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3,61

sur 1182 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Que dire mis à part que je n’ai pas du tout aimé ce roman? Jusqu’à la page 75, on ne sait même pas qui est le narrateur alors qu’il paraît avoir un lien vraiment privilégié avec Lol V. Stein. Je n’ai pas trouvé ce détail énigmatique mais plutôt très dérangeant. Avoir quelques moments de l’histoire flous et mystérieux aurait pu ajouter du suspense, des sortes de questions auxquelles nous brûlions d’envie d’avoir une réponse. Mais le problème dans Le ravissement de Lol V. Stein, c’est que tout le livre est flou ! On n’apprend rien sur Lol, on aimerait en savoir plus sur elle mais jusqu’à la fin elle restera un mystère pour le lecteur.

Je suis allée jusqu’à me demander l’intérêt réel de ce roman. Et dire qu’on fait étudier ça à des collégiens ou lycéens, il ne faut pas s’étonner que la littérature a mauvaise réputation auprès de la jeunesse. Je me dis que si moi-même étant une férue de livres, cela ne me donne vraiment pas envie de lire d’autres œuvres, que doit ressentir quelqu’un qui n’apprécie pas trop lire à la base? Fort heureusement, tous les romans ne sont pas comme ça et c’est tant mieux – sinon qui serait là pour lire?

En bref, une histoire qui n’a pas d’intérêt en soi, un roman qu’on finit de lire en se disant « Mais tout ça pour quoi hein ? » – parce qu’au final tout est dit dans le résumé, au final durant 190 pages on n’est pas plus avancé.

L’histoire – une femme qui tombe dans la folie depuis que son mari l’a abandonnée lors d’un bal – m’a donné envie de lire Le ravissement de Lol V. Stein, mais cette lassitude présente tout au long des pages m’a véritablement calmée net. Et le thème du triangle amoureux ne m’a pas forcément enthousiasmée non plus ! Comme vous vous en doutez, je ne suis pas adepte du nouveau roman et donc je ne le relirai pas.
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Commentaire septembre 2023
Je suis têtu, j'ai retenté la lecture de ce roman mystérieux et qui a été sujet de nombreuses analyses, de Lacan entre autres.
Je suis cycliste et il m'arrive parfois, après beaucoup d'efforts, de mettre pied à terre à 500 m du sommet d'une côte. C'est ce qui m'est arrivé à cette nouvelle tentative : j'ai abandonné à 15 pages de la fin. Je n'y comprends rien, j'ai relu certaines pages plusieurs fois.

Commentaire octobre 2016
La représentation verbale prend le pas sur le réel, les personnages se repaissent les uns des autres en se construisant des scenarii et des images dans lesquels ils s'enlisent. On pourrait arriver à la conclusion que le monde matériel est au service des représentations mentales des personnages. M.Duras excelle dans le rendu de cette perméabilité entre pensé et vécu, entre les personnages eux-mêmes (on a souvent des difficultés pour savoir qui est le narrateur ou la narratrice, qui change au cours du livre), entre passė et prėsent. C'est une oeuvre littėraire dense, au style trés personnel, riche dans la perception des ressorts intérieurs des personnages. Mais difficile à lire (j'ai tellement souvent perdu le fil que j'ai dû lire l'équivalent de 2 fois les 200 pages). Il s'agit davantage d'un objet d'étude littėraire et psychanalytique que d'un roman pour se nourrir l'âme (en tout cas la mienne, car j'ai eu l'impression tout au long du livre d'avoir des aliens sous les yeux).
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On m'avait prévenu : "Marguerite Duras, on adore ou on déteste, y a pas d'entre deux." Au moins, maintenant, je sais à quel camp j'appartiens.

Par où commencer dans ce livre heureusement petit, où je n'ai pas franchi une seule page sans laisser échapper au moins un soupir, parfois même une exclamation d'exaspération ? D'abord, c'est le flou le plus absolu. Les personnages ne sont pas des acteurs fixes et indépendants, mais des entités qui se confondent et se séparent en permanence. Les dialogues laconiques sont invraisemblables ou n'ont aucun sens, alors que seul un personnage, qui n'est pas le narrateur, possède l'excuse de la folie. le narrateur, dont on met un temps infini à apprendre qui il est au juste, admet inventer au moins autant qu'il rapporte (on a envie de lui dire "reviens nous en parler quand tu sauras ton histoire au lieu de jouer au téléphone arabe"). L'abstrait le plus alambiqué côtoie le trivial le plus grossier, en contournant soigneusement, au lieu de l'emprunter, cet espace intermédiaire méprisable du réel. C'est extrêmement frustrant. On passe son temps à rechercher dans ce qu'on a déjà lu le référent de tel pronom, on ne le trouve pas, on espère avoir l'explication plus loin, et non, une autre énigme syntaxique, et c'est reparti ... On nage dans la mièvrerie la plus totale, avec des atermoiements absurdes de bourgeois oisifs qui se reçoivent à dîner, qui commentent leurs jardins et qui couchent ensemble avec la tête ailleurs pour pimenter la traversée de l'existence, qui se montent la tête entre eux sur des souvenirs fondés sur des "peut-être". On abuse du générique, "la vie", "le monde", "le temps", pour se donner un semblant de profondeur. On déconstruit les phrases comme si le talent de l'écrivain était proportionnel à l'imperméabilité de son style. On n'en retire rien, à part quelques jolis effets d'harmonie qui ne veulent rien dire, cachés au milieu d'agencements malheureux. de la dentelle sur la forme, de la guimauve sur le fond. Franchement, sachant que ce n'était pas un premier roman, il a été difficile (et ça l'est encore) de ne pas accuser d'imposture un écrivain bien installé dans le petit monde intellectuel parisien, qui savait que ça se vendrait de toute façon. Mais je ne veux présumer de rien.

L'incipit était au programme de l'oral de français lorsque j'ai passé mon bac il y a bientôt 10 ans. Je pense avoir gagné en maturité en tant que lecteur, et pourtant, le constat était et est toujours sans appel : je ne comprends rien à ce truc, et j'ose affirmer que l'archi-majorité des lecteurs qui se répandent en louanges n'y comprennent rien non plus. Comment peut-on seulement penser à inclure une "oeuvre" pareille dans un examen où il est déjà considéré comme remarquable de comprendre un texte structuré et explicite ?

L'antithèse absolue de ce que j'attends en littérature, le genre de livre qui vous incite à arrêter de lire. Mais j'ai vu qu'il y a de la concurrence de nos jours, donc, qui sait, dans 10 ans peut-être, je relirai cela avec un peu moins de déplaisir, sinon plus d'indulgence.
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Marguerite Duras s'écoute écrire, elle déroule un tapis de phrases creuses que certains prennent pour du génie. Il en resulte un livre PENIBLE à lire, évoquant parfois le jeu du cadavre exquis tant certaines phrases sont vides du moindre sens. Lol est ravie, pas moi, LOL.
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Bon, je n'avais jamais lu du DURAS et le résumé de quatrième de couverture paraissait intéressant (je résume) : Lol V. Stein, lors d'un bal, voit son amoureux s'enticher d'une autre fille et partir avec elle à la fin du bal, au petit matin ; la jeune fille est traumatisée par l'événement mais finit par refaire sa vie (mari et gosses) … puis dix ans après, elle retrouve une amie d'enfance (Tatiana Karl) qui avait assisté à ce fameux bal. Jusque là, c'est compréhensible. Mais après, ça se gâte … Duras écrit sans qu'on sache souvent qui parle. Son style est aussi torturé que le cerveau de son héroïne qui croit aimer son mari (Jean Bedford) mais qui finalement ne l'aime pas, qui croit aimer l'amant de son ami (Pierre Beugner) mais qui finalement ne veut pas faire l'amour avec lui et s'allonger dans un champ de seigle devant l'Hôtel des Bois où son soi-disant amant fait l'amour à une autre maîtresse, la copine d'enfance Tatiana Karl. Mais celle-ci se demande si Lol V. Stein n'est pas folle … et donc on part dans une relation à trois où les personnages passent plus de temps à se poser des questions (pas toujours très compréhensibles) qu'à en trouver les réponses. C'est intellectuel au mauvais sens du terme. Je me suis accroché pour « finir mon premier Duras » mais honnêtement, si tous ses bouquins sont de cet acabit, ça ne donne pas envie !!
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Je n'ai rien compris au livre, malgré une explication en classe. Seulement que l'héroïne joue et rejoue un bal.
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M. Duras est un auteur, d'après ce que j'ai pu lire, qu'on aime ou qu'on déteste. Son écriture est particulière et complexe , bien que riche et de qualité... sans arrêt, des tournures de phrases alambiquées (à mon sens) pour ne pas dire grand chose. Ressenti que j'avais eu également dans une autre de ses oeuvres. Entrer dans l'histoire était laborieux, tant le récit était confus, les émotions à peine dévoilées et froides, si froides que j'ai eu l'impression de me trouver en dehors du livre tout le long, regardant de loin les personnages mis à mal avec leurs souvenirs d'amour perdu. Étrangement, je reconnais pourtant la beauté de certains passages, et la délicatesse d'autres, mais malheureusement trop souvent recouverts d'une épaisse surface de glace, comme inaccessible et presque hautaine, qui nous fait perdre sans cesse le fil de notre lecture.
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Lors d'un bal à T. Beach, Lol abandonnée par son fiancé ne réagit pas. Seule, une amie, Tatiana Karl, restée avec elle jusqu'au matin, la trouve profondément changée. Son état de prostation, frisant la folie, s'atténue peu à peu. Un soir, elle rencontre Jean Bedford. Ils se plaisent et se marient. le couple quitte S. Thala. Trois enfants naissent. Lol s'occupe de sa maison et semble heureuse. Dix ans après le bal fatal, Jean, qui a accepté une situation dans sa ville natale, ramène sa femme à S. Tahia. Pendant un moment la vie continue douce et quiète. Cependant les souvenirs confus de Lol se réveillent peu à peu, surtout après avoir retrouvé Tatiana. Pendant quelques semaines, Lol reprend sa vie sentimentale et lors d'un voyage à T. Beach, elle se donne à l'amant de son amie..
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Je m'attendais à mieux que ça... le point positif, c'est l'écriture. C'est joliment écrit même si parfois je déplore certaines tournures de phases bizarres et pas toujours très claires. J'étais un peu confuse par moment.
Sinon il ne se passe pas vraiment grand-chose. Je me suis vite ennuyé et j'ai failli lâcher le livre. C'est quand même intéressant et il y a une part de mystère autour de cet événement au bal. Mais on n'en sait pas plus en fait.
La fin est décevante. J'ai refermé le roman avec un sentiment d'inachevé. Pas assez développé. Et les personnages ne sont pas fous... Je n'ai pas accroché. Je m'en foutais un peu d'eux. Mais en même temps, je voulais savoir comment ça allait se terminer pour Lol.
J'ai plus aimé " L'amant" du même auteure. J'étais plus impliquée pour le coup. Là, j'ai l'impression que c'était juste du vide.

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Si vous avez de la sympathie pour Madame Bovary, vous pourrez découvrir avec plaisir les émois et les ravissements de Lola Valérie Stein et de son amie Tatiana... Sinon, vous pouvez vous en passer...
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