commenter  J’apprécie          30
Il y a presque un mois, j'ai reçu La Route du lilas lors d'une Masse Critique privilégiée. Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Harper Collins pour ce service presse !

Il est très compliqué pour moi de chroniquer ce roman, parce que, je vous le dis tout de suite, je me suis ennuyée. Mais commençons par le début.

Il y a Shelly et Laura, deux copines qui chaque année remontent la route du lilas, pour voir toutes ses floraisons du sud des Etats-Unis au Canada. Elles en profitent pour faire passer des réfugiés à la frontière. Cette année, c'est Pia, une sexagénaire Brésilienne qui les accompagne. de chapitre en chapitre, cette dernière se dévoile, exaltée par les parfums de lilas, et couche sur le papier toute son histoire, toute sa vie. Cette partie-là est passionnante. Pia nous raconte sa jeunesse dans une ferme avec sa famille, puis à Belo Horizonte, chez les nonnes, puis sa vie de jeune femme avec Thiago, à Paris, et enfin la rencontre avec Thérèse. Cette partie est passionnante, foisonnante de détails, d'informations sur la vie au Brésil et sur les débuts du mouvements révolutionnaire des années 60. Pia traverse l'Histoire et la sienne.

Seulement, ce n'est pas tout. L'auteur nous ensevelit sous un tas d'autres chapitres. Ainsi, l'histoire du lilas prend une place prépondérante dans le roman -je n'ai d'ailleurs pas réussi à me situer sur le tout premier chapitre-, de la création du premier lilas à fleurs doubles par les Lemoine à une impératrice Brésilienne (qui elle prend presque 100 pages à elle toute seule). Ces multiples digressions m'ont coupée de nombreuses fois lorsque j'étais attachée à l'histoire principale et m'ont, doucement mais sûrement, découragée. J'ai donc sauté des passages, pour finalement me désintéresser de l'histoire…

Je ne tiens toutefois pas à être trop dure avec ce roman qui ravira probablement les passionnés d'Histoire et ceux qui apprécient les digressions (désolée, je ne saurais pas le formuler autrement). Certains personnages m'avaient pourtant emballée au départ, j'ai ressenti beaucoup d'empathie pour Pia qui pour moi a clairement éclipsé les autres, j'ai même versé une petite larme pour ses malheurs et souri pour ses joies, mais je me suis déconnectée de ma lecture avant la moitié de l'ouvrage.

En bref, certainement un très bon roman, mais juste pas fait pour moi !
Lien : https://folitteraires.wordpr..
Commenter  J’apprécie          20
J'ai reçu ce roman dans le cadre d'une masse critique babelio. On nous annonçait un road trip féminin et féministe, ce qui avait titillé ma curiosité, et les avis ont achevé de me convaincre.

Chaque printemps, Shelly et Laura traversent les Etats Unis, sur la route du lilas en fleurs. Elles en profitent également pour accompagner des femmes qui veulent passer la frontière canadienne pour refaire leur vie. Cette fois-ci, elles voyagent aux côtés de Pia, une sexagénaire brésilienne. Durant le voyage, elles l'initient à l'écriture portée par le parfum enivrant du lilas. C'est aussi par ce biais que se révèle pour nous l'histoire de Pia, et d'autres femmes au destin marquant.

Je suis embêtée car ce roman ne m'a pas plu du tout. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire et me suis accrochée désespérément en espérant que l'histoire décolle. Mais rien à faire. Laura et Shelly n'ont pas su me toucher. Leur grain de folie est bien là, leur soutien à des femmes en détresse est louable, mais leur manière d'être, leurs attitudes n'ont pas su m'émouvoir, d'autant que nous apprenons assez peu de choses sur elles et sur leur engagement finalement.

La trame narrative m'a parue décousue et je n'ai pas toujours saisi les enchaînements et leur intérêt dramatique. L'histoire de Pia nous est livrée au compte goutte, et elle est saisissante. Nous avons là un destin de femme à la fois hors norme et tragique, révoltant et désespérant. Par contre, j'ai eu la sensation que ce qui aurait pu être une grande force pour le roman était dilué : par exemple, une petite centaine de pages est consacrée à Léopoldine, impératrice du Brésil, et très sincèrement, c'est venu couper la dynamique amorcée par l'histoire de Pia. Les longs passages sur son arbre généalogique, ses frères et soeurs m'ont ennuyée au plus haut point, et après cela, j'ai eu beaucoup de mal à raccrocher le fil narratif. Lorsque le récit s'est concentré sur Simone, puis sur Rosa, j'ai eu de nouveau la sensation de perdre pied dans une histoire qui se délayait. Alors, cette impression est sans doute très personnelle car les trois femmes sont intimement liées et nous le comprenons vite, mais malgré tout, aucune ne m'a accrochée et j'ai été vraiment soulagée d'arriver au bout de ce pavé.

Je ne m'épancherai pas plus longtemps sur cet avis car il est malheureusement très négatif pour ma part. Je n'ai réussi à me raccrocher à rien, ce qui ne veut pas dire qu'il n'a pas de qualités, cela signifie juste que ce roman n'était pas du tout pour moi.

Ainsi, La Route du lilas est un rendez-vous manqué comme j'en ai peu connu. Les personnages n'ont pas réussi à éveiller ma sympathie et j'ai trouvé la trame narrative lourde et diluée. A vous de vous faire votre avis, mon flop sera peut être votre top.
Lien : https://lesreveriesdisis.com..
Commenter  J’apprécie          21


Lecteurs (182) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3206 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}