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Cet auteur ne cessera jamais de m'étonner. Troisième roman que je lis de lui, troisième présentant un sujet et un style différent, avec pour point commun cette même passion pour la recherche et l'écriture. Dans une interview, R.J.Ellory a avoué avoir probablement voulu écrire le roman ultime de tueur en série. de mon côté, une fois la dernière page tournée, il a officiellement été catégorisé "bible fictionnelle de tueurs en série". Et si il ne fallait lire qu'un seul roman mettant en scène le sujet des tueurs en série, je recommanderais celui-ci sans hésitation. C'est le premier livre que je me retenais de massacrer à grand coup de stabilo, préférant le massacrer à coup de post-it. Et pour cette raison, je recommande les deux pouces en l'air.
Lien : https://www.instagram.com/le..
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Il aura fallu attendre beaucoup d'années pour que Roger Jon Ellory, connu comme R.J. Ellory, soit publié en France. L'honneur en revient à l'inquiétante maison d'édition Sonatine, fournisseur officiel de frissons, qui publia l'année de sa création Seul le silence, le premier R.J. Ellory traduit dans l'hexagone. de l'auteur britannique dont le succès est désormais international, on apprend dans sa biographie qu'il aura essuyé des centaines de refus d'éditeurs britanniques comme américains, avant que son premier roman ne soit finalement publié en 2003.

Depuis, et avec une heureuse régularité, l'auteur dont les thrillers se déroulent aux États-Unis enchaîne les succès en s'attaquant à la culture populaire américaine : la mafia dans Vendetta, le célèbre NYPD dans Les Anges de New-York, la CIA dans Les Anonymes. Avec Les Assassins, Ellory nous met une nouvelle fois sur la piste d'un insaisissable tueur en série.

Alors que la police peine à résoudre les centaines d'homicides sur lesquels elle planche, faute de moyens humains et financiers, un enquêteur du quotidien City Herald et la journaliste avec laquelle il collabore arrivent à relier plusieurs meurtres entre eux. John Costello est l'un des rares rescapés d'un tueur en série, encyclopédie vivante sur le phénomène, il va découvrir que ces meurtres en apparence très distincts sont en réalité des reconstitutions de crimes réalisés des années plus tôt, exactement le même jour.

Aux côtés de l'inspecteur Ray Irving, ils vont tenter de débusquer ce tueur qui semble toujours avoir un coup d'avance, et qui laisse dans son sillage de plus en plus de victimes, et jamais aucun indice sur son identité ou ses motivations…

Les Assassins marque une fois encore l'excellence d'Ellory dans son domaine, avec un roman palpitant, que l'on dévore avec autant d'impatience que d'effroi, et dont la lente progression est un merveilleux supplice. le travail de documentation est saisissant, rendant l'histoire des plus réalistes, parvenant même à me coller la chair de poule et à me faire rallumer la lumière alors que je lisais au fond de mon lit. Un roman maîtrisé, une histoire glaçante : le plaisir absolu d'un merveilleux thriller.
Lien : https://www.hql.fr/les-assas..
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Sur dix-huit mille assassinats par an aux États-Unis, seulement deux cents sont le fait de tueurs en série. Aussi les forces de police ne privilégient-elles que rarement la piste du serial killer. Lorsque quatre homicides sont commis en quinze jours à New York, selon des modes opératoires complètement différents, personne ne songe à faire un lien entre eux. Personne, sauf John Costello. Documentaliste au City Herald, et obsédé par les serial killers, celui-ci découvre en effet que ces meurtres ont été commis à la date anniversaire d'un meurtre ancien, oeuvre à chaque fois d'un tueur en série célèbre, selon des procédures rigoureusement identiques jusque dans les moindres détails. Y aurait-il dans la ville un serial killer qui s'inspire de ses prédécesseurs et leur rend ainsi un funèbre hommage ? En compagnie de Karen Langley, une journaliste du City Herald, et de Ray Irving, détective du NYPD, John va se livrer à la traque de cet assassin très particulier, à l'intelligence aussi fulgurante que morbide et à la virtuosité impressionnante.
Bref : un roman centré sur les tueurs en série et 3 personnages :
John Costello , son histoire dans les premières pages.
Ray Irving, détective en deuil qui se jette à corps perdu dans cette enquête complètement atypique et qui le dépasse .
Karen Langley , le lien entre les deux personnages précédents et naviguant avec des sentiments très ambigus. .
Un roman traduisant donc un important travail de recherche sur les tueurs en séries qui ont sévi ces cinquante dernières années aux USA, les noms et les histoires citées sont connus.
Un plongeon dans l'incommensurable capacité qu'a l'être humain à faire le mal
On parle alors de folie pour expliquer l'incompréhensible, pour se rassurer .Mais est-ce si simple ?
Un des personnages de ce même auteur, dans un autre roman ( que je laisse le soin aux lecteurs de chercher) pourrait apporter quelques réponses :
« le meurtre est l'expression de quelque chose : colère, haine,… »
« il ne croyait pas que le mal était héréditaire, mais croyait aux dynamiques situationnelles »
« tuer, n'est pas une question de capacité, mais de nécessité »
« une tentation à laquelle on résiste, est la vraie mesure du caractère »
Ellory cherche non pas une explication aux gestes fous de ces types, mais plutôt à mettre l'accent sur l'étendue de la noirceur de l'être humain. L'homme est capable de tout, et du pire.
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En 1984, à 16 ans, John Costello ne savait pas qu'il vivait ses derniers instants de bonheur avec sa petite amie Nadia. Victimes du tueur en série "le marteau de Dieu", Nadia est assassinée, John après des jours de coma, reste à jamais marqué.
"Ce que l'on croyait posséder, on pouvait le perdre en un clin d'oeil. Pour toujours. Ainsi allait la vie."
En 2004, une vague de meurtres sévit à New York. Un serial Killer tue ses victimes selon le même Modus operandi des plus grands meurtriers de tous les temps de l'histoire américaine. Une longue route d'horreur parsème la ville de NY. Les assassinats tous plus horribles les uns des autres s'intensifient. On suit Ray Irving, inspecteur, homme solitaire, hanté par les morts qu'il n'a pu éviter, Karen une journaliste au caractère bien trempé, une femme de tête qui ne recule devant rien, et John, rescapé, être fragile et déterminé, assistant de Karen, il a fait la relation entre les différents meurtres du "commemorateur" et ceux des plus célèbres serial-Killers, John personnage ambigu aux manies étranges, à la mémoire hors norme.. Trois personnages attachants malmenés, avec leurs failles, leur volonté qui s'allient pour arrêter le cycle infernal. La traque s'engage, elle est ardue et éprouvante, les morts mis en scène, atrocement mutilés, tués sont une épreuve pour tous. On suit l'enquête, on émet des hypothèses, on doute. Ellory prend son temps pour installer la trame, le décor,l'ambiance. La tension monte au fil des pages, une enquête fouillée au plus près de la réalité, une réalité qui fait froid dans le dos. Ce livre c'est aussi un hommage aux victimes oubliées, la difficulté pour les survivants de continuer à vivre avec des questions sans réponses. Mais l'horreur fascine, les adorateurs collectionnent les souvenirs des tueurs en série, on en oublie l'essentiel les victimes .La violence nous emporte sur son passage, on cherche une porte de sortie, on est en apnée, la douleur nous inonde, on rage face à l'impuissance de la police muselée par des restrictions budgétaires, on reste sans voix face aux politiciens qui évitent de faire des vagues quand les élections approchent, et la nausée nous prend face aux fétichistes des tueurs en série. L'intrigue est bien menée, l'anxiété augmente, un véritable pageturner sombre, glaçant, sanglant, un suspens haletant, un rythme effréné, pas de temps mort. L'écriture est fluide et addictive, les mots nous transpercent. J'ai été chamboulée, le coeur fracassé devant la folie humaine, l'absence totale de pitié, de compassion où de scrupules. Horrifiée par le coté obscur de l'humanité. Un énorme coup de coeur pour ce livre, pour cet auteur, son écriture, envie de continuer ma découverte.
Lien : https://wordpress.com/post/e..
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Les histoires de tueurs en série, j'adore ça.
C'est mon truc. Une espèce de fascination morbide pour ces types qui ont vrillé, et l'envie d'essayer de comprendre pourquoi.
Bien sûr, t'es au courant, il y a des mecs et des nanas qui ont écrit là-dessus.
Plus ou moins bien.
Plus ou moins…
Jusqu'à présent, tu le sais si tu lis mes chroniques, je suis pas vraiment tombé de ma chaise quant à ce thème dans les romans. Il y en a que j'ai aimés, là encore, plus ou moins, mais pas de chute avec cassage de coccyx par terre.
C'est fait.
Deux jours pour lire ces 600 pages.
J'ai eu besoin d'une journée pour faire le point.
Deux jours, parce que quand t'as le nez dedans, tu cherches toutes les excuses pour pas le sortir, ton nez.
Tu coupes ton téléphone, tu coupes l'interphone, et tu refuses d'avoir une vie sociale.
Voilà.
Va voir la suite sur mon blog...
Lien : http://leslivresdelie.org/209/
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Ellory a osé s'attaquer aux tueurs en série, et il a bien fait.

Tout d'abord, des personnages originaux, qui sortent un peu de l'ordinaire. La traque « classique » policier/tueur n'est en rien banale car la plupart des détails sont originaux (notamment le personnage de Costello).

La tension ne fait que monter crescendo jusqu'au dénouement, et le stress, la tension des protagonistes est de plus en plus palpable. Nous sommes contaminés par ces émotions en tant que lecteur. Je me suis retrouvée totalement immergée dans l'histoire, et tout comme l'enquêteur principal, j'étais à la fois impatiente et désespérée quant à l'idée de retrouver ce Commémorateur.

L'idée même d'un commémorateur est excellente. Les liaisons entre fiction et événements tragiques historiques rendent l'histoire concevable.

Ellory signe encore une fois un coup de maitre avec son style épuré et maitrisé.
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Une lecture étrange, dans laquelle aucun indice ne permet d'identifier le coupable, juste un affreux doute sur Costello.

Le propos de l'auteur porte surtout sur les tueurs en série : descriptions de leurs crimes avec les dates. C'est intéressant, mais l'auteur m'avait habitué à mieux.

Irving est touchant qui ne sait pas comment se comporter avec le journaliste.

Beaucoup de détails, de pages noircies. Pas inintéressant, mais pas le meilleur de l'auteur.

L'image que je retiendrai :

Celle du Marteau de Dieu, le serial killer qui ouvre et clôt le roman.

Une expression :

Treeware, le terme que les geeks emploient pour désigner les documents en papier.
Lien : http://alexmotamots.fr/?p=2112
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Un serial killer thriller à la sauce Ellory

Depuis longtemps, le serial killer fascine les gens et bien sûr de nombreux écrivains de romans policiers: Shane Stevens, Thomas Harris, Maxime Chattam, Donato Carrisi et ... R.J. Ellory. Avec en toile de fond, la question de l'origine du mal, de ce que les êtres humains sont capables de s'infliger entre eux. Cette dernière phrase revient souvent dans Les assassins, magistral thriller qui raconte la traque, vous l'aurez compris, d'un redoutable tueur en série. Un polar sanglant, nerveux, et prenant du début à la fin.

" le Commémorateur avait anéanti toute possibilité d'une vie normale, et Irving lui en voulait. Un inconnu avait heurté de plein fouet son monde, et sous les décombres, Irving attendait avec hâte que l'auteur de ce désastre montre son visage." le commémorateur est le surnom donné au tueur en série qui sème la terreur dans les rues de New York, en rééditant des crimes commis par d'anciens tueurs en série. Un imitateur fou qui rend ainsi hommage à ses prédecesseurs. Irving, c'est le pauvre flic chargé de l'enquête. Un personnage tourmenté, désabusé, mais également intègre et déterminé. Un flic solitaire à la Serpico, un type de personnage qu'affectionne tout particulièrement R.J. Ellory. Les assassins est donc une plongée abyssale dans les ténèbres de l'âme humaine. C'est un chant funèbre sur une société de démence et de sang. C'est aussi une enquête époustouflante, pleine de suspense et de rebondissements.

Comme d'habitude, Ellory montre une maîtrise impressionnante dans la conduite de son récit, s'appuyant sur une solide connaissance des méthodes d'investigation policières. L'auteur nous retranscrit parfaitement les enjeux d'une telle chasse à l'homme, et les nombreux obstacles qui vont se dresser sur la route d'Irving: le manque de moyens, les relations houleuses avec ses supérieurs, les conflits avec les médias, les pistes avortées... C'est passionnant et instructif. Certaines scènes atteignent des sommets d'intensité dramatique. Les assassins est donc un grand Ellory, un excellent cru, avec un final puissant et inoubliable.
Lien : http://www.conseilspolarsdep..
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Ray Irving est policier à New-York. Il est amené à enquêter sur la mort d'une adolescente de quinze ans. La police enquête mais sans beaucoup de preuves, la tâche est ardue et Irving n'a guère d'explications à apporter aux parents de la jeune fille. Cette mort semble malheureusement être le début d'une série de meurtres ; en effet, dans les jours qui suivent d'autres jeunes gens sont retrouvés morts en des endroits divers et dans des situations et tenues bien particulières. Irving et ses collègues pataugent toujours autant et un article paru dans un journal ne fait que jeter de l'huile sur le feu.
Ulcéré, Irving va rencontrer la journaliste et apprend alors qu'un certain John Costello, documentaliste, a la conviction que ces meurtres ne sont que la réédition de meurtres anciens. Où aura lieu le prochain crime et quand ? Cela s'arrêtera-t-il un jour ?
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Mon avis :
Le début du roman m'a plongée dans une tension toute particulière notamment lorsque l'auteur évoque l'enfance de John Costello. J'ai beaucoup apprécié le format d'écriture à savoir que le récit alterne avec des rapports d'interrogatoires.
Puis après cette première petite partie j'ai plongé rapidement mais en me laissant porter par le coeur de l'histoire. On assiste de façon impuissante, tout comme les policiers, à des meurtres de jeunes gens. J'ai échafaudé des plans, opté pour la culpabilité de l'un des protagonistes, puis je me suis ravisée et ai cherché un autre coupable.
Au fur et à mesure du roman les personnages se dévoilent : Karen la journaliste, John le documentaliste, Irving.
Enfin la fin du roman approche mais je n'étais guère plus avancée. Les soixante dernières pages sont terribles nerveusement. D'un côté j'avais envie de savoir mais de l'autre je ne voulais pas être à la fin car je ne voyais pas qui cela pouvait être et pourtant il restait peu de pages à lire.
Etrangement, la révélation m'a parue brutale et un peu précipitée mais malgré ce petit défaut j'ai beaucoup aimé ce roman qui se lit très vite. Il faut dire qu'il est difficile de le lâcher une fois qu'on l'a ouvert.
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Avec brio, RJ Ellory nous embarque dans l'histoire violente des Etats-Unis, sous un aspect des plus flippants : celui des tueurs en série. Partant de la fiction (le Commémorateur reproduit des crimes passés), l'auteur en effet rappelle les grandes affaires de tueurs en série qui ont secoué les USA au XXème siècle. Et c'est précisément ce qui fait peur ! Car, se dire que tout ceci s'est vraiment produit, c'est vertigineux. Une vraie plongée dans ce que l'esprit humain peut avoir de plus retors, de plus pervers, de plus incompréhensible aussi.
Au niveau de la narration, Ellory introduit un personnage intéressant, celui d'un rescapé d'un tueur en série, qui vient prêter main forte aux enquêteurs. le flic central est, bien entendu, un personnage de flic désabusé, seul dans sa vie, arrivé à un tournant dans cette dernière, tenace et brillant sans toutefois être sous la lumière des projecteurs... Et aidé par une journaliste tout aussi cliché (pleine d'humour, pince-sans-rire et femme fatale à la fois). Côté personnages, je regrette donc que l'on soit tombé dans les clichés mais je pense que tout ceci contribue à l'ambiance très "thriller américain", qui fascine cet auteur britannique.
A part ces quelques poncifs, le roman est très réussi, brillant dans sa construction, les descriptions sont glauques à souhait mais sans donner dans l'horreur, l'enquête est bien menée, avec une belle montée du suspense.
Une petite déception pour la fin, qui fait un peu bâclée. le roman était peut-être un peu trop long...
Mais on saluera le beau travail historique sur ces faits divers qui font, tout comme le roman, froid dans le dos.
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