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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Méthodique. Voilà.
R.J Ellory est, dans "Le chant de l'assassin" d'une précision méticuleuse, impressionnante. Rien n'est laissé au hasard.
Petit à petit on connait tout, il ne nous cache rien de cette famille, de ces personnages qu'il aime. C'est l'impression que j'ai eu en rencontrant la famille Riggs, que l'auteur les a beaucoup aimé. Qu'il ne voulait rien laisser de côté de leur vie, de leur destin, de leurs choix. Et c'est triste et en même temps c'est d'une telle richesse.
J'ai tout aimé. le rythme, chapitre par chapitre, les retours en arrière qui distillent tout de ce que nous devons comprendre; le ton, assuré dans le propos et éloquent dans l'intensité dramatique; les personnages tellement humains dans leur perversité, tellement lumineux dans l'ombre, des personnages vrais décrits sans scrupule avec rigueur et cohérence. Une lecture qui m'a emportée ailleurs, dans un univers de secrets inavouables, de perversion et de silence mortel.
Un sans faute .
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Juillet 1972, Henry Quinn vient de purger 3 ans de prison pour avoir manqué de tuer une femme alors qu'il était ivre.

Ces trois ans, il les a passé au côté d'Evan Riggs, ancien musicien, en taule à perpétuité, à qui il doit d'être resté en vie pendant son séjour carcéral.

Lorsque Evan lui confie une lettre à l'attention de sa fille qu'il n'a jamais rencontrée et dont il l'ignore jusqu'à l'adresse, Henry lui fait la promesse de lui remettre dès sa sortie.

Pour accomplir cette tâche, il commencera par retourner à Calvary, petite ville de l'Ouest Texas, pour rencontrer Carson Riggs, le frère d'Evan et accessoirement shérif de la ville, qui selon Evan doit en savoir plus sur la situation de cette fille, Sarah.

Henry tombe alors sur un os. le shérif nie avoir une quelconque information sur Sarah et insidieusement lui fait comprendre qu'il n'est pas forcément le bienvenu.

Mais Henry a fait une promesse. Et une promesse de ce genre, il n'a pas le choix, il est obligé de la tenir.

Alors, il creuse la question, mais toutes les réponses qu'il obtient le ramène à Carson Riggs, qui semble tenir la ville entière sous sa coupe depuis plus de 30 ans et que tous craignent.

Il devra donc affronter le shérif et comprendre ce qu'il est advenu de cette fille, ou renoncer, contraint et forcé...

A mon avis :
Mais qu'est-ce qui fait que certains romans vous accrochent comme ça, alors que d'autres sont oubliés sitôt refermés ?

Sans doute plusieurs choses et dans le cas présent :
l'écriture d'abord, qui fixe ici une ambiance, celle du Texas des années 70 ou des années 40, poisseux, armé, sans pitié ;

le thème ensuite : ce choix cornélien et perpétuel entre la raison et la passion, entre une histoire d'amour inaboutie et le choix d'une vie ;

le suspense enfin, celui qui tient le lecteur en haleine et qui lui fait tourner les pages pour en savoir d'avantage.

R.J. Ellory l'a compris. Il en a fait ce livre, pour notre plus grand plaisir.
Il laisse, une fois terminé, cette impression de vide que l'on ressent chaque fois qu'on est entré au plus profond d'un récit et qu'à la fin on revient à la réalité.
Et ça c'est la caractéristique des grands livres.

L'écriture est limpide, les personnages ciselés, le récit original et inattendu. On passe alternativement des origines de ce drame qu'on pressent et qui s'est déroulé dans les années 40, aux déboires d'Henry dans sa perspicacité à tenir sa promesse. Ainsi, progressivement on avance dans la compréhension des dessous de cette histoire, à la fois d'amour, de fratrie, de jalousie, de trahison et de vengeance.

En résumé, un très bon livre à découvrir sans hésiter.


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Ce que j'ai ressenti:

▪️On peut s'aimer, se désaimer…

Le nouveau roman de R.J Ellory est un sombre chant d'amour…L'amour, étant toujours une aventure très compliquée, et d'autant plus entre les deux frères Riggs, Evan et Carson, qu'on se demande bien comment le destin a pu les déchirer à ce point…Mais comme l'amour prend de multiples formes et mille chemins, s'infiltre dans les failles, et que la vie réserve tellement de surprises aussi, notamment des tas d'accidents malencontreux et des rencontres fulgurantes, qu'il ne nous reste plus qu'à se laisser bercer par ce chant envoûtant. L'auteur crée la surprise avec une promesse. Puisque avec une promesse et de la détermination, on peut déplacer des montagnes…Une simple promesse. Henry n'avait pas idée à quel point, ce serment qui le tient à un des frères Riggs, va bouleverser sa vie, et celle des habitants de Calvary…Et d'un chant d'amour aux accords dissonants, en arriver à le chant de l'assassin…Sublime chant.

« L'amour change le monde, dit-on, autant pour celui qui aime que pour celui qui n'aime pas. »

▪️On peut se construire, se déconstruire….

C'est un roman noir qui distille ses mystères entre les lignes de partitions et des lignes du sang, au coeur des actes honteux et des non-dits hantés jusqu'au final éblouissant. Avec une simple lettre manuscrite, on peut délivrer tant de secrets, mais R.J Ellory ne les lâche pas comme ça. Ils se méritent ces secrets au prix d'un voyage émotionnel étourdissant. du milieu carcéral aux petites vies tranquilles en campagne, le Rêve d'évasion s'invite et la musique transperce les coeurs. Les balles perdues aussi…Ça paraissait tellement une bonne idée au départ de vivre en harmonie en famille, de tomber amoureux, de faire de la musique et de se construire une vie paisible, mais il y a des faims pressantes qui contrecarrent ses envies…Un triangle amoureux et de folles jalousies, un carré de pouvoir et des actions de violences, cinq doigts qui tiennent un stylo ou un flingue…Ça ne semblait pas une mauvaise idée au départ, mais le coeur des hommes ont des parts d'ombres…Monsieur Ellory éclaire ses histoires d'une poésie vibrante et des touches de mélodies noyées dans le whisky, pour en faire un roman foudroyant…Et si une fille pouvait être l'espoir de leur rédemption?

« On a souvent dit que le mal n'a pas besoin d'autre terreau pour prospérer que le silence et l'inaction des gens de bien. »

▪️On peut adorer et plus encore…

A chaque fois, je suis bluffée par l'intensité des relations, la profondeur des personnages, et cette capacité extraordinaire de R.J Ellory, à nous faire adorer leurs défauts et qualités qui les animent. Chaque fois que je lis ces romans, c'est le coup de foudre. Grâce à sa plume et son humanité, son empathie et son talent, je reviens de ses histoires, toujours plus touchée, toujours plus admirative. Avec ce nouveau roman, il ne fait que confirmer que c'est vraiment un des auteurs préférés, et j'irai bien chanter sur tous les toits, combien le chant de l'assassin, m'a encore bousillé le coeur…Comment mon coeur aurait-il pu résister à un assaut aussi magnifique? Juste là, dans l'instant, j'aimerai partager avec vous cet énorme coup de coeur.

« Les vérités de l'âme sont celles que l'on ne peut jamais complètement enfouir. »



Ma note Plaisir de Lecture 10/10
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Po, po, po, le chant monstrueusement envoûtant que voilà.
Pas forcément des plus jouasses, on va pas s'mentir, mais d'une force d'attraction digne des plus emblématiques sirènes du port d'Alexandrie, Alexandra !
Je sais, ça pique...

Le Chant de l'Assassin retrace la vie tumultueuse de la famille Riggs.
Elle focalise plus particulièrement sur les deux frangins aussi fusionnels que l'eau et le feu.
Evan, bohême, musicos, alcoolo, purge une peine de prison qui devrait échoir le 24 août aux alentours de 23h16, an de grâce +∞, ce qui promet d'être longuet, surtout vers la fin.
Carson, impétueux, terre à terre, veille sur les bonnes âmes de Calvary en tant que shérif élu ad vitam aeternam.
Entre eux deux, c'est silence radio. Pas que les piles soient mortes. Juste leurs sentiments mutuels.
Puis survient du diable vauvert un troisième larron, Henry Quinn, fraîchement débarqué à Calvary pour tenir une promesse faite à son co-détenu, Evan, comme de par hasard, véritable futur aimant à emmerdes digne des Balka d'Levallois.

Un duel à distance entre deux frangins.
Henry comme détonateur.
Ellory fout le feu aux secrets les plus enfouis.
Fait perdre, en un claquement de doigts, l'insigne de la ville la plus accueillante du Texas à cette poudrière qu'est désormais devenue Calvary.
Un dawa magistralement scénarisé tout en retraçant parallèlement l'historique familial des Riggs et les contentieux qui finirent par les gangrener.

Deux frangins querelleurs, une nouvelle voisine aussi belle que le jour. Trois s'avère toujours être un mauvais chiffre. Il fait ici office d'implosion familiale.

J'ai lu quelques bouquins de R.J.
Peu m'auront fasciné comme ce chant des sirènes.
Une montée en puissance aussi implacable que funeste portée par une écriture toujours aussi attrayante.

Rien à jeter, juste tendre l'oreille et se laisser porter par cette mélodie lugubre paradoxalement pourvoyeuse de bonheur kouasi absolu.

Sublime...
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R.J. Ellory est un auteur à part car il sait magnifier et décrire, avec une élégance rare, une pudeur non feinte, les émotions qui traversent nos existences comme autant de sillons creusés dans la terre. "Les mots manquent aux émotions" écrivait très justement Victor Hugo dans "Le dernier jour d'un condamné (1829). En véritable peintre des mots et des émotions humaines, R.J. Ellory tutoie les sommets avec "Le Chant de l'assassin", son tout dernier roman. Hanté par le spectre du destin qui échoie aux hommes, bons ou mauvais, l'écrivain s'interroge sur le fil ténu qui nous fait basculer d'un côté ou l'autre de l'existence. Il est question ici de deux frères, les Riggs, Evan et Carson et d'une jeune femme Rebecca, fille d'un de leur voisin. L'antagonisme né dès l'enfance entre les Romulus et Rémus de Calvary, dans une petite bourgade paumée du Texas va figer les horloges du temps. Rémus franchit le sillon sacré que vient de tracer Romulus. Ce dernier tue son frère et dit alors qu'il "en sera de même pour tous ceux qui oseront franchir mes remparts." Dans "Le Chant de l'assassin", il est question d'une haine tenace entre deux frères que tout oppose. Nous sommes en 1972, Evan Riggs est emprisonné à perpétuité pour meurtre. Il partage sa cellule avec un tout jeune homme, un musicien comme lui, Henry Quinn. Ce dernier va sortir de prison. C'est alors qu'Evan lui demande de retrouver sa fille Sarah afin de lui transmettre une lettre. Mais à Calvary, un homme règne sans partage, Carson Riggs, shérif de la ville. Henry Quinn veut tenir sa promesse mais sans le vouloir, il remuera les pierres cachant autant de serpents venimeux. Les fantômes du passé vont ressurgir et les souvenirs enfouis de Calvary ne le seront bientôt plus. Quels secrets hantent cette paisible bourgade texane ? L'histoire, signée R.J. Ellory, est absolument sublime, le tout étant magnifié par un style d'écriture au cordeau. Cette tragédie est orchestrée de main de maître par un auteur qui n'a pas fini de nous surprendre. Véritable retour aux sources, dans la lignée de son premier livre "Seul le silence", "Le Chant de l'assassin" est une plongée vertigineuse dans les méandres de la psychée de deux frères. le destin comme une fatalité pèse sur leurs épaules. On ressort de cette lecture, en se disant, que, décidément, R.J. Ellory est un auteur non seulement remarquable mais aussi incroyablement sensible. Vertigineux.

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Décidément RJ Ellory est un auteur que j'aime énormément. Et encore, cette fois, avec le chant de l'assassin, il ma amené dans un récit profond et très sombre.
On est ici avec un ex-taulard, Henry Quinn, qui vient d'être libéré. Au moment de sa libération, son compagnon de cellule, à qui il doit sa survie en prison, lui demande de remettre une lettre à sa fille qu'il n'a pas connu. Pour cela, il va rejoindre la petite ville de Calvary à l'ouest du Texas. Il va vite comprendre que dans cette ville, le shériff, qui est le frère de son compagnon de cellule, règne en maître incontesté. L'atmosphère de cette ville où les habitants cachent de lourds secrets, où tout le monde sait mais ne dit rien, devient vite pesante et irrespirable.
L'auteur prend le parti de nous raconter ce récit en utilisant une double temporalité passé présent. Et je dois dire que c'est très bien fait, il distille les évènements du passé qui nous permettent de mieux cerner le présent. C4est très bien fait, on passe de l'un à l'autre avec beaucoup d'aisance. On sent vite l'atmosphère devenir de plus en plus pesant. L'étau se resserre jusqu'à devenir irrespirable. Plus les secrets deviennent lourds, plus le récit gagne en intensité, en profondeur, en noirceur.
L'auteur, aux talents certains, distille le suspens au gré des pages. Il tisse petit à petit sa toile pour mieux nous emprisonner dans un récit extrêmement touchant, plein d'émotion, de profondeur. Les mots s'enchaînent, ils sont choisis, chacun est précisément à sa place. Les dialogues sont ciselés, tranchants. le style est délié, profond. On est happé par le récit sans retour possible. Mais, qu'est ce que c'est bon !!! Quel talent !!!!
Parfois, je me demande ce que je cherche le plus dans un roman noir. Sans hésitations, je répondrais que je veux des émotions, et croyez-moi, avec ce roman, j'ai été servi. J'en suis encore tout retourné. Quel talent !!!
L'auteur met en place ses personnages, assez nombreux, petit à petit, il plante le décor, il prend son temps. Certains y trouveront peut-être des longueurs. Moi, j'ai adoré .... L'intérêt va grandissant, les personnages prennent de l'épaisseur, de l'ampleur et surtout de la profondeur. Les sentiments remontent à la surface et finissent par être à vit. Tout cela renforcé par la double temporalité passé présent qui amène une profondeur incroyable aux différents protagonistes. C'est sublime.
Vous l'avez compris, c'est un gros coup de coeur pour moi, un des meilleurs de cet auteur toujours aussi talentueux avec seul le silence, à mon avis. Un roman qui procure d'énormes émotions, un roman que je ne suis pas prêt d'oublier. Merci M. Ellory, merci mille fois merci pour tout ça.
Lisez Ellory bon sens !!!!!!!
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Pour ne rien dévoiler de cette histoire qui m'a tenu réveillé (encore une fois) jusqu'aux petites heures, supposons que c'est celle de Caïn et Abel (nom fictifs vous l'aurez deviné).

Et supposons que c'est le même début d'histoire qui se répète.

Et la comparaison s'arrête là.

On dit qu'un écrivain doit ressentir les émotions de ses personnages.

Je n'aimerais pas être l'ami de M. Ellory, quoique...


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2ème roman de Ellory que je lis et je dois dire qu'il fait dorénavant parti de mes top auteurs. C'est un conteur hors-pair et ses autres livres seront tous bientôt dans ma PAL. "Le chant de l'assassin" est un roman noir puissant, alternant une narration passé-présent. le rythme est lent mais pour notre plus grand bonheur. L'auteur prend son temps et nous développe une intrigue dramatique et des personnages très profonds, très réalistes, un peu à la manière de D. Lehane. J'ai refermé ce livre avec beaucoup de regret et un sentiment de manque. Et ça, pour moi, c'est rare et ce que j'appelle un coup de coeur.
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La vie ne tient qu'à un fil, elle peut basculer dans la tragédie en une seconde. Par accumulations ou par accidents.

Le chant de l'assassin débute par une rencontre. En prison. Deux hommes, l'un enfermé de longue date et à vie, l'autre encore jeune et qui sortira au bout de quelques années. Ils vont se lier, directement ou indirectement par le sang, la mort, les secrets et l'amour.

1972, Henry Quinn sort de prison et part au fin fond du Texas pour respecter une promesse.

L'engagement, voilà bien un des thèmes traités par Roger Ellory dans ce roman. Celui de ce jeune homme qui va aller au bout de son serment. Celui qu'on peut avoir dans la vie envers l'autre, jusqu'à un certain point…

R.J. Ellory disait lors d'une interview que pour lui il n'est pas très important de se souvenir des histoires lues, mais que seules les émotions ressenties comptent. A la lecture de son onzième roman en français, j'ai tour à tour pensé à trois de ses romans, davantage comme un feeling, une sensation de connexion. Seul le silence, pour le destin tragique d'un homme. Mauvaise étoile, sans doute pour la puissance des personnages féminins. Papillon de nuit, pour le coté carcéral (mais pas que…). Une histoire d'ambiance.

Il suffit que je vous dise que ce sont là mes trois romans préférés de l'écrivain, pour vous faire comprendre que ce livre est bourré d'émotions. Avec cet English Touch qui fait que le roman parle de l'Amérique profonde, de ses modes de vie, mais avec un regard particulier.

Deux récits en parallèle, formidablement agencés, qui donnent vie à ce récit qui met à nouveau en lumière l'humanité de personnages aux prises avec leurs côtés sombres.

Qui mieux que Ellory peut ainsi nous faire entrer en totale empathie avec des protagonistes qui pourtant se déchirent, qui pourtant sont si différents ? Parce que l'émotion est prégnante à chaque page, même durant les moments de violence.

« L'idée ne semblait pas si mauvaise au départ », c'est une réflexion que se font plusieurs personnages durant le roman. Voilà qui peut également résumer le cours de cette histoire, où les relations familiales sont omniprésentes. Leur absence aussi.

C'est donc le récit de deux hommes, et d'un sentiment de loyauté exacerbé. Mais c'est aussi celui de personnages féminins « secondaires » incroyablement marquants. Evie et Rebecca ont la carrure pour vous rester longtemps en mémoire, avec leurs caractères forts et indépendants, à l'opposé des âmes écorchées des hommes qu'elles côtoient. Avec un certain équilibre entre force et faiblesse qui se crée entre eux.

Et puis il y a la musique, elle aussi omniprésente. Lien indéfectible entre les deux hommes, lien avec l'autre grande passion de l'auteur. Dans le livre, Evan Riggs sort un disque intitulé The Whiskey Poet, à rapprocher du nom du groupe d'Ellory.

Le chant des assassins est une énorme boule d'émotions, 500 pages immersives qui prouvent une fois de plus que R.J. Ellory n'a pas son pareil pour créer une atmosphère et donner vie à des personnages marquants. Que ce soit dans les bons sentiments, les trahisons ou la violence, il a tissé une histoire forte qui laissera de puissantes traces en mémoire.
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Ce n'est que le deuxième roman de cet auteur est c'est cette fois, un coup de coeur absolu. J'ai lu ce roman sur ma kobo et cela m'a permis de donner un rythme régulier à ma lecture, en l'emportant partout elle a accompagné chaque instant de pause et cela a donné la possibilité je pense, à cette histoire de me happer encore davantage.
La technique de narration est parfaite, le présent et un passé plutôt lointain puis au fil des pages, les deux histoires avancent l'une vers l'autre jusqu'à la délivrance totale, la compréhension parfaite, là où toutes les pièces s'emboîtent. C'est un livre passionnant et cette façon de nous raconter l'histoire y est pour beaucoup, on découvre au compte-goutte les événements et les pages se tournent avec voracité.

Puis viennent les personnages, on s'y attache avec force et fulgurance, le fait d'en détester certains, vient plus tard, mais des sensations et des prémonitions nous mettent sur la piste de ceux qui vont au cours de la lecture nous torturer l'esprit. C'est un drame qui se joue sous nos yeux, on le comprend rapidement mais c'est aussi l'amour le vrai, celui qui est instantané à la rencontre de l'autre et celui qui se crée au fil du temps, qui met plus de temps à venir.

J'ai vibré pour l'époque à laquelle se déroule l'histoire et pour le lieu, en effet cette vie de petite ville où tous se connaissent, grandissent et évoluent ensemble, me séduit. J'ai pleuré de mon impossibilité d'intervenir et de changer ce que je savais déjà acté, il me restait à comprendre et je ressors de cette histoire, chamboulée, un vrai coup de coeur, c'est certain.

Lien : http://livresque78.com/2023/..
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