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3,33

sur 329 notes
Réunion de famille après près de 30 ans sans se parler suite à la publication des mémoires de l'auteur.
L'écriture est simple mais il ne se passe rien, on ne s'ennuie pas ou presque. Je l'ai lu jusqu'au bout car il était court.
Il ne me restera pas longtemps dans mon esprit....
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Un vrai bonheur de retrouver la plume de Lionel Duroy. Il est vrai qu'il est sans aucun doute préférable d'avoir lu le chagrin et Priez pour nous pour apprécier ce roman des retrouvailles entre frères et soeurs. Pour mieux comprendre aussi les allusions faites à Toto, leur père, et à la folie de leur mère car ici Lionel Duroy ne développe pas ce qu'il a magnifiquement déjà fait dans ses deux romans précédents. Ce roman est effectivement celui de la paix retrouvée, de la résilience, des liens indéfectibles que sont les liens familiaux.
Magnifique. En refermant ce livre, je n'ai qu'une envie, me replonger dans le chagrin
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Encore un récit familial où les uns et les autres sont scrutés, disséqués par l'auteur. Alors qu'il s'agit d'une réconciliation, il s'empare une fois de plus de leurs vies, sans pudeur et sans limite, comme si se taire et vivre sa vie lui était insupportable. Il doit raconter, même si cela lui a coûté par le passé et peut-être à nouveau, ses liens familiaux.
C'est bien écrit, pertinent parfois agaçant.
Heureuse de ne pas faire partie de son cercle familial et amical.
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Malgré quelques petites longueurs et autres redondances, ce Duroy est un bon cru ! Réunis au cours d'un déjeuner, les membres — bien différents — de cette famille forment un équilibre romanesque assez solide. On reconnaît bien là la plume de Duroy, à la fois sensible et vivace, à travers des thèmes qu'on lui connaît ! de la famille dysfonctionnelle au pardon, tout y est !
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Je n'ai pas pu terminer ce livre, vraiment peu intéressant et trop auto-centré sur le thème de l'écrivain répudié par sa famille. Pourtant j'aime bien le sujet des relations familiales complexes. Mais dans ce cas, le récit me semblait trop fade. J'avais trop l'impression de perdre mon temps.
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Pour la deuxième année consécutive Paul a convié ses frères et soeurs à un dîner de famille, les réunissant, ainsi que ses enfants, après trente années de silence.
La cause? Paul est écrivain et a fait de son enfance, et de sa vie familiale, le sujet de ses romans.
Voici donc venu, avec bienveillance, le temps de la réconciliation.

Un livre que je n'ai pas spécialement apprécié, passé les premières pages on se retrouve noyé sous la masse des prénoms, le livre est lent, c'est un livre qui parle de réconciliation familiale, d'erreurs, de colères; c'est surtout un livre qui n'apporte rien, la nostalgie des protagonistes, les non-dits passés, sont lassants.
Pour autant on peut en dire qu'il s'agit ici d'un roman sensible sur les liens familiaux.
On peut imaginer qu'il s'agit d'une sorte d'autobiographie, à l'instar des précédents livres de Lionel Duroy.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Ce qui d'emblée force l'admiration dans le livre, c'est la capacité de L. Duroy à faire exister dans un même espace, dans une même scène, plus d'une dizaine de personnages.
Le plus impressionnant demeure la manière dont le récit prends en charge chacun d'entre eux et l'insère au moyen d'une construction , presque une architecture , qui consiste à trouver un équilibre dans la présence de chacun et le bon tempo du mouvement d'ensemble, ce que l'alternance des parties dialoguées et d'un récit à la 3e personne parvient indiscutablement à obtenir.
La belle réussite du livre est aussi d'être parvenu à éviter de tomber dans le grand show choral du règlement de compte familial avec ses saillies et autres punchlines de rigueur.
Duroy privilégie à l'inverse les silences , les embarras , les ambiguïtés ; souci et finesse d'approche à rechercher évidemment dans la dimension très largement autobiographique d'un projet littéraire au long cours.
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Vingt-sept ans après une dispute qui a désuni la famille, neuf frères et soeurs d'une fratrie de dix se retrouvent avec leurs enfants pour une journée à la campagne, le temps de mettre les désaccords à plat.
Un petit livre agréable à lire et rapidement lu, le temps d'un voyage par exemple.
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Même s'il ne se réduit par à la mise en scène de l'histoire de sa famille, Lionel Duroy a acquis sa notoriété grâce à elle. Sur cette thématique, le cruel « Le chagrin » m'avait bouleversée. Plus récemment, « L'absente » (2016) avait souligné, en tentant de comprendre le comportement de sa mère, son cheminement vers une forme d'apaisement.
Avec « Nous étions nés pour être heureux », la réconciliation est entérinée au cours d'un déjeuner dans la maison de Paul qui réunit ses frères et soeurs (moins un), leurs enfants et sa propre progéniture issue de deux épouses différentes.
Après près de trente ans de brouille, tout est étalé sur la table pour une séance collective de psychanalyse : les rancoeurs, les rancunes, les erreurs, la colère, la haine, les regrets, la volonté de rattraper le temps perdu...
Au-delà du récit de la pacification des relations entre les Dunoyer de Pranassac (on est content pour eux !), Lionel Duroy décrit bien ce qui motive l'écriture. « J'ai organisé ma vie autour de l'écriture de mes livres, je peux dire aujourd'hui que je suis fait de mes livres, qu'ils m'ont construit, qu'ils m'ont sauvé » affirme-t-il.
Ecrire serait une forme de thérapie. Peu importe les conséquences collatérales. Et, une fois que le sujet est épuisé, que tout est sorti, la rédemption et le pardon sont proches. Fin de l'histoire ?
Lien : http://papivore.net/litterat..
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Paul est écrivain. Son premier livre autobiographique décrivant son enfance, a choqué une grande partie de sa famille. Il s'est donc fâché avec ses nombreux frères et soeurs.
Les années ont passé, Paul a continué à écrire et près de trente ans plus tard, la fratrie va se retrouver pour une journée pique nique dans son jardin provençal. Venus des quatre coins de la France, avec ou sans leurs enfants, ses retrouvailles seront l'occasion de faire le point sur les responsabilités de chacun dans cette brouille, sur ses conséquences ainsi que sur les attitudes et les regrets...

Le lecteur apprend au fil du livre la constitution de cette famille aristocratique catholique de dix enfants, qui a souffert de l'expulsion de leur appartement de Neuilly, saisi par huissier, car le père ne payait pas ses traites. Le mot folie est évoqué sans plus d'explication, comme le reste des relations humaines entre les différents personnages, c'est au lecteur de deviner où en est chacun...
On a l'impression d'assister à une scène de film dans une belle demeure. Une scène dans laquelle les conversations se croisent et s'entrecroisent dans un joli fouillis.
Hélas le récit raconte des faits sans approfondir les sentiments des personnages et tout est flou. Certes c'est peut être un effet de style car les souvenirs sont le plus souvent incertains mais la lectrice que je suis aurait aimé plus de profondeur psychologique. Seul Paul, tendu vers le passé, et malgré une vie sentimentale chaotique, semble réaliste.
Bref, le sujet est très intéressant mais je n'ai pas aimé la façon dont il est traité.

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