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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est vers R. J. Ellory que je pioche quand l'envie d'un bon polar me prend. Parce qu'il y fait référence à l'actualité de l'époque, que ses personnages ont tous un passé. Et surtout parce que l'enquête est bien menée et qu'il nous emmène où l'on ne s'y attend pas.
Henry Quinn, 21 ans, sort de prison. Durant ses trois années de captivité, il a partagé la cellule de Evan Riggs qui l'a protégé des autres et évité la mort. En retour, il lui demande de porter une lettre à sa fille qu'il n'a jamais vu en s'adressant à son frère, shérif de Calvary au Texas. Sarah semble impossible à localiser. Une quête difficile. Musique, deux frères ennemis, corruption, abus de pouvoir. de beaux portraits de femmes. Haletant !
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Titre : le chant de l'assassin
Auteur : R.J Ellory
Editeur : Sonatine
Année : 2019
Résumé : Henry Quinn est incarcéré depuis plus de trois ans et est en passe d'être libéré. Son codétenu Evan Riggs est lui, condamné à la perpétuité pour un meurtre dont il se souvient à peine tant il était ivre. Les deux hommes sont amis et liés par l'amour de la musique et lorsqu'Evan confie une lettre à remettre à sa fille qu'il ne connait pas, Henry ne peut qu'obtempérer. Dès sa sortie, le jeune homme rejoint la ville de Calvary au Texas pour essayer de retrouver la trace de cette fille. L'accueil ne sera pas précisément celui escompté et le jeune musicien devra faire face à l'hostilité de toute une ville.
Mon humble avis : Roger Jon Ellory est un auteur à part, un surdoué du polar comme il y en a peu. Chaque année l'auteur nous livre un nouvel opus et chaque année, j'attends avec impatience d'avoir entre les mains la nouvelle production de l'auteur britannique. Mon histoire avec Ellory commença avec le superbe Seul le silence, un polar sombre et d'une beauté rare, puis ce fut Vendetta, papillon de nuit pour ne citer que les plus marquants. Certes tous les titres d'Ellory ne sont pas du niveau de ces trois ouvrages mais bien qu'inégale, sa production reste toujours extrêmement intéressante. Ce chant de l'assassin s'annonçait comme un roman majeur je le pressentais, une histoire de rivalité, un décor grandiose – le Texas -, tous les ingrédients semblaient réunis pour que ce titre rejoigne ma liste de favoris. Ce ne fut qu'en partie le cas et je vais tenter de vous en expliquer les raisons. le chant de l'assassin commence tambours battants, Henry et Evan sont incarcérés, Evan protège Henry, les deux sont musiciens, ils portent une histoire qu'on devine lourde et tout le savoir faire d'Ellory est bien présent lors de ce préambule. Les phrases sont simples, le récit est fluide et le lecteur est happé par le rythme et les promesses d'un récit palpitant. Puis Henry est libéré et le texte se scinde en deux époques distinctes : l'une relatant le passé et les actions qui ont mené à la situation actuelle et l'autre narrant la recherche de la fille d'Evan. Si l'histoire passée tient toutes ses promesses, je dois avouer que l'enquête contemporaine m'a laissé sur ma faim. Ellory parvient à merveille à relater la rivalité entre Evan et son frère, la situation familiale électrique et les grands espaces texans mais que de poncifs et de clichés dans l'enquête ! Malgré cela et malgré une hésitation flagrante de l'auteur entre un récit d'enquête, une saga familiale et une romance, j'ai pris un vrai plaisir à la lecture de ce roman. Comme dans une tragédie antique, l'auteur n'a pas son pareil pour décrire des personnages tourmentés, la rivalité de deux frères que tout oppose, l'amour d'une femme pour deux hommes si différents. Certains passages sont superbes, admirables et même si ce roman n'atteint pas les sommets escomptés pour les raisons évoquées plus haut, restera dans ma mémoire la langueur des paysages texans, les âmes tourmentées des quatre protagonistes principaux et la musique, toujours la musique omniprésente dans les ouvrages de Roger Jon Ellory.
J'achète ? : Sans hésitation, même si ce n'est surement pas le meilleur Ellory, le chant de l'assassin reste un polar solide, habité et passionnant.

Lien : https://francksbooks.wordpre..
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Abel et Caïn au Texas... Ou comment un manque d'amour paternel peut entraîner chez un enfant une haine tenace, bien cachée, mais prête à exposer.

Je reste indéfiniment sous le charme du magnifique et unique" Seul, le silence", cependant j'ai beaucoup aimé cette histoire de passion ravageuse. Carlson et Evan. Deux frères, amoureux de la même femme, Rebecca. L'un, taiseux et les pieds sur terre, l'autre fantasque et si attachant...Cela peut paraître banal, cliché, le traitement qu'en fait l'auteur ne l'est pas. Il ne prend pas parti, ne se montre pas manichéen, mettant à jour les failles, les manquements de chacun.

Bien des années plus tard, du fond de sa prison où il purge une peine à perpétuité, Evan demande à son co-détenu, Henry, qui va sortir, de donner une lettre à sa fille, Sarah, qui ne sait rien de lui. Henry veut tenir cette promesse à celui qui l'a sauvé de l'enfer carcéral. Coûte que coûte. Mais ce sera au prix du danger et de la boue remuée. Car il va falloir affronter le terrible Carlson, devenu shérif...

J'ai adoré le langage populaire imagé des conversations entre les différents personnages , un peu tontons flingueurs version texane. J'ai été émue par les personnages, blessés, cassés par le destin , pourtant nobles, d'une certaine façon. J'ai apprécié de découvrir peu à peu, par un jeu subtil entre passé et présent les secrets mal enfouis. J'ai vraiment eu l'impression de sentir la poussière sèche du Far West, de voir les gens du coin s'enfiler une bière tout en triturant leur revolver, ou en grattant une guitare, point commun entre Evan et Henry...

L'auteur est très fort pour rendre une atmosphère palpable, nous faire réfléchir au destin, qui accable parfois, nous attacher à ces êtres de papier qui deviennent peu à peu comme des proches. Du grand art!
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Ni thriller ni polar comme le laisse entendre le titre. Un roman qui ne relève d'aucun genre particulier. En somme, de la littérature blanche.

1972. Henry Quinn, jeune homme de 21 ans, quitte le centre pénitentiaire après 3 ans de détention. Il laisse derrière lui Évan Riggs, son codétenu bien plus âgé que lui, derrière les barreaux depuis plus de 20 ans et condamné à la perpétuité.

Ce dernier lui confie une lettre à remettre à sa fille Sarah qu'il n'a jamais connue, et pour ce faire, lui conseille de se rendre à Calvary au Texas, et de s'adresser à son frère Carson qui en est le shérif.

Le lecteur navigue entre les années 70 et les années 40, le transportant tantôt dans la quête d'Henry, tantôt dans le parcours des frères, Evan et Carson Riggs, élevés à Calvary, petite bourgade oubliée du reste du monde, où tout le monde connaît tout le monde, et où tout le monde semble avoir un cadavre tapi dans son placard.

L'auteur, R. J. Ellory, dépeint avec talent les différents protagonistes, pour la plupart ne manquant pas d'aspérités. Je dis bien "pour la plupart ", car en dépit de sa bravoure et de sa ténacité, j'ai trouvé un flagrant manque de consistence à Henry, pourtant un des principaux personnages. C'est à se demander comment un auteur qui décortique si bien les tréfonds de l'âme, arrive à nous p**dre quelque chose d'aussi transparent. Quant à Évie, on ne peut plus cliché. le langage cru, l'attitude désinvolte, la langue bien pendue, c'est exactement ainsi, qu'à tort peut-être, je me figure une jeune Texane élevée parmi tous ces hommes qui lèvent le coude plus souvent qu'à leur tour.

Quoiqu'il en soit, R. J. Ellory met en lumière la complexité de la nature humaine, celle des liens familiaux, et montre à quel point une âme blessée peut amener à des extrêmes, conditionner le devenir des uns et des autres, et être, volontairement ou pas, l'artisan de bien des malheurs et de destins tragiques.

Ce roman est tout simplement addictif. le lecteur est constamment appelé à se questionner, toujours dans l'attente de réponses à ses questions.

Henry Quinn, qui croyait devoir remettre un simple courrier, sera l'élément détonateur, celui qui exhumera un passé sombre, douloureux, des secrets pour certains inavouables et jusque là jalousement gardés, jusqu'à ce que chacun soit confronté à son passé, à ses choix, et devra cruellement en assumer les conséquences.

Bien que j'ai passé un excellent moment, je ne peux attribuer 5 étoiles à ce roman, et ce, pour différentes raisons. Car oui, des bémols, il y en a.

La fin m'a paru précipitée, et nombreuses étaient les informations à devoir "ingurgiter" l'espace de quelques pages seulement. D'autre part, il m'a semblé que Evan, codétenu d'Henry et frère de Carson, s'est carrément trompé de cible, ce qui semble dénoncer un soudain manque d'imagination de la part de l'auteur. La fin aurait vraiment gagné à être plus travaillée. Non qu'elle soit attendue, mais tout va tout à coup beaucoup trop vite.

J'ai passé malgré tout un fort bon moment à la lecture de ce livre, et je le referme avec une question qui me trotte dans la tête. de deux êtres qui font le plus grand mal à autrui, lequel est le plus condamnable ? Celui qui le fait en sachant pertinemment ce qu'il fait, ou celui qui en fait tout autant, mais sans même en être conscient. j'aurais tendance à dire le deuxième.


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Combien d'emmerdes tous les personnages de ce livre auraient pu s'éviter s'il avait mis une capote ? Des tas !

Si les parents Riggs (à ne pas confondre avec les frères Gibbs) en avaient mis une, Carson ne serait pas né et leur vie eut été différente. Bougrement différente.

Si Evan Riggs, le fils cadet en avait portée une sur son manche de guitare, on n'en serait jamais arrivé là non plus.

Que de vies épargnées, que de destins préservés, que de gens non fracturés il y aurait eu, avec ce petit morceau de caoutchouc placé au bon endroit, au bon moment.

Oui, ce roman, en plus d'être puissant, émotif, foutrement bien écrit, est une ode au port de la capote.

Sortez couvert !

D'un autre côté, si tout le monde, dans ces pages, était sorti avec le pardessus anglais sur le grand ridé, le récit aurait été chiant comme la pluie qui tombe sur Londres.

Ellory, bon sang de bordel de merde, une fois de plus, tu m'as emmené en Amérique d'une manière magistrale, alors que tu es un Anglais pur beurre (tu permets que je te tutoie, dis ?)…

Cette Amérique profonde du West Texas, tu nous en parles comme un vrai Yankee natif de ce trou du cul du trou du cul de ce que l'on nomme affectueusement The Lone Star State.

Les personnages, tu les crées avec amour, tu les tortures, tu les tritures, tu les détruis, tu nous les fais haïr ou aimer, mais tu le fais avec brio, maestro.

Ils sont bourrés de défauts, se déchirent, s'aiment sans savoir se le dire, se détestent, l'un jalouse l'autre, se font des misères et des sales coups, mais on ne parvient jamais à les détester tout à fait, même si Carson n'aura pas ma sympathie. Evan oui…

Certes, niveau émotions, je n'ai pas réussi à retrouver celles ressenties durant ma lecture de "Papillon de nuit" (Candlemoth), mais j'ai passé un excellent moment en compagnie des frères Riggs (toujours rien à voir avec les frères Gibbs) qui avaient tout pour me faire accrocher au récit, telle une moule à son rocher.

Il faut dire que tu as l'art pour harponner ton lecteur, l'air de rien, avec des choses simples comme une lettre à remettre à Sarah, la fille de son pote de cellule.

Henry Quinn a tout pour faire un bon facteur car jamais il n'a lâché sa mission de donner cette lettre à qui de droit. Il a foutu un beau bordel, mais si la Poste faisait comme lui, le courrier arriverait avant 8h du matin.

Une fois de plus Ellory a su se renouveler sans tout à fait changer ce qui fait son fonds de commerce : les États-Unis, des retours entre le présent (1970) et le passé (1930/1940), des personnages forts, réalistes, un récit qui scotche, qui émotionne, différent des autres romans tout en restant de sa patte, du suspense à petites doses, des secrets enfouis, une petite ville où tout se sait, du rural noir, une famille unie puis déchirée et la folie qui s'empare de certains.

Un Anglais qui parle aussi bien de l'Amérique, moi, ça me botte !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Texas, dans une petite ville qui s'appelle Calvary, un vrai calvaire…

Un jeune musicien a été condamné à trois ans d'incarcération. Son compagnon de cellule a aussi été un chanteur populaire, mais il est en prison depuis vingt ans pour un meurtre brutal. Au moment de la libération du jeune homme, le vieux détenu lui confie une lettre à remettre à sa fille qu'il n'a jamais vue.

Le jeune fera tout pour remplir sa mission. Il se rend à Calvary pour apporter la lettre, mais tout ne se passe pas comme prévu. le shérif de l'endroit nie l'existence de cette fille, on l'envoie sur des fausses pistes, on le menace. Mais plus les embuches se font nombreuses, plus le jeune homme est décidé à trouver la fille et faire la lumière sur ce qui s'est passé.

En parallèle, des chapitres retracent la vie du vieux détenu, à partir de sa petite enfance jusqu'aux événements qui l'ont amené en prison.
Le décor c'est le West Texas, une région loin de tout, une petite ville qui fonctionne en huis clos, où un shérif peut faire la loi, avec la complicité de tous les habitants. Tous semblent prisonniers de l'appât du gain apporté par les forages pétroliers ou pris au piège de leurs compromissions précédentes.

Un thriller de cruauté pathologique et de silences complices. (Mais peut-être pas le meilleur de l'auteur, tant on y étire les limites du vraisemblable…)
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Sur un fond de Texas poussiéreux, comme dans un vieux western, dans une petite bourgade Calvary, deux frères s'affrontent liés par un secret qui les déchire et les détruit.
L' aîné des deux frères, Carson, manipulateur, autoritaire, violent à ses heures, manichéen, le second, Evan instable, alcoolique, indécis, ne trouvant nul part sa place, musicien.
Carson se fait élire shérif et le restera pendant trente ans, gérant sa ville d'une main de fer, il connaît tous les secrets des habitants et les tient à sa merci.
Evan ne sait pas ce qu'il veut, il s'épanouit dans la musique mais a peur de se fixer et de s'engager. Il devient un musicien reconnu mais il boit beaucoup, trop , traine dans les bars, se bat. Il finira en prison après avoir tuer un homme lors d'une rixe.
Quand le codetenu d'Evan, Henry sort de prison celui-ci lui demande de retrouver sa fille Sarah et de lui donner une lettre.
Henry ne sait pas, qu 'en arrivant à Calvary et en cherchant à retrouver la fameuse Sarah, il va déclencher un cataclysme. Sarah est liée à un secret de famille que tout le monde connaît mais tait sous la pression de Carson.
Peu à peu, Henry démêlera l' echeveau de cette histoire ténue et enterrée depuis longtemps malgré les menaces proférées par Carson.
C'est le premier roman que je lis de RJ Ellory, j'ai découvert une belle plume sensible qui dépeint admirablement les profils psychologiques de ses personnages.
Je voudrais récidiver dans mes lectures avec son dernier roman "le jour où kennedy n'est pas mort".
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Je suis fan de cet auteur donc en voyant ce nouveau roman en librairie, je n'ai pas pu résister à la tentation de l'acheter.
R. J. Ellory réussit à se diversifier et nous surprendre à chaque roman, c'est incroyable !
L'action se passe dans le Texas, dans une ville appelée Calvary.
Henry est un jeune homme emprisonné suite à un accident idiot : ivre, il a tiré par accident sur sa voisine. Il a purgé 3 ans de prison dans la même cellule qu'un prisonnier de longue peine qui s'appelle Evan Riggs. Les deux hommes sont devenus très proches. A plusieurs reprises, Evan a sauvé la peau de Henry. Celui-ci se sent redevable ; c'est pourquoi lorsqu'Evan lui demande un service à sa sortie de prison, Henry n'hésite pas une seconde.
Evan veut remettre une lettre à sa fille dont il ne connaît que le prénom : Sarah. Henry va donc se rendre à Calgary mais il ignore qu'il rentre alors dans un secret de famille douloureux et encore présent 20 ans plus tard.
Le récit oscille alors entre le présent (les années 1970 et la quête d'Henry) et le passé (l'histoire des deux frères Riggs, Evan et Carson).
Difficile de classer ce roman dans une catégorie particulière, ce n'est pas un polar, plus un roman noir, très lent.
Ce que j'aime chez cet auteur c'est la description de l'âme humaine, les personnages ne sont jamais tout blancs ou tout noirs, ils sont complexes avec leurs qualités et leur part d'ombre.
C'est une histoire particulièrement forte car plusieurs personnages sont exaltés et passionnés, incapables de raison et mesure. Ils agissent donc en conséquence.
Une bonne lecture, que je recommande vivement.
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Je l'aime de plus en plus, ce R.J. Ellory, qui nous livre des polars bien noirs, qui se déroulent dans des petits bleds américains, comme Seul le silence, et comme celui-ci. Le chant de l'Assassin est une sombre histoire, somme toute assez entendue, de frères ennemis, de secrets de famille, avec pour toile de fond le sable rouge des rudes plaines du West Texas, avec un relent dans l'air, odeur de fric et de pétrole, de whisky et de poudre à fusil… Bien que ce roman noir soit d'une facture assez classique, bien que ni l'histoire, ni les personnages se distinguent par leur grande originalité, si la recette fonctionne à merveille, c'est parce que c'est bien écrit, c'est parce qu'ils ont une profondeur, ces personnages, tous plus ou moins meurtris, c'est parce que leurs voix résonnent en vous lorsqu'ils échouent à éviter les nombreuses tuiles que la vie leur envoie…
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Juillet 1972, Texas. le jeune Henry Quinn vient de sortir de la prison du comté de Reeves, après « exactement trois ans, trois semaines et quatre jours - sans compter une poignée d'heures qui, au vu du reste, relevait du détail négligeable » (p. 9) Il est chargé d'une mission par son ex-codétenu Evan Riggs, un musicien tout comme lui enfermé à perpétuité pour le meurtre d'un homme: une lettre à remettre à sa fille Sarah, qu'Henry doit retrouver, alors qu'elle a été adoptée à la naissance dans des circonstances tragiques que nous découvrirons. Pour ce faire, Henry doit se rendre à Calvary, où il se bute au frère aîné d'Evan, Carson, shérif de la ville depuis trente ans, un homme cruel qui n'hésite pas à menacer et à détruire s'il le faut quiconque se trouve sur son chemin. le roman alterne entre la quête d'Henry, déterminé à tenir la parole donnée, et l'histoire de la famille Riggs, les parents, les deux frères et leur jeune voisine Rebecca. Choisi pour faire une pause entre les deux tomes de la Guerre et la Paix, j'ai pris plaisir à cette lecture: des personnages bien ciselés, complexes, des références musicales qui m'ont fait découvrir Sippie Wallace entre autres, une histoire de haine fraternelle... Seul bémol, une certaine déception en refermant le livre, dans l'impression d'un secret finalement un peu convenu. Bon, maintenant, Tolstoï...
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