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3,62

sur 3222 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Lu sur la recommandation d'une amie, en 6 jours tellement j'ai accroché. Conseil de lecture: les pages où les marques sont énumérées sont à lire très vite. L'idée est de nous mettre dans la peau d'un drogué, avec ses obsessions, ses manies, sa folie. Ce ne sont pas des pages de "littérature" mais elles contribuent à l'ambiance du livre. Il faut les voir comme des litanies délirantes récitées comme dans un vidéo-clip ou dans un film au rythme effréné.
Il s'agit là d'un roman nihiliste, un roman de dégoût et de délire. Une histoire de drogue, de débauche, de sexe, et de tueur en série.
Une petite tornade littéraire. Soit on aime, soit on déteste. Pour ma part, cette lecture fut une révélation.
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Inclassable. Ce roman suit les pas d'un jeune homme de 27ans, golden-boy de New-York, excessivement riche. Ces hobbies ? louer des cassettes vidéos, fréquenter les derniers resto à la mode avec ces amis/contacts, et trucider quelques pauvres victimes sur son passage. Totalement déconcertant de la première à la dernière page, ce roman de Bret Easton Ellis ne ménage pas son lecteur. 525 pages de descriptions de tenues vestimentaires, de marques à la mode, d'absences de relation humaines, de coke, du sexe, d'émissions de TV, bienvenue dans le monde de ce personnage aussi antipathique que survolté. Mais derrière cet enchaînement de pages, un vide se ressent. Un manque d'amour, de relation familiale & un désordre amical. L'auteur met le regard du lecteur dans cette détresse : il le fait avec un tel dégoût de l'humanité que le livre se dévore à un rythme effréné. Pour pouvoir connaître la fin plus tôt tout en voulant finir avec cet enchaînement de scènes chocs difficilement oubliables.
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Ouf ! Quel livre ! Quelle baffe ! Où comment un suppôt de notre société occidentale d'hyper-consommation, un yuppie dégoulinant de fric, n'est finalement qu'un nihiliste errant dans un monde dont les seuls tenants sont le paraître, le sexe, et où le héros achète, baise et massacre. C'est tout.
Suffoquant de scènes insupportables, à déconseiller aux âmes sensibles mais rarement livre ne m'a autant ébranlé.
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Voilà où mène le rêve américain. La luxure, le vice, l'argent qui coule à flot, la dégénérescence, l'alcool, la drogue, le sexe et la violence meurtrière. Tout a été dit dans les autres critiques. Par contre, j'ai bien aimé cette lecture, car elle m'a poussé à réfléchir sur cette déchéance qui ronge le monde, du point de vue du personnage principal dénommé Patrick. Cela me donne le goût d'étudier la psychologie des tueurs en série puisqu'ils ne doivent pas être tous riches, cultivés et bien habillés comme le vilain Patrick du livre qui, lui, descend tranquillement vers la folie. En somme, un bon roman que je conseille vivement.
Lien : https://critiqueslibres.com/..
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Lenteur et quasi-stagnation qui peuplent la totalité du roman. Pourtant, au beau milieu de notre lecture, tout à coup, Bateman nous raconte, sur le même ton que lorsqu'il parle de son smoking Ralph Lauren, ses aventures charnelles à trois avec des inconnues puis la torture qu'il leur fait subir, puis la façon dont il les cuisine... Et plus le roman avance, plus le côté maniaque du tueur ressort -avec en bonus quelques passages érotiques miam-miam. Une longue épopée donc, de la prise de pouvoir du côté obscur de la force sur bah, l'autre côté.
Il y a des épisodes assez horribles qui ont profondément troublé mon imaginaire -dur à choquer, pourtant- mais qui n'en sont pas moins fascinants : fascinant, oui, de découvrir les deux facettes du tueur impassible menant une vie que n'importe quel humain lambda ne peut qu'envier avec, au détour d'une soirée, le/la viol/torture/meurtre d'un clochard ou d'une fréquentation.
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Pilier de la littérature américaine. Mais comment ai je pu attendre si longtemps pour le lire!!!! C'est puissant, c'est sordide, c'est cynique (et parfois même drôle!). Un chef d'oeuvre. Âmes sensibles il vous faudra accélérer certaines scènes mais surtout poursuivez votre lecture!
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Un livre à lire, indispensable, mais qui exige d'avoir les tripes bien accrochées !
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un livre que j'ai adoré et pourtant qui m'a souvent donné la nausée ! je me suis souvent demandée si l'auteur n'avait pas commis lui même tous ces crimes tellement leur description est réaliste...une lecture dérangeante certes mais incontournable...néanmoins âmes sensibles s'abstenir ;)
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Je l'avoue: je suis venue à American psycho par pur voyeurisme, sur la foi de critiques évoquant des scènes d'horreur inimaginables... Mauvaise raison ? Sans doute, mais le fait est là que c'est elle qui m'a conduit à l'acheter. Reste qu'au bout de 50 pages de lecture, je n'attendais même plus après les meurtres, tellement j'étais déjà sustentée en psychopathie par les moeurs du milieu des yuppies new yorkais où évolue Patrick Bateman... Et ce que j'ai découvert c'est un livre fou, d'une construction conceptuelle inattendue et particulièrement audacieuse: une construction narrative entièrement basée sur les travers obsessionnels de ces jeunes traders et de leur amantes. Ainsi, de longues énumérations de marques et de détails vestimentaires introduisent les chapitres, définissant les personnages par le paraitre qui constitue leurs vies, ignorant superbement leur psychologie... Les seules ablutions matinales du héros courent sur des dizaines de pages tout aussi riches en name dropping... Jamais on n'apprendra quoi que ce soit sur les activités professionnelles de ces jeunes cadres bourrés de soie, de coke et de sexe. Au mieux, une scène où on compare le piqué des cartes de visite, une autre où Bateman parle avec sa secrétaire. Au lieu de ça, mains détails incongrus parsèment le récit (Patrick descend 15 litres d'eau par jour pour conserver son teint...). Bref quand viennent enfin les scènes de tueries, le portrait psychopathologique est déjà complet! du coup, peut être pour cette raison, je n'ai pas aimé ces moments, aussi longs et indigestes que les scènes pornographiques, mais je dois reconnaitre que leur excès, voir leur impossibilité concrète même, affirment la folie du personnage, puisqu'on devinera à la fin que ces meurtres sont probablement le fruit de son imagination, à l'exception du dernier meurtre peut-être, tant il est laborieux, minable, ensuivi d'une traque policière, bref tout en contraste avec la flamboyance baroque et impunie des précédents...
Nous sommes donc plongés du début à la fin dans l'idée que se fait du monde Patrick Bateman, et comme cette idée est celle d'un esprit dérangé, c'est troublant et vertigineux.

On l'aura compris, je fais partie des quasi-inconditionnels de American psycho: Entièrement voué à un concept qu'il nous donne à ressentir à coups de traits de pinceaux fous jusqu'à nous déstabiliser et nous déplaire, dépourvu de pesanteur explicative, porté par l'ambiguïté, irrationnel de bout en bout tout en restant concret, ceci est de la pure, de la vraie littérature.
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Si on a l'habitude de lire des thrillers dans lesquels le héros est à la poursuite du psychopathe, dans American psycho on découvre peu à peu que Patrick Bateman, le personnage principal, nous conduit sur un chemin à contre courant.

En effet, Bateman est un jeune golden boy, beau riche et intelligent, il s'habille avec des marques prestigieuses et mange dans les meilleurs restaurants. Mais quand on découvre progressivement sa vie, peu à peu sa folie furieuse se révèle au lecteur.

Cette folie meurtrière est décrite très froidement dans un récit raconté à la première personne. À l'abri dans son appartement hors de prix, au milieu de ses gadgets dernier cri et de ses meubles en matériaux précieux, il tue, décapite, égorge, viole. Sa haine des animaux, des pauvres, des étrangers, des homosexuels et des femmes est illimitée et son humour froid est la seule trace d'humanité que l'on puisse lui trouver.

A lire absolument, mais en s'accrochant au fauteuil !
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