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4,3

sur 5042 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Cher Umberto
Je m'excuse par avance, mais quelle catastrophe ce roman !
Le film est réussi, mais lire le livre est une épreuve que je vais arrêter à la page 300. C'est aussi mauvais que le texte De Sade, La philosophie dans le boudoir. le parallèle t'étonne ? Je m'explique.
Quand on est ado et qu'on tombe sur le livre De Sade dans la bibliothèque parentale, on se saisit du livre, mais on en fait une lecture parcellaire : on saute les passage philosophiques qui sont d'un profond ennui, pour se concentrer sur les scènes d'action, sexuelle s'entend. Dans ton roman, Umberto, je n'ai pu que passer vite fait en diagonale sur tes considérations religieuses, qui a mes yeux n'ont aucun intérêt sinon l'endormissement assuré, pour me concentrer sur l'énigme factuelle et l'enquête monastique. Mais cet exercice est épuisant, et insuffisant.
Et puis une remarque de forme : la narration au passé simple pour décrire l'action (nous entrâmes, nous nous précipitâmes, nous vîmes, nous pensâmes...), c'est sans doute bien pour les dictées, mais c'est lourd à la lecture, mais lourd.
On me dira : vous loupez les scènes de la vie monastique. Je répondrai : j'ai déjà lu le réjouissant petit ouvrage Menez l'enquête : 10 énigmes au Moyen Âge, donc ça va, je suis déjà informé.
Je ne sais pas si tu as écrit d'autres livres, mais ça ne peut pas être pire. Donc peut-être on se reverra...
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Ca y est, j'ai réussi ! J'ai terminé de lire le nom de la Rose ! Je ne l'aurai pas cru, mais j'y suis parvenu, à force de persévérance. Et il m'en a fallu, oui, parce que j'ai vraiment failli l'abandonner en plein milieu celui-ci !

Tout d'abord, je tiens à m'excuser auprès de tous ceux qui considèrent ce roman comme une oeuvre magistrale, magnifique, et j'en passe. Je ne suis pas d'accord. Et ce pour plusieurs raisons.

Tout d'abord, le contenu en lui-même. de ce que j'en avais entendu, il s'agissait d'une enquête policière au cœur d'une abbaye, au moyen-Age, enquête qui avait un lien avec une bibliothèque, ou un bibliothécaire. Juste ça, en soit, c'était suffisant pour m'intéresser. Et effectivement, c'est ce qu'on trouve dans ce roman. Et cette partie-là, sans pour autant me captiver, m'a suffisamment intriguée pour que je m'accroche. En revanche, il n'y a pas que ça. Je dirais même que l'enquête est finalement moins présente que tout ce qu'il y a autour. Et ce qu'il y a autour, c'est tout un contexte qui m'a semblé assez obscur. En effet, n'étant pas une grande spécialiste de l'histoire médiévale (et encore moins de l'histoire religieuse), j'ai eu beaucoup de mal à m'y retrouver. Le contexte historique est peut-être trop brièvement expliqué, juste par allusions d'ailleurs, ce qui fait que j'ai eu du mal à bien comprendre ce qui se jouait ici. De même, toutes ces histoires d'hérésies, qui prennent une place très importante dans ce roman, me sont apparues comme totalement obscures et, du coup, totalement dénuées d'intérêt. Et franchement, ça m'a gonflé. Parce que d'une, je n'y comprenais pas grand-chose et de deux, y'a vraiment beaucoup de passages qui traitent de ce sujet.

Le style de l'auteur m'a également rebutée. Déjà, tomber sur plusieurs lignes de latin, dès le prologue, qui ne sont pas traduites, franchement, ça ne fait pas envie. J'aime bien comprendre ce que je lis et là… ben, désolée, mais mes connaissances en latin n'étaient pas suffisantes pour comprendre comme ça, à la lecture. Et comme ce fameux latin revenait beaucoup, j'ai essayé de le traduire par moi-même (j'ai fait 9 ans de latin, donc même si j'ai oublié beaucoup de choses, j'ai gardé quelques bases, et surtout j'ai toujours mon livre de grammaire et mon dico). Mais d'une part ça me prenait énormément de temps pour traduire 2 lignes, et en plus mes traductions n'étaient pas toujours très satisfaisantes (avec des mots absents de mon exemplaire du Gaffiot, ça n'était pas toujours évident). Alors pour finir, j'en ai eu marre et à une énième phrase de latin, j'ai jeté l'éponge, tant pis, j'allais sauter ces passages sans les comprendre, je n'aime pas ça, mais là, ça va bien !

Mais si encore il n'y avait que le latin ? Mais non, même le français n'est pas franchement aisé à suivre. Les tournures de phrases sont parfois très complexes. le vocabulaire lui-même n'est pas facile. C'est un style qui m'a paru beaucoup trop lourd, trop ampoulé, trop élitiste peut-être ? En tout cas, moi, j'avais beaucoup de mal à suivre à certains moments.

Alors oui, clairement, j'ai vraiment eu envie de l'abandonner. Et ce qui m'a fait persévérer, ce n'était pas tant la promesse que j'allais avoir la révélation en cours de route que c'était un grand chef d'oeuvre, que l'envie de relever ce défi, de pouvoir dire ensuite avec fierté, « J'ai lu le Nom de la Rose ». Mais sincèrement, la seule chose qui m'a vraiment intéressée dans ce roman, c'est l'énigme des meurtres et de la bibliothèque, tout le reste m'a profondément ennuyée.

Désolée.
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Chose rare : j'ai préféré le film. Et pas uniquement parce que Sean Connery tient le rôle principal (quoique).
Le livre est, comment dire… Pas facile (c'est un euphémisme).
Déjà le côté thriller est très en retrait alors que le livre est quand même classé en thriller historique. On pourrait se dire que l'essentiel du livre va donc être focalisé sur l'enquête que doit mener Guillaume. Mais que nenni (pour rester dans l'ambiance), on va être bien plus dans les questions existentielles et spirituelles d'Adso, dans les désaccords spirituels et surtout politiques qui opposent l'empereur germanique au pape d'Avignon, dans la question de savoir si la connaissance doit être à la portée de tous ou dissimulée pour l'usage de quelques élus.
Cela aurait pu être tout aussi intéressant que la trame policière s'il n'y avait eu le latin.
Umberto Eco a écrit son livre comme si c'était réellement l'oeuvre d'un moinillon du XIVe siècle. Il n'a fait aucun effort pour adapter l'histoire au lecteur moderne et donc, tous les paragraphes, on se prend dans les dents de une phrase à un bon paragraphe en latin. (qui, traduction vérifiée à la fin du livre, n'apporte rien qui n'aurait pu être dit en français.)
Moi qui n'aime guère la philosophie, je me suis retrouvée embarquée dans un livre qui se compose à 80% de philosophie et de religion pour 15% de questionnement d'Adso sur ses envies de mortel et 5% d'intrigue.
Autant dire que je me suis ennuyée une bonne partie du livre et que ça a été très dur d'en venir à bout.
De toute évidence Umberto Eco était plus intéressé par le réalisme des questionnements et de la manière de s'exprimer d'autrefois que par le rythme de l'histoire.
Pour paraphraser un des professeurs de Marcel Pagnol : « Que c'est long, messieurs, que c'est long ! ».
Je suis contente d'être arrivée au bout de ma lecture mais je ne pense pas que je retenterais de lire cet auteur. Je préfère les livres qui ne se perdent pas autant en conjectures.
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Difficile de dire s'il s'agit de la traduction ou du texte en lui-même, mais le style est maniéré, insupportable de pédanterie, accumulant mots éculés, citations latines et autres références philologiques superflues. Rien de médiéval dans cette écriture, plutôt une accumulation de lourdeurs, triste héritage des pires tics d'écriture fin 19ème. "Mais reprends le fil, ô mon récit, car ce moine sénescent s'attarde trop dans les marginalia." En effet, on ne saurait mieux le dire.
Lien : http://www.williamjoshbeck.c..
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Ne me mettez pas à la question, je m'explique: livre vingt fois entamé, jamais fini. Il figure en bonne place dans ma bibliothèque, rayon des illisibles. Pourtant il a à 100% ma sympathie. je ronge mon frein, et regarde pour la vingt et unième fois le film...
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Au vu de tous les commentaires élogieux sur ce livre, j'ai l'impression d'être l'exception qui confirme la règle. Un seul mot me vient à l'esprit pour décrire cet ouvrage : épouvantable.

Malgré un superbe style d'écriture, une intrigue intéressante et des personnages forts, Eco n'a pas su m'embarquer dans son univers. J'ai poussé jusqu'aux deux tiers du livre (tout de même) mais je n'ai pas réussi à aller plus loin. C'était un véritable calvaire. Et le moins que l'on puisse dire c'est que j'ai persévéré dans ma douleur car je m'y suis reprise à deux fois pour le lire (et à chaque fois environ deux tiers du bouquin... C'est idiot). Mais rien n'y a fait.

C'est bien simple, si comme moi vous aimez lire des romans et non des essais théologiques et philosophiques, passez votre chemin. En revanche, si vous êtes passionné d'histoire de la religion et de latin, lancez-vous les yeux fermés !
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Trop long avec des descriptions inutiles. Pourquoi des passages si longs en latin ? Heureusement Jean-Jacques Annaud a réussi un film magnifique avec ce roman policier médiéval.
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Encore un livre que je n'ai pas su lire mais par contre j'ai bien aimé le film. Comme quoi dans certains cas, c'est plus facile de "voir" l'histoire que de la lire. Suivant bien entendu la sensibilité de la personne.
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Non terminé....
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Intrigue très dure à lire avec beaucoup de passages sur l'hérésie, la pénitence, le démon de la femme, le rire et la pauvreté du Christ... J'ai du persévérée pour finir.
Je dirai que le moyen âge n'est pas pour moi! Les débats entre moines sont compliqués et j'ai mal compris les différents courants religieux entre les bénédictins, les francisquains, les fraticelles, les spirituels....
Une époque bien sombre remplie de violence et de religion.
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