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Ce tome 1 de "Hauteville House" est un bon exemple de ce qu'on fait de pire, à la fois dans le steampunk et la bande dessinée. Les dessins sont moches, bien à l'image du dessin de type réaliste (mal) réalisé à l'ordinateur qui pollue la BD depuis des années. Les couleurs sont moches, pour la même raison : mauvaise maîtrise de l'outil. le scénario, qui relève pour l'instant de l'espionnage, dégage un relent de déjà-vu qui donne la nausée : Napoléon III serait sur les traces, après Cortes au XVIème siécle, d'une arme secrète et hautement destructrice. Les Républicains et le gouvernement américain cherchent donc à s'emparer des documents de l'Empereur pour pouvoir répliquer. C'est d'une originalité... Les personnages sont caricaturaux à l'extrême, notamment Gavroche dans son rôle d'espion séducteur à la James Bond ("Vous êtes bien mignonne, mon petit", dit-il par exemple à une assistante à la Moneypenny...) et Zelda dans celui de la belle espionne américaine (bien qu'elle soit en fait si mal dessinée qu'elle en est carrément moche) retorse et dangereuse. Enfin, les scènes d'action sont franchement mal foutues (les auteurs devraient peut-être faire un stage en matière de manga). Cerise sur le gâteau, l'utilisation du personnage de Victor Hugo. C'est pas comme si c'était devenu un poncif éculé de l'uchronie et du steampunk depuis des années et qu'on se tapait systématiquement l'apparition de Victor Hugo en ouvrant un ouvrage sur deux dans ce genre de littérature... Bref, tous les ingrédients sont réunis pour faire baisser encore d'un cran le niveau de la bande dessinée française, qui ne se porte pas bien à cause d'un terrible manque d'ambition des éditeurs.
Le pire, c'est qu'ils ont eu besoin de se réunir à quatre (scénario, dessin, colorisation, storyboard) pour nous pondre cette daube.
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1864, Hauteville House à Guernesey. Dans les entrailles de la maison de Victor Hugo se trouve le service d'espionnage pour la Republique. L'agent Gavroche est en mission sur une mystérieuse découverte de l'empereur Napoléon III au Mexique.

Dans un décor steampunk, jouant sur le désaccord entre le point de vue républicain de Victor Hugo et l'empire français de Napoléon III, nous avons ici une histoire d'espionnage et d'aventure. C'est bien rythmé et les éléments steampunk plutôt sympathiques.
Le dessin est assez moyen. Malgré le soin apporté aux machinerie et aux décors, cela pêche sur les personnages pas franchement élégant et donnant des visages assez figés.
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Un bon début pour une série uchronique "steampunk". Cela se passe sous Napoléon III, des révolutionnaires tentent de contrer les hommes de l'Empereur qui semblent avoir trouvé une "carte au trésor" menant à une arme ultra-puissante.
Les dessins sont plutôt sympas, les machines vraiment superbes.
Il n'y a plus qu'à espérer que le dénouement n'arrive pas dans 20 tomes car sinon je vais être très vite agacée... (J'en ai 7 à ma disposition, pour l'instant...)
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J'ai bien aimé ce premier tome des aventures de Hauteville house. L'hommage à Jules Verne est patent, comme dans bon nombre de BD de ce genre stream punk, mais n'est ce pas ce que l'on vient un peu chercher aussi ? L'histoire s'inscrit dans l'aventure mexicaine de Napoléon III et c'est plutôt bien trouvé car cela nous donne un cadre assez dépaysant. J'ai trouvé la mise en couleur et le graphisme de qualité. L'énigme qui nous est proposée est intéressante et ce premier tome a des allures de "Mission impossible".
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Avis portant sur la série:

Hauteville House, c'est d'abord un dessin et des couvertures véritablement magnifiques (celle du tome 2 est d'ailleurs ma préférée de toutes les séries existantes!). Puis, nous avons là du très bon travail au niveau de l'intrigue et du découpage. Je commence véritablement à aimer Duval déjà connu pour sa série de science-fiction d'anticipation Travis.

En l'espèce, il s'agit d'un mélange de genre entre récit historique (l'intrigue se passe sous le règne de l'empereur Napoléon 3 en 1864) et la série TV « Les mystères de l'Ouest » (avec ses gadgets science-fiction au milieu du western). le concept steampunk est remarquable d'autant que l'action est omniprésente. Les décors sont fabuleux d'autant qu'on voyage beaucoup entre ciel, terre et mer.

Il est dommage que les héros n'aient pas réellement de profondeur mais on pardonne facilement au vu de la qualité de cette série qui garde un formidable potentiel. Là aussi un troisième tome un peu décevant. Un dernier tome clôturant le 1er cycle qui ne détonne point avec une erreur de bulle presque impardonnable page 19.

Le 5ème chapitre commence une nouvelle histoire de manière tonitruante. Nous rentrons tout de suite dans le récit avec ce postulat de départ: l'agent de la République Eglantine a été arrêté et emprisonné à la Conciergerie, à Paris. Cela donnera l'occasion au héros de voyager à travers les mers du pacifique Sud pour rejoindre le caillou. Et puis, il y a également la multiplication des intrigues: le USS Kearsarge et sa traque du CSS Alabama, le mystère de la disparition de l'Astrolabe et de la Boussole...

Les auteurs ont également su apporter un peu plus de profondeur au personnage de Zelda et de Gavroche. C'est ce qui m'a réellement sauté aux yeux (à croire qu'ils ont corrigé ce défaut originel en tenant compte de nos avis). L'aventure n'en demeure pas moins très plaisante. On les suivra avec un grand plaisir pour découvrir le diable de Tasmanie. J'ai bien aimé le petit clin d'oeil fait à la série TV les mystères de l'Ouest sur toute une planche.

A partir du 12ème tome, on sent une relance de la série avec des enjeux qui se dessinent et qui sont complètement différents. le tome 13 va donner dans l'explication par exemple du virus qui a contaminé les Etats du Nord. L'aventure reste toujours aussi prenante et les trouvailles ne manquent pas. C'est une série franchement dynamique dont la lecture est divertissante.

Il faudra songer cependant à conclure car à trop tirer sur la corde, elle finira par casser. J'ai senti une baisse de régime pour le dernier cycle même si cela reste satisfaisant. On est bien en-dessous des premiers tomes et cela se ressent fortement.

La série est pour l'instant divisée en 5 cycles:
1er cycle: tome 1 à 4
2ème cycle: tome 5 à 9
3ème cycle: tome 10 à 13
4ème cycle: tome 14 et 15
5ème cycle: tome 16

En conclusion, on remarquera que le niveau de cette série est excellent avec un scénario ingénieux, un graphisme énergique et de belles couleurs éclatantes. La forme et le fond font bon ménage pour nous offrir une bonne lecture.

Note Dessin : 4/5 – Note Scénario : 4/5 – Note Globale : 4/5
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C'est les images des couvertures cette série qui m'ont tapée dans l'oeil. La médiathèque où je les ai empruntés fonctionnant encore en Drive, j'ai pris toute la série disponible... Donc 17 tomes... un paris... et finalement dès les premières planches j'ai été emballée. J'aime beaucoup ces histoires dystopiques...... Pourtant je n'en lis pas sous forme de roman. Mais ce que j'aime en BD, c'est le travail de mise en images... il faut que le dessinateur trouve le bon dosage entre l'historique réaliste et le fiction...
Alors évidement le premier tome d'une série si longue, n'est qu'une introduction, la présentation des premiers personnages, une accroche pour lire la site.
Ca tombe bien, le Week end est pluvieux.... il est fort possible que je puisse rendre la totalité de la série dès lundi.
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En ce qui me concerne, je continue de découvrir l'oeuvre de Fred Duval avec que peut me fournir ma bibliothèque favorite. C'est donc avec plaisir et curiosité que j'ai emprunté les 6 premiers tomes de cette série, après avoir lu Carmen Mc Callum, Code Mc Callum et quelques Travis.
C'est difficile de juger un premier tome car généralement celui ci sert avant tout à présenter les personnages, mettre en scène les premiers éléments de l'intrigue et poser les bases d'un potentiel univers. Ce tome y parvient très bien selon moi. Je l'ai trouvé suffisamment accrocheur et bien réalisé pour permettre au lecteur lambda ( dont je fais parti) de poursuivre la lecture de la série. Mais c'est surtout la curiosité qui m'a attiré vers celle ci et l'envie de lire autre chose de Fred Duval.
Mon ignorance en matière d'uchronie et de steampunk ne me permet pas d'apprécier cette bd à sa juste valeur, ou peut être que si justement... Toujours est il qu'après avoir lu quelques trucs de l'auteur, je subodore le scénario alambiqué sorti de derrière les fagots... Peut être me trompé je...! Peut être pas...! L'expérience Fred Duval m'a montré qu'il maîtrisait (souvent) son contexte, son histoire et l'évolution de ses personnages.
Qui lira verra...
Le plaisir de la découverte est peut être plus fort et plus important que le reste....
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J'avais envie après les Utopiales 2015 de découvrir le label série B et cette série m'a intriguée par son résumé. J'ai adoré l'univers très singulier entre le Second Empire (date où se déroulent les actions) et ce côté steampunk bien pensé. Ce dernier ne choque pas, il est naturel et simple, fluide et permet d'accroître mon enthousiasme, parce que ce premier tome est une super base introductive.
On nous présente les personnages, l'univers, quelques notions, on sent se nouer les premiers fils d'une intrigue poussée ; le tout servi avec un scénario poussé et construit en terme de mots employés et avec des illustrations très agréables à regarder.
J'ai adoré découvrir Gavroche et cette compagnie secrète oeuvrant contre Napoléon III. C'est par ailleurs un protagoniste principal très attachant, anticonformiste et un brin séducteur, mais drôle et captivant. J'apprécie déjà Églantine et un peu moins Zelda, toutefois, elle apporte un bon rebondissement. L'action est présente, les explications sont là sans être trop intrusives, on se laisse aller à la découverte d'un univers dessiné avec soin. J'adore le style et les couleurs. Un bon tome qui m'aura maintenue en éveil.
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Un scénario inhabituel avec un réjouissant mélange d'histoire et de fantastique ( ou de science-fiction). du rythme, encore de beaux dessins superbement mis en couleurs.
Seul bémol : Gavroche n'est pas tué en 48 mais pendant l'insurrection républicaine de juin 1832.
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Cette série n'est pas exempte de défauts : une colorisation pas toujours très délicate, parfois un peu acide et artificielle, le trait n'est pas non plus toujours très élégant, les visages sont un peu figé, les proportions pas toujours très justes, mais par contre les éléments steampunk sont bien imaginés, foisonnants d'idées, avec des décors parfois très poussés. Pour l 'histoire, c'est un peu pareil, les dialogues ne sonnent pas toujours très justes, quand on entend le méchant de l'histoire jurer “bordel”, ça sonne un peu faux dans une série qui prétend se référer à Victor Hugo.
Mais tout cela n'empêche pas de prendre du plaisir avec cette lecture, car l'action et l'intrigue sont en symbiose avec l'atmosphère steampunk, de ce côté là, on est servi. Nous voilà dans le Mexique Napoléonien du XIXe siècle. Un arme extraterrestre y a été trouvée, l'armée de résistance contre Napoléon III, installée à Guernesey, va tenter de contrer les plans de l'armée impériale.
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