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3,78

sur 156 notes
Une histoire très émouvante. On se prend d'affection pour ce duo très original!
Une ôde à l'amour entre les animaux et les hommes!
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Je l'ai piqué à l'un de mes gosses, pour voir ce qui se lisez au collège, et franchement je le recommande, car cette aventure entre une femelle blaireau qui a tout perdu et un enfant différent qui c'est perdu, une véritable rencontre.
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Cette histoire est extrêmement émouvante .Je me suis tout de suite attaché à Ben, son caractère réservé et espiègle m'a énormément ému. La relation entre la mère Blaireau et Ben m'a tout de suite fait penser à la relation entre mère et fils.
Il est également question de solidarité des autres personnes envers les parents de Ben. Cela m'a beaucoup touché car de nos jours, la solidarité se fait de plus en plus rare…
Un livre rempli d'émotion et dont vous n'arriverez pas à vous détacher avant le fin de l'histoire.
Vincent B.
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Franchement, moi qui n'était pas forcément attirée par la couverture et le résumé, j'ai était surprise. Déjà, savoir que cette histoire c'est vraiment passée aide à rentrer dedans et en plus, elle est tellement incroyable que si on ne me l'avait pas dit je ne l'aurais pas cru ! Un petit garçon se perd dans la Prairie avant un violent orage et se retrouve piégé dans le terrier d'un blaireau. Va-t-il réussir à se lier d'amitié avec la bête et à survivre en milieu sauvage ?
Je vous laisse répondre à cette question en lisant ce livre^^. Bonne lecture !
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Par un jour de 1870, Ben MacDonald, un petit garcon un peu sauvage, se perd dans la prairie américaine où ses parents ont installés leur ferme. Surpris par la tempête, ben se glisse dans un terrier où vit une mère blaireau. de la rencontre de ces deux êtres solitaires naît une extraordinaire aventure.
Je n'ai pas adhéré à cette histoire d'amitié entre la mère blaireau et le jeune garçon, l'histoire m'a même un peu ennuyée, d'autant que l'écriture est assez classique.
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J'ai lu La rencontre, je dois le reconnaître, comme un ouvrage « de transition » : Franck (mon libraire) parti en vacances et Zola terminé, je saisis à peu près le dernier ouvrage de ma pile à lire, sans grande motivation puisqu'il s'agissait d'un de ces livres que les éditeurs offrent aux professeurs de français dans l'espoir que ces derniers les fassent acheter en série par leurs élèves ou pour leur bibliothèque scolaire.

Une parenthèse ici pour expliquer ce que signifient généralement de pareils cadeaux : des livres mièvres, inconsistants, édulcorés, souvent en version abrégée, élus parmi les titres les plus populaires d'un répertoire classique et sans audace, fort dangereusement moraux à mon avis, même assez chers si on y réfléchit (on paye par exemple plus de cinq euros le recueil de six courtes nouvelles De Maupassant), étayés d'un dossier synthétique plutôt clair mais parasité d'inutiles pauses de lectures sous formes de questionnaires et de QCM imbéciles – bref, tout de quoi plaire probablement aux professeurs de Français et de Lettres en grave panne de références et d'inspiration (bien qu'il faille, à ce point-là de vacuité je suppose, une sidération mentale proche de l'internement psychiatrique).

Mais enfin, ces livres qu'en général je donne avant même de les avoir lus ont du moins une valeur commerciale (4,95 euros en l'occurrence), et j'ai eu, cette fois-ci, un scrupule à ne pas essayer ce récit d'environ 200 pages, assez épais pour ne pas faire craindre une trop grande escroquerie (par comparaison, Magnard, par exemple, m'a offert cette année un recueil de trois nouvelles de Ionesco – 62 pages hors dossier – dont le prix public est de… 5,20 euros tout de même !). Et puis, une certaine curiosité peut-être, bien pardonnable en somme, comprenez : pour une fois que je ne connaissais pas l'auteur…

Il paraît que ce roman (intitulé initialement Incident at Hawk's Hill : il faudra que je me paye un jour l'un de ces traducteurs ou éditeurs qui croit pouvoir fait ce qu'il veut, c'est-à-dire n'importe quoi, d'un titre original !) a reçu un franc succès – j'ai lu quelque part : « plus de 11 millions de lecteurs », mais j'ignore au juste ce que cela veut dire – je ne le savais pas en tous cas avant de le lire. Si j'avais su, c'eût été pour moi un argument de plus en défaveur du livre, a priori (je déteste, en général, les triomphes populaires et récents) ; d'autant que, d'emblée, le résumé de l'intrigue n'est guère de nature à m'appâter : l'histoire d'un enfant perdu dans les plaines nord-américaines à la fin du XIXème siècle et qui, réfugié dans un terrier avec un blaireau femelle, se lie d'une amitié profonde avec l'animal. Tout cela, n'est-ce pas ? de très loin sent le sucre primordial pour nourrisson polyallergique, la moraline en baume dont on comprime les poitrines les plus jeunes jusqu'à étouffement des facultés de l'esprit, même si l'on admet qu'il s'agit d'une histoire inspirée de faits réels. N'importe : rien d'autre à lire, je vous dis, et pour toute motivation la perspective d'une courte attente avant le retour de Franck et d'une littérature sélectionnée et probablement plus « substantielle ».

Eh bien, le récit n'est pas mauvais.

Certes, il est évidemment destiné aux enfants, et c'est sans doute pour cette raison que tant d'adultes l'ont aimé – un adulte généralement n'étant rien d'autre qu'un enfant rendu paresseux par l'inactivité intellectuelle dont il a pris l'habitude. D'abord, l'ouvrage est plutôt mièvre, sans aucun doute : l'intrigue, qui exagère la sensibilité de l'enfance dans des proportions trompeusement nostalgiques (car la nostalgie est un miroir fort déformant de la réalité), tire sur toutes les cordes blanches et épaisses, larmoyantes et stéréotypées, de la différence, de l'amitié inconditionnelle, de la parentalité inquiète, de la méchanceté essentielle et instinctive (incarnée par le trappeur Burton et son abominable molosse Lobo) ; par ailleurs, et pour reprendre Boileau, quoique vrai ce récit n'est guère vraisemblable, ou bien il faut m'expliquer comment, passé six ans (et ce sont six années d'une vie de travail bien plus dure et « concrète » que la nôtre), un enfant qui se sait égaré et désespéré prend l'initiative, chaque fois qu'il voit des cavaliers manifestement à sa recherche, de se cacher dans un trou au lieu de se découvrir et d'appeler à l'aide ; enfin, on retrouve dans ce roman tous les ingrédients narratifs propres à ce qu'on suppose « l'édification de l'enfance », le thème de l'évasion et de l'amour, des personnages accessibles, de nombreux passages didactiques sur la nature – paysages et animaux – avec extraits semi-encyclopédiques sur l'anatomie et les rythmes de vie de diverses espèces locales, le tout exprimé dans une langue globalement factuelle, plutôt laborieuse de relations strictement exactes mais lourdes (la traduction, peut-être, y est pour quelque chose), sans style marqué, sans souffle artiste ni grande subtilité psychologique. Voilà pour les défauts du livre – et les raisons d'un succès !

Et pourtant, le roman vaut tout entier par le bain de pleine nature, prosaïque en effet mais envoûtant et dépaysant tout de même, où le lecteur se sent plongé, sans évangélisme puéril, sans naïveté prosélyte : la sauvagerie des grands espaces déborde largement de cette oeuvre où l'on devine un attachement immense pour ces lointaines prairies canadiennes, à l'époque des opportunités de pionniers et des multiples périls, ainsi qu'un sens de l'observation quasiment archaïque pour toutes les ressources de la terre promise, à la façon d'une Willa Cather, d'un Jack London, d'une Miles Franklin ou d'un John Steinbeck, quoique, et il faut le redire, avec un sens de la beauté et de l'écriture beaucoup moins explicite et poétique, mais, peut-être, avec un regard plus technique et prosaïque, plus objectivement naturaliste. En somme, on voit plus qu'on n'éprouve le vent et la pluie, les oiseaux de toutes sortes et les mammifères singuliers, on devine sans détails une manière de vie audacieuse aux antipodes de notre urbanité moderne, et cette immersion-là, pas trop esthétisée il est vrai, qu'il faut approfondir avec tous les ressorts de ses propres développements imaginatifs, est agréable tout de même ou, pour le dire avec une expression dont il ne faudrait pas juste retenir l'ironie supposée ou quelque blâme moqueur, superficiellement évocateur.
Et puis les émotions qu'on y trouve m'ont paru honnêtes, simples, dégagées d'intentions racoleuses, et ceci, quelquefois, est propre à faire naître une passion de la lecture, du moins suffit à laisser chez le jeune lecteur des souvenirs aimables et à induire en lui le sentiment d'une activité heureuse et à renouveler.

Même, quelquefois, on tire de ce roman, mais avec une ponctualité dont la rareté reste assez regrettable – le livre entier se lisant à toute vitesse, ce qui signifie, chez moi, avec peu d'effort ou d'attention puisqu'il n'y a rien de notable quant à la manière littéraire –, d'assez forts passages de tension simples mais efficacement écrits, narrés d'une plume ferme mais habile, et davantage poignant que le reste parce qu'impliquant sans doute des émotions plus universelle.
Lien : http://henrywar.canalblog.com
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Un livre qui m'a marqué, je l'ai lu lorsque j'étais en cinquième et je suis désormais en première.
Je l'ai tellement aimé et je continue à en parler autour de moi.
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La rencontre, Allan w. Eckert

Ben est un enfant un peu particulier. À 6 ans, il ne parle pas et passe son temps à imiter les animaux. En 1870, on ne sait pas encore mettre de nom sur cette différence.
Un jour d'orage et de peur, incompris par les siens, il va partir de chez lui et se réfugier dans le terrier d'une maman blaireau.
Une cohabitation hors du commun débute alors, née de deux solitudes.

Ce livre est parsemé de magnifiques descriptions qui pourraient pourtant ennuyer les plus jeunes lecteurs et de scènes d'une certaine violence, car dans la nature, il faut souvent choisir entre tuer et être tué.
Présenté comme un roman jeunesse, cet ouvrage, véritable plaidoyer pour plus de bienveillance et d'acceptation de toutes les différences, me semble difficile à lire avant 12-13 ans.

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Tout d‘abord j'ai adoré ce livre ! Car dans le livre on ne s'ennuie jamais.
Ce que j'ai aimé, c'est que l'histoire tourne autour d'un petit garçon et d'un animal, ce qui est assez rare dans des livres.
L'histoire montre aussi que quand nous sommes petits, nous n'avons pas conscience du danger.
Mais vers la fin l'histoire est devenue très mouvementée, ce qui a apporté de l'action dans le livre.

Melvin D.


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Il y a longtemps que je n'avais pas abandonné un livre avant la fin mais ce fut le cas avec cette « rencontre » qui n'a pas eu l'effet positif auquel je m'attendais.

L'auteur nous entraîne dans les grandes plaines du Canada au sud de la ville de Winnipeg. La famille MacDonald y vit dans la quiétude d'une vie pieuse et le labeur de la terre. Ben est le plus jeune des quatre enfants, il a six ans mais n'en parait que trois, parle peu et est très farouche avec les humains qu'ils soient de sa famille ou pas. Au contraire il aime la compagnie des animaux qui le lui rendent bien. Même les plus sauvages le laissent approcher et entrent en « communication » avec lui.

En parallèle on suit les traces d'une femelle blaireau dans sa quête de nourriture mais aussi dans la préparation de son nid pour la future naissance de ses petits. Je dois dire que j'ai été bluffé d'en apprendre autant sur cet animal, on peut dire que l'auteur connait bien son sujet.

Dans la structure du recit Allan W. Eckert passe d'un chapitre sur Ben à un chapitre sur le blaireau jusqu'à la recontre promise par le titre. le texte est très riche et se rapproche d'un documentaire. Et j'aurais vraiment pu l'apprécier sans le personnage de l'horrible voisin, chasseur braconnier de son état qui prend plaisir à torturer les animaux. J'avais déjà eu du mal à supporter les descritifs de douleurs ressentie par l'animal pris dans son horrible piège (vous voyez ces pièges qui ressemblent à d'horribles bouches aux immenses dents de métales). Mais la façon dont l'homme abat sa proie à coup de massue et le descriptif du dépessage ont eu raison de moi. J'ai cru que j'allais vomir sur le livre, ça m'a vraiment soulevé le coeur et j'ai refermé d'un coup sec le roman pour ne plus le rouvrir. Tant pis je ne saurais pas si Ben et le blaireau seront amis, s'ils vivront une belle histoire… non avec un tel voisin qui rode ça ne peut bien se finir… bref un roman à ne pas mettre entre toutes les mains.
Lien : http://sirthisandladythat.wo..
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