Outsphere, tome 1

Nouveau titre de l'auteur que je découvre et c'était un super premier tome ! Je ne suis décidément jamais déçue avec les romans de cet auteur, et je suis ravie de pouvoir découvrir chacune de ses histoires.

Ici il s'agit d'un récit de science-fiction mais également d'anticipation. La Terre va très mal et il est alors décidé d'envoyer un vaisseau colonisateur vers une planète lointaine du nom d'Eden. Après 80 ans de voyage, les passagers de l'Arche se réveillent de leur sommeil en cryogénisation, leur nouvelle vie va bientôt commencer et ils espèrent que les erreurs faites sur Terre ne seront pas reproduites ici sur Eden. Cependant, ils sont tous loin d'imaginer que la planète contient de nombreux danger qui va rendre leur adaptation difficile. Indigènes, orages électromagnétiques, ruines extraterrestres, faunes et flore inconnues, virus ou encore morts étranges vont devenir leur quotidien. Mais avec l'aide des Atlantes (humains modifiés/clones) arrivés peu de temps après eux, ils vont tout faire pour survivre.

C'était encore une lecture passionnante et captivante ! L'univers est développé et détaillé, j'ai adoré découvrir Eden même si celle-ci n'est pas des plus accueillante, elle a cependant pleins de choses et de mystères à nous dévoiler et pour ça j'ai hâte de lire la suite ! Les personnages sont variés et intéressants. Chacun a son utilité, les humains et les Atlantes essaient de s'entraider et de cohabiter malgré les tensions présentes. La plume est fluide et rythmée comme d'habitude, il s'y passe pas mal de choses et il y a des rebondissements qui font qu'on ne s'ennuie pas. On est au coeur d'un monde dangereux, anxiogène et on récent la peur et la tension des personnages face à ce monde inconnu. En bref c'était encore une fois trop bien et je me demande ce que réserve la suite.

C'est à bord de l'Arche que les derniers humains voyagent depuis maintenant 80 ans pour atteindre leur objectif : Eden. Cette planète, symbole de renaissance pour l'espèce Humaine, sera leur point de départ pour fonder une nouvelle colonie. Des centaines de personnes (civils, militaires et scientifiques) vont devoir unir leurs connaissances pour apprivoiser cette planète.

J'ai adoré ce livre qui laisse place au voyage et à l'imagination ! Immédiatement, j'ai été transporté dans un autre monde. J'ai beaucoup aimé découvrir cette planète mystérieuse avec sa faune et sa flore inconnues. Au fil des mois, des divergences d'opinions apparaissent entre les civils et les militaires et tend à modifier leurs relations. On découvre alors la mise en place d'une nouvelle civilisation dans une planète inconnue qui regorge de secrets. le livre se découpe en plusieurs parties et les chapitres sont courts. Les pages défilent, les événements s'enchaînent. Je ne me suis pas du tout ennuyée. Dès les premières pages, de nombreux personnages sont intégrés à l'histoire alors je vous conseille de prendre des notes pour éviter de les confondre. Outsphere est le premier tome d'une saga de trois romans (que je vais m'empresser de lire).

Si vous appréciez les romans de science-fiction ou les séries telles que The 100, vous devriez aimer ce livre !

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Guy Roger Duvert propose un space opéra riche et dynamique : l'auteur entre rapidement dans le vif du sujet et laisse le lecteur s'approprier les personnages en libérant son récit de tous les éléments descriptifs qui plombent trop souvent la lecture de premiers tomes de ce genre de longues saga. L'univers est posé par les événements, les interactions et les réflexions de personnages pas si clichés. C'est très bien écrit, les rebondissements sont nombreux et bien amenés. Une bouffée d'air frais sans mauvais jeu de mot.

La couverture correspond bien à l'histoire et m'a donné envie de découvrir cette histoire.

Pour sauver l'humanité, une partie de la population est envoyée sur l'Arche en direction d'Eden…

En quelques mots, je me suis transporté au coeur de l'Arche.
J'ai pu découvrir les principaux protagonistes, tous très différents mais très souvent complémentaires et commencer à les connaître, ce qui m'a permis de comprendre leur réactions quand les événements vont se compliquer

J'ai aimé suivre la rencontre de différents peuples mais surtout voir l'évolution des mentalités dans chaque camp. Mais surtout au sein d'un même camp l'impact des événements sur la vision de chacun du monde qui l'entoure.
L'auteur nous offre une belle opposition entre les différentes civilisations.
Le danger, comme on l'imagine, ne pousse pas toujours les personnes vers le meilleur et fait ressortir une sorte d'égoïsme parfois basé sur de bonnes intentions.

La partition de l'histoire nous offre des tranches de vie qui nous mène au dénouement final de cet opus.
Les chapitres courts voire très courts donnent de l'intensité au récit et augmente la sensation d'urgence qui repose sur les épaules des colons.

La plume fluide et généreuse sert une intrigue originale oú rien n'est épargné aux multiples personnages.
Pas un instant de répit pour nos héros ni pour la lectrice, par moment j'ai eu le souffle court et je me suis posé énormément de questions sur le futur.

L'auteur a su éviter l'écueil d'un premier tome de présentation parfois trop calme. J'avoue ne pas m'être ennuyée un seul instant, il se passe toujours quelque chose quelque part.

J'ai passé un excellent moment de lecture🥰, j'ai vraiment hâte de découvrir la suite.

Excellent premier roman de science-fiction, haletant et fascinant, qui n'a rien à envier, sur le plan narratif, à un Orson Scott Card par exemple. Il pêche davantage par son traitement assez caricatural des personnages, courant en SF, et encore plus par son style trop dépouillé, entièrement axé sur les informations utiles à l'histoire (ce qui en fait au passage un style efficace). Hâte de lire la suite !

Vous le savez si vous me suivez régulièrement, j'aime énormément les écrits de Guy Roger Duvert depuis que je l'ai découvert avec sa série des Chroniques Occultes.
Mais je n'avais jamais découvert sa première série, Outsphère. Paru en 2019, ce roman de science-fiction a remporté le prix Plumes Francophones d'Amazon France.
C'est chose faite à présent et j'en suis ravie.

Dans ce premier tome, nous découvrons à leur réveil les passagers de l'Arche, qui s'apprêtent à coloniser une nouvelle planète. Ils ont quitté il y a 80 ans une Terre sur son déclin, et espèrent trouver sur Eden un nouveau paradis que l'homme, cette fois, ne détruirait pas.
Mais peu de temps après leur installation, ils ont la surprise de voir débarquer un nouveau vaisseau. Ayant quittés la Terre seulement 20 ans plus tôt, ayant bénéficié de technologies bien plus abouties, ces Terriens sont profondément différents de ceux qui peuplaient l'Arche.
Et la cohabitation ne va s'arrêter là, puisqu'une espèce primitive est découverte sur la planète Eden.

La science fiction est un genre dont je suis loin d'être une spécialiste. J'aime en lire de temps à autres, mais j'en lis assez peu, quelques auteurs seulement en fait.
J'étais donc ravie de découvrir cette histoire dont je sais que l'auteur parvient toujours à me convaincre.

C'est donc ici son premier roman, et on retrouve déjà en partie ce qui fait la réussite de ses textes. le récit est addictif, peut être pas autant que les écrits suivants de l'auteur le seront, mais tout de même! On a un rythme qui ne fait que s'emballer du début à la fin, et une poignée de personnages principaux bien distincts, qui sont comme souvent chez l'auteur, plutôt des anti-héros que des personnages exemplaires, mais en tout cas toujours des personnages au caractère fort et que l'on prend plaisir à suivre.

J'ai retrouvé dans ce récit des points qui m'ont rappelé une autre série de l'auteur, Extinction.
On retrouve des thèmes communs, tels que la destruction de la planète par trop d'exploitation, ou encore l'idée de civilisations disparues.
Des questionnements assez forts sont également présents, comme l'opposition entre collectivisme et individualisme. Où s'arrête la liberté d'un individu face à l'intérêt de la collectivité? Où commence l'autoritarisme lorsqu'une poignée d'individus remet en question les libertés individuelles fondamentales?

Je dois dire que j'ai très hâte de découvrir la suite de cette série!

J'ai un avis mitigé sur ce premier livre de Guy-Roger Duvert. J'ai passé un bon moment, l'ouvrage est divertissant, prenant. L'écriture est par contre assez particulière comme le rapportent plusieurs commentaires, on a plus l'impression d'être devant un film que devant un roman.
Il y a beaucoup (trop) de personnages si bien qu'on ne sais parfois plus qui est qui. Les scènes sont parfois décrites de façon sommaires.
Il y a une volonté de l'auteur de donner un côté très hollywoodien à son récit quitte à plonger dans les clichés cinématographiques et les stéréotypes raciaux propre au ciné américain : permis les personnages il y a un asiatique qui ne s'exprime qu'en proverbes à propos de roseaux et de nénuphars, un latino balèse qui dit sans cesse "puta madre", le noir culturiste...etc. C'est plutôt dommage pour un auteur français alors que c'est plutôt facilement évitable (Romain Benassaya par exemple).


Malgré tout l'ensemble reste bon et bien pensé. J'attaque le deuxième tome.

Un vaisseau spatial : l'Arche qui est parti depuis 80 ans de la Terre se pose sur une exo planète pour tenter de la coloniser ! A l'intérieur, il y a des terriens cryogénisés dans des caissons et ils vont se " décongeler " peu à peu pour être en mesure de conquérir celle qu'ils ont appelé " Eden " : une aventure qui va leur permettre de vivre dans des conditions meilleures que celles de la terre mourante qu'ils ont été obligés de quitter !
Parmi les colons : il y a des militaires qui vont les protéger, des scientifiques qui vont vérifier si Eden est habitable et à quelles conditions et, des civils pour construire leur avenir.
Ils vont édifier un dôme stérile : l'Outsphère et commencer à l'aménager ! Mais, ils rencontrent dans un premier temps des indigènes primitifs et récalcitrants : les Edéniens puis, ils voient arriver un vaisseau spatial : l'Utopia qui se pose sur Eden : ce sont des clones qui sont partis de la terre 60 ans plus tard et qui sont des robots car sur la Terre, il ne restait qu'eux et des mutants ! Ces clones, qui portent des numéros ont des facultés télépathiques et synchroniques pour communiquer entre eux, ils sont venus pour aider et protéger les Anciens ( les colons ).
Mais, les colons se méfient de ces Atlantes car ils sont techniquement plus avancés, plus spécialisés dans de nombreux domaines. ..
Comment va se faire l'intégration de ces peuples ? Comment les colons vont se supporter et faire face à des conditions de vie exceptionnelles ?
Ils vont affronter les orages magnétiques, les nuages de spores, les animaux sauvages et la combustion spontanée mais aussi, la contrainte de garder leur casque pour éviter les virus et la contagion !
Une mention pour le soldat Olsen qui a été abandonné involontairement sur le territoire des Edéniens, et, qui va affronter les primitifs, les obstacles naturels et tenter de survivre en attendant que son chef vienne le récupérer à bord d'un vaisseau
En effet, les personnages sont nombreux dans ce roman de science fiction et les clones portent des matricules, mais Guy-Roger Duvert nous interpelle dans ce premier tome sur des réflexions philosophiques relatives à la survie sur notre planète, sur la peur des étrangers, sur la cohabitation en situation de crise !
L'écriture est visuelle avec des détails d'images, de sons dignes de l'auteur qui est scénariste et, BRAVO pour la couverture qui est sublime !

L'histoire est intéressante, avec des problématiques très actuelles quant à l'abandon d'une terre rendue invivable, de rejet de la différence, etc. Mais je regrette que les personnages soient montrés de manière aussi manichéenne. On a affaire à de sacrés stéréotypes, entre les militaires bornés, les colons irresponsables, les scientifiques qui le sont encore plus, les descendants de l'espèce humaine devenus des clones interchangeables, les autochtones primitifs et belliqueux... C'est un peu pauvre en termes de psychologie des personnages. Malgré tout, je vais lire les 2 autres tomes, histoire de savoir comment tout ce petit monde va s'en sortir même si je ne m'attache à aucun.

Dans un futur lointain les humains ayant définitivement gâché leurs chances de préserver la planète de l'anéantissement, un vaisseau spatial est envoyé vers une lointaine exoplanète. L'Arche regroupe plusieurs milliers de passagers comprenant militaires, scientifiques et plusieurs milliers de gens pour coloniser ce nouveau monde.
Ce premier volet de la saga Outsphere développe une intrigue rythmée, riche en découvertes et en rebondissements tout en se livrant à d'intéressantes réflexions sur la capacité des collectivités à se transcender ou consentir au changement. Les diverses réactions des humains face aux défis indéterminés inhérents à cette nouvelle planète d'accueil sont tout à fait vraisemblables, de même que les conflits qui opposent les différents groupes. Entre militaires, civils, Atlantes et autochtones édeniens, la cohabitation est difficile, reflétant indéniablement une réalité des plus concevable. le style narratif de l'auteur, très visuel, presque cinématographique offre des descriptions spectaculaires. On découvre les évènements à travers le regard de plusieurs personnages en passant régulièrement de l'un à l'autre. Des personnages froids, rigides peut-être un peu trop nombreux qui ne sont, de ce fait, pas suffisamment développés dans le détail. Les seules interactions concrètes sont celles déployées entre les militaires, les scientifiques et les civils pour contrôler la structure hiérarchique de la colonie et ce, de manière plutôt condensée et répétitive. Entre les divers conflits, les découvertes archéologiques, les explorations scientifiques et les questionnements existentiels d'ordre éthique ou moral, le récit se disperse dans trop de directions disparates. Par là-même, cela empêche une mise en exergue d'événements spécifiques et une immersion sans réserve dans l'histoire.
Les thèmes sont intéressants, les scènes d'action efficaces mais l'ensemble est trop dilué, convenu, présente quelques faiblesses scénaristiques et pas suffisamment d'intensité. le final offre en revanche des moments particulièrement forts et promet une suite pleine de surprises et d'inventivité.