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Mallory, quinze ans, s'apprête à gravir le sommet du monde avec son père. Les semaines d'entraînements ne sont pas de trop pour se préparer physiquement à affronter la montée et tout ce qu'elle implique de souffrances physiques. Entre le manque d'oxygène et les conditions de météo extrêmes, les risques et les enjeux sont énormes. Mais Mallory craint bien plus de devoir répondre aux questions des journalistes que d'affronter la montagne. Pourtant, peu à peu, la jeune fille s'imprègne de la culture tibétaine, de la philosophie bouddhiste et prend conscience qu'elle peut utiliser sa voix pour faire passer un message. La chemin est long pour atteindre le sommet et Mallory en reviendra changée.
Silène Edgar signe un récit fort et juste porté par une adolescente qui cherche sa place dans sa famille et dans le monde. Les descriptions des paysages et de la culture tibétaine permettent une véritable immersion dans le récit, enrichi des discussions de l'auteure avec sa cousine – qui donne sa voix au personnage de Justine – et d'un séjour au Tibet. L'ascension de l'Everest sert de fil conducteur à ce roman d'apprentissage qui donne l'impression qu'on ne revient pas le même d'une telle expédition. Entre dépassement de soi et conscience écologique, 8848 mètres est un roman initiatique percutant.
La lecture à voix haute a été l'occasion pour toute la famille (le papa suivait également) de découvrir un pays qu'on visite peu en littérature jeunesse. Nous avons tremblé de froid avec Mallory, nous avons suivi son parcours avec curiosité et son ascension entre effroi et stupeur. Les filles ont été sensibles à la pollution et à la beauté des paysages et sont déjà prêtes à recommander ce roman à tous leurs amis.
Je remercie les éditions Casterman et Babelio de m'(nous)avoir permis de découvrir en avant première ce roman incroyable dans le cadre de Masse Critique.


Lien : https://sirthisandladythat.c..
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Ma lecture s'est faite en plusieurs étapes. J'ai failli abandonner plusieurs fois tout en ayant envie de continuer quand même... Puis j'ai lu d'une traite la seconde moitié. Quand Mallory commence à changer.

L'inconvénient d'un livre de chevet pour moi, c'est que je m'en empare fatiguée et que je m'endors avec... Alors, au début, j'ai eu la sensation de ne pas avoir bien fait connaissance avec les personnages, je ne savais pas trop qui faisait quoi... et j'entrais dans un univers que je ne connaissais pas du tout : l'alpinisme et le Tibet. Je trouvais les prises de position de Mallory injustifiées, contre les Chinois, contre Richard... L'ado grognon et arrogante m'énervait mais montrait bien cette volonté de sortir de l'enfance, de ne pas être réduite à ses 15 ans aux yeux des autres.

Puis j'ai suivi le cheminement de Mallory, découvert les coulisses de l'ascension himalayenne, ses conséquences physiologiques et ses enjeux économiques et environnementaux et j'ai appris à connaître les personnages (à part Elise dont je n'ai toujours pas bien saisi qui elle était une fois le livre refermé, si ce n'est une alpiniste plus âgée mais moins chevronnée que Mallaury).

J'ai apprécié à la fin que l'auteur explique la genèse du livre.

La lecture est aisée, entrecoupée de nombreux dialogues et de documents divers : planning de l'expédition mais aussi pages journalistiques qui permettent de mesurer le rôle des sponsors et l'influence médiatique tout en montrant l'écart entre radio, presse écrite et skype. J'aurais d'ailleurs aimé les pages du magazine "La Terre" !
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Le dernier né de Silène Edgar est arrivé, et je viens de le dévorer!
Silène Edgar m'a envoûté pleinement dans son nouveau bijou aux cotés de l'héroïne Mallory, qui s'est donné l'objectif de gravir le mont Everest, à seulement 15 ans. du haut de son si jeune âge, elle ne craint ni le vide, ni le manque d'oxygène. En fin de compte, elle n'a pas peur du toit du monde, 8848 mètres, cette jeune fille. Durant toute l'ascension, nous sommes aux cotés de cette chevronnée de la montagne,et de son père qui nous emmènent pendant cette longue et périlleuse montée à la découverte d'autres cultures telles que le bouddhisme, des paysages magnifiques avec les glaciers. Mais ce voyage unique va lui faire ouvrir les yeux sur le monde, la pollution des alpinistes, la fonte des glaces, les dangers mortels d'un tel effort, et surtout l'importance du message qu'elle renvoie à son pays, en tant que jeune adulte en devenir.
Ces passionnés d'adrénaline et dépassement de soi nous auront fait vibrer jusqu'au bout de l'ascension de cette célèbre montagne.
Pas de doute, Silène Edgar nous produit un chef d'oeuvre, je ne peux que lui souhaiter de garder cette belle dynamique. Et pour finir je vous conseille fortement ce livre qui plaira forcément que vous soyez un adolescent ou un adulte, car à travers une adolescente, il fait réfléchir à des sujets de société.
Il vous hypnotisera tellement que vous ne voudrez pas vous arrêter.


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Qui n'a pas vu passer en 2019 cette photo, largement relayée sur les réseaux sociaux et dans les médias, d'un embouteillage d'alpinistes à quelques pas du sommet de l'Everest, interpelant alors sur la fréquentation quasi touristique du site et soulevant la question de la préservation de cet environnement bien loin d'être sauvage désormais ?

C'est dans ce cadre et sur ce fond d'actualité que prend place le roman de Silène Edgar 8848 mètres, qui raconte l'ascension de l'Everest par une adolescente – Mallory, jeune alpinisme prodige de 15 ans – et son père. Après un entraînement de plusieurs années à la haute montagne du duo père-fille, le roman s'ouvre sur le départ de l'expédition de leur petite équipe française. Avec une grande pédagogie et selon un découpage haletant, l'autrice entraîne le lecteur au rythme du planning millimétré du petit groupe d'aventuriers : comme eux il part du camp de base le 15 avril, pour accomplir l'assaut final vers le 23 mai, en passant par de nombreuses et périlleuses étapes, progressant ainsi d'une altitude de 5300 mètres jusqu'au sommet, culminant à 8848 mètres, allant de camp en camp, respectant des consignes précises, pas à pas, pour permettre au corps de s'acclimater aux conditions extrêmes et au manque d'oxygène. Rien n'est laissé au hasard. le lecteur semble avoir du mal à respirer lui aussi, à mesure qu'il progresse dans ce périple, captivant, et il mesure les incroyables dangers d'un tel défi, en compagnie, heureusement, d'alpinistes expérimentés avec qui il fera connaissance peu à peu. Les chapitres narratifs sont entrecoupés de pages à la manière d'articles de presse et interview, qui suivent l'exploit médiatisé de l'adolescente, « la plus jeune alpiniste française a avoir dépassé 8000 mètres », et complètent ce soucis de pédagogie et de clarté à destination du lecteur.

Outre la découverte très instructive de la réalisation concrète d'un tel périple (équipement et matériels, gestes, sécurité, conditions de vie, météo…), les portraits dressés de personnages aux psychologies et motivations diverses, les thématiques du dépassement de soi, de la solidarité, et le suspense qui s'instaure au fil du récit, le roman développe également des pistes de réflexions intéressantes et plus inattendues, en écho à l'actualité : la surfréquentation de l'ascension de l'Everest, la pollution scandaleuse par les alpinistes et la préservation du site, le rôle de l'État chinois et des populations locales dans cette organisation très encadrée, les traditions et croyances tibétaines et bouddhistes liées à la montagne. Pour autant, le roman se lit très facilement – il se dévore même – beaucoup d'actions, de messages et d'explications se font sous forme de dialogues entre les personnages, en progressant dans le récit, plutôt que de manière trop descriptive, professorale ou documentaire.

Le roman paraît dans la collection Ici / Maintenant chez Casterman, qui propose aux autrices et auteurs de s'aventurer dans un genre ou une forme de récit inhabituel pour eux, et c'est heureux, car 8848 mètres est sans doute l'un des meilleurs romans de Silène Edgar.
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Mallory part en expédition avec son père Mathieu pour l'Everest à 8848 mètres. Elle a déjà vaincu une montagne de 8000 mètres, le Cho Ou. Ils partent avec un avocat bordelais, Richard, un couple, Samir et Justine, un chef d'expédition, Ang Dorje et son bras droit Chiiring de l'agence Qomolangma expédition, un médecin Namchen et une coordinatrice d'expédition, Zhi-Mi.
Un roman documentaire sur l'ascension de l'Everest avec une description détaillée de l'organisation des expéditions et aussi deux focus, l'un sur la culture tibétaine et l'autre sur la pollution de l'Everest. Silène Edgar s'est inspirée de la vie de sa cousine au Tibet. L'héroïne passe de l'adolescente désagréable sous la protection de son père à une jeune adulte engagée. Quelques références un peu scolaires notamment l'Antigone de Jean Anouilh, lecture de l'héroïne pendant l'ascension : l'auteure est professeure de français… La narration alterne un récit à la troisième personne du singulier, ce qui est plutôt rare mais reste à la hauteur de l'héroïne ; s'y ajoutent des articles de presse et des retranscriptions d'interviews vidéo ou audio. Nous regrettons un peu l'épilogue trop rapide et sans mise en perspective.
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Mallory a 15 ans et c'est la plus jeune alpiniste à s'attaquer à l'Everest. Accompagnée par son père et bien déterminée à arriver jusqu'au bout de l'expédition, la jeune fille parfois un peu ronchonne va découvrir énormément de chose sur l'alpinisme, sur le bouddhisme, l'écologie et elle-même.
Des photos tragiques ont circulé en 2019 : il y a une file d'attente pour atteindre le sommet de l'Everest. Des dizaines de grimpeurs et grimpeuses attendent de pouvoir arriver en haut dans des conditions extrêmes et très dangereuses.
En plus de ce danger, Mallory va apprendre qu'une masse de déchet est retrouvée chaque année sur le sommet. Des personnes sont payées pour les évacuer de la montagne, mais ces expéditions sont coûteuses et à risques.

Dans un roman qui semblait partir uniquement sur une expédition périlleuse, Silène Edgar réussit à aborder des thèmes importants et très intéressants, qui toucheront très certainement les lecteurs et lectrices. Si on se dirige vers ce roman avec l'envie d'en découvrir plus sur le monde de l'alpinisme, quelle bonne surprise d'en apprendre plus sur les bons côtés, mais aussi les dérives de cette pratique.
Cette histoire propose une véritable remise en question, tout en emportant le lecteur dans une ascension passionnante. On est tellement absorbé par l'histoire que comme les personnages, on a l'impression d'être à bout de souffle !

Je recommande absolument à tous les jeunes passioné.e.s qui souhaitent découvrir cette fabuleuse histoire et qui seront touchés par les nombreuses questions que le récit soulève avec intelligence et finesse.
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Mallory, 15 ans, et son père se lancent un défi : faire l'ascension de l' Everest. Une fois sur place, Mallory va faire des rencontres dont celle d'une alpiniste écologiste qui ramasse les déchets des autres alpinistes sur l' Everest.
J'aime beaucoup Silène Edgar mais 8848 mètres n'est pas le livre de cette autrice que je préfère.
Néanmoins il est très beau (je ne saurais pas expliquer pourquoi) et reposant. Parfait si vous voulez faire une pause entre 2 classiques... ou pas d'ailleurs : c'est toujours un bon livre.
Il parle de plein de sujets différents : écologie, sport, relations familiales, religion (bouddhisme)... C'est justement pour ça que vous pouvez l'offrir : il plaira sûrement.
Bonne lecture de ce livre pour tous lecteurs et allez jeter un coup d'oeil aux autres livres de l'autrice !
Faustine
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J'ai lu ce livre avec mon fils de 10 ans, qui connais déjà un peu de choses sur la montagne. C'est un livre décrivant une expédition sur le versant nord de l'Everest, côté tibétain, centré sur un duo père / fille, elle -même plus jeune prétendante au sommet.
On découvre donc tout le déroulement d'une expédition commerciale sur le sommet, avec son camp de base surpeuplé, l'utilisation massive de sherpas, de cordes fixes et d'oxygène, et tout ce que cela engendre comme détérioration de l'environnement. Les participants vont donc suivre le cheminement habituel de ce type d'aventure, avec période de découverte de la montagne et acclimatation, puis un repos avant la tentative d'assaut final vers le sommet.
Au niveau montagne, le livre n'est pas forcément très détaillé, ce n'est d'ailleurs pas son but, mais il a le mérite de décrire les choses et de poser les principales questions, et de faire réfléchir le jeune lecteur ou ado à tout un tas de choses. On ne retrouve pas ici de la grande aventure héroïque avec chute, avalanches, morts et autres sauvetages incroyables par pelletés, l'aventure étant avant tout humaine. Les problèmes de santé et le risque de mort sont évoqués sans être omniprésents.

Les relations entre ascensionnistes sont effectivement au centre du livre :
-tout d'abord entre Mallory, (super choix de prénom au passage 😉), ado de 15 ans un peu plus éveillée que l'image que l'on peut avoir des jeunes de son age, et son père. On est spectateur de leur projet, de leurs doutes, d'incompréhensions qui sonnent très juste. La complicité entre les deux est évidente, mais les motifs de discorde sont aussi là.
-Entre Mallory et les autres membres de l'expédition ensuite, où cette jeune va devoir prouver qu'elle est à sa place dans ce monde de grandes personnes.
-Et enfin entre Mallory et sa montagne, qui se voit dotée d'une aura, et dont le sommet constitue bien plus qu'un objectif sportif.

La spiritualité est présente à dose modérée, avec cette ado qui découvre les bases de la culture bouddhique auprès d'une occidentale s'étant elle-même « convertie » à cette culture. La présentation est bien faite et très didactique.
Le défi lié à la préservation de l'environnement est aussi esquissé, au travers du nettoyage de la montagne en parallèle des expéditions, et du travail d'une scientifique présente dans l'expédition.

En conclusion, ce livre est un très bon moyen pour un ado d'aujourd'hui de découvrir l'ascension d'un grand sommet de l'Himalaya, de manière crédible et documentée. L'autrice s'est très bien documentée pour écrire ce livre, et cela se voit. Une bonne lecture que j'ai appréciée autant que mon fils.
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Dépaysement total

Mallory et son papa Matthieu ont décidé d'entreprendre l'ascension de l'Everest.
Pour cela, ils ont fait appel à des sponsors et ont rejoint un groupe d'autres passionnés.

Silène Edgar nous propose ici de suivre toute la période de préparation des sportifs qu'elle soit physique ou mentale en nous faisant, d'ailleurs, passer quelques notions de bouddhismes comme l'impermanence ou le semchuk.

J'ai apprécié qu'elle profite de ce roman pour mettre en avant les problématiques environnementales actuelles notamment le réchauffement climatiques et la fonte des glaces ainsi que les déchets laissés par des alpinistes sans scrupule.
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j'ai apprécié ce livre car le contexte est intéressant : nous suivons le point de vue d'une jeune fille appelée Mallory, une adolescente de quinze ans montant une expédition avec son père et plusieurs autres personnes afin d'entamer l'ascension de l'Everest.
Au fil de l'histoire, nous suivons deux mondes différents : celui montrant le point de vue de l'expédition et celui, un peu plus spirituel, de la découverte de la culture bouddhiste par Mallory.

Luc T.G
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