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3,86

sur 465 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
"Tout, tout, tout
Vous saurez tout sur le vagin
Le vrai, le faux
Le mimi ou la tirelire
La moule ou le berlingot
Et j'ai beaucoup à dire".
Pardon, je sais, c'est con..

Je suis monté sur scène, pour mes monologues, en 2000, au théâtre... Fontaine :-)
Et sur scène, comme la Seine en... crue, je me suis lâché et j'ai un peu...débordé.

Sur le sexe, le plaisir féminin, la représentation que l'homme avait de moi (de quoi faire du vaginisme! On ignorait le clitoris au Moyen âge, et on a inventé l'excision pour privilégier le plaisir masculin, via le vagin.

Le vente des vibromasseurs était interdite, dans certains états d'Amérique, mais pas la vente des armes à feu...

Relisez cet ouvrage clito-clito, euh dare-dare. La version intégrale comporte...euh, combien ?(je l'ai sur le bout de la langue): 11 monologues supplémentaires !

En 2018, le public versa des larmes (de vraies larmes) lorsque Roselyne Bachelot , la ministre de la CUL-ture, mima un orgasme sur scène, lors de la lecture de "Les monologues du vagin." Un orgasme de grande bourgeoise, très 16e arrondissement.
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Avec ce texte quasi-culte, joué pour la première fois à New-York en 1996, Eve Ensler transmet les paroles de quelques deux cents femmes qu'elle a interviewées pour évoquer leur rapport à leur vagin.
(...)
À la fois célébration, intenses moments de libération de la parole, manifeste féministe, mise en voix décomplexée des tabous et des non-dits, cette pièce de théâtre témoigne d'une grande diversité de vécus et des réalités crus de la condition féminine, notamment dans le rapport au corps.

Article complet sur le blog :
Lien : http://bibliothequefahrenhei..
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Eve Ensler a discuté avec plus de 200 femmes pour recueillir leurs témoignages. Elle les a compilés ou parfois conservés tels quels, pour évoquer des sujets divers liés à la sexualité féminine : pilosité, ateliers de découverte du corps, masturbation, sex-toys, règles, excision, homosexualité féminine, viol, inceste, etc.

Il s'agissait d'une relecture, j'avais découvert ces textes il y a quatre ans, et seul le témoignage de Whoopi Goldberg, "Mon vagin est en colère", était resté bien vivace dans mon souvenir (p. 73 et suiv.).

Ce petit ouvrage est magnifique, plein d'humour, mais aussi émouvant, parfois troublant, il interpelle forcément les femmes - et les hommes ! La déclinaison des gémissements page 101 m'a beaucoup amusée.

Mes réticences : l'acte pédophile (p. 94), les questions posées à une fillette de six ans (p. 103), et surtout, la place des hommes dans cet ouvrage ; ils sont plus souvent associés à la violence (viol, excision, inceste...) qu'au plaisir. Cette vision, trop féministe, me semble bien réductrice.
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Dans la catégorie des livres dont tout le monde parle mais n'a jamais lu, il n'y a pas que les classiques. Non non non la fameuse pièce d'Eve Ensler, Les monologues du vagin rentre aussi dans cette catégorie. Il était donc temps de remédier à ce manque.

Et wahou ! Quelle surprise ! Alors non ce n'est pas un "bouquin de cul", comme l'indique le titre tout se passe côté face. Cette lecture m' a vraiment beaucoup impactée. J'ai ri comme j'ai été émue, choquée.. Et je l'est dévoré d'une traite.
Désormais il y a un petit nouveau dans mon top des lectures. Oui ce livre n'est pas un livre mais fait partie des "must". Je pense que je vais largement le conseiller, l'offrir aussi. Ce devrait être obligatoire pour chaque femme d'y passer.
Grâce aux témoignages recueillis et sans discours braillard, Eve Ensler fait parler des femmes : des jeunes, des vieilles, des Américaines, des étrangères, des conquérantes et des résilientes.

C'est beau, c'est touchant, ça remue, ça touche à du très intime et à l'universel féminin (si une telle chose existe). C'est un livre qui remet le vagin à sa juste place, pas à un truc honteux, pas à un lieu de conquête masculine ou de dégradation.
Bref, un livre à lire, c'est tout.


Multi défis 2020
Défi théâtre 2020
Défi plumes féminines 2020
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Beau texte sulfureux écrit par une femme pour défendre leur cause.
J'ai hautement apprécié ces monologues que j'ai trouvés à la fois éclairants, engagés et non dénués d'humour parfois, même si certains témoignages rapportés là me semblent exagérés.
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Après avoir bien fini l’année avec Ken Kesey, je la commence avec un livre merveilleux, un hymne à la femme, oui « les monologues du vagin » dont j’ai eu la joie d’assister à l’une des dernières représentations au Théâtre Trianon de Bordeaux et j’avais très envie de lire cet ouvrage, j’ai retrouvé le même plaisir et les voix des trois actrices m’ont accompagnées lors cette lecture. Comme le dis si bien Morgane82 « à mettre entre les mains …. ».
Beaucoup d’émotion, d'effroi, des sourires aussi, un livre coup de poing sur la maltraitance du sexe féminin qui perdure hélas encore aujourd’hui.c
A lire, à voir, à écouter
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À mettre entre toutes les mains et … dès l'âge de 12 ans pour que toutes les femmes apprennent à se respecter, à s'accepter, à ne plus avoir honte, à se défendre. Pour se rendre compte et se souvenir des souffrances infligées mais aussi du bien-être qu'il est possible d'avoir.
C'est court, c'est direct, c'est facile à lire et, si l'éducation nationale n'était pas si prude, ça devrait être au programme … aller, soyons sympa de troisième seulement.

Challenge ABC 2014/2015, lettre E, 21/26

Challenge variété 2015 : Une pièce de théâtre - Un livre basé sur une histoire vraie
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1996, les monologues du vagin d'Eve Ensler sont présentés pour la première fois à New York. Vingt ans, déjà et on a envie de dire.. il n'y a que vingt ans de cela...
Plus de deux cents entretiens avec des femmes. « Je dis vagin parce que quand j'ai commence à le dire, j'ai découvert à quel point j'étais fragmentée, à quel point mon esprit était déconnecté de mon corps. Mon vagin était quelque chose par là-bas, loin de moi. Je vivais rarement en moi, et je ne lui rendais pas davantage visite. » « Je dis le mot vagin parce que je veux que les gens me répondent ».
Traduite en 50 langues et interprétée dans plus de cent trente pays. « Laisser tomber les mythes, la honte et la peur » « Je dis vagin » pour l'habiller, pour lui donner un corps, lui rendre son enveloppe,
son contour, une silhouette, une gueule, une allure, un style, un souffle.
« Je dis vagin » pour donner la parole aux mots perdus, effacés, amputés.
Lui demander son nom, interroger ses formes, écouter son histoire,ses peines, ses joies, ses blessures, chasser la brume des regards, l'extraire des cendres.
« mon vagin village vivant humide irrigué.
Ils l'ont envahi. Charcuté puis incendié.
Je n'y touche plus maintenant.
Je ne lui rends plus visite.
J'habite ailleurs, maintenant.
Je ne sais plus où. » Bosnie. 1994 
Une odeur, une couleur, un touché, une voix.
Un choeur . de larmes, de pluie, de cris, de joies, de bonheur, de poésie, de tendresse, d'étonnement, de pudeur.
«  Aux Etats Unis, la dernière clitorectomie « en remède » à la masturbation fut enregistrée en 1948. La petite fille était âgée de cinq ans ».
Un histoire celle celle Durga et de Kali, celle du des pouvoirs du Yoni : «  donner la vie et la mort, créer et détruire ». « Je dis vagin » pour comprendre combattre les faux dieux et leurs faux temples, pour détruire leurs autels sacrificiels. « Je dis vagin » comme on dessine une porte , une maison, jardin, un fleuve, une barque.
« Je dis vagin » « parce qu'il est moi », parce que « c'est un commencement », parce qu'il nous ressemble.
Les monologues du vagin poursuivront leurs histoires à travers le monde, passeront de générations en générations ouvrant un chemin d'échange et de parole, une route que Les monologues voilés, pièce de Adelheid Roosen écrite en 2010 sont venus prolonger. Leur voyage ne fait que commencer.

Astrid Shriqui Garain
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Le titre peut paraître bizarre et faire reculer certains, comme en intriguer d'autres. Et évidemment, je fais partie de la deuxième catégorie. J'ai voulu savoir ce qu'on pouvait écrire pendant plus de cent pages sur ce sujet, encore trop de fois mis sur le banc de touche aujourd'hui. Cette pièce est étonnante de réalisme et de vérité. Je pense sincèrement qu'elle est utile à chaque femme pour comprendre son corps et savoir s'épanouir avec sans honte. Écrite en 1998, cette pièce est toujours d'actualité car encore beaucoup de femmes ne connaissent pas leur corps, certaines ne se posent même pas de questions. Cette oeuvre sert réellement à se révéler et à ne plus ressentir de sentiment de honte ou de dégoût sur cette partie du corps.

Eve Ensler a passé plus de deux ans à interviewer des femmes du monde, tout âge et identité ethnique confondus, sur un sujet qui est universel et qui touche toutes les femmes : le vagin. Je tiens à le dire dès le début : cette pièce n'a rien de vulgaire ou de trop provocant. Elle ne constitue pas un guide pour pratiquer des actes sexuels ou autres mais sert à se connaître, à se découvrir entièrement. Les femmes interviewées se prêtent au jeu et grâce à toutes leurs réponses, l'auteur a formé ces multiples monologues. Certains sont plutôt comiques, certains peuvent nous permettre de nous identifier facilement à ces femmes, d'autres sont effrayants. Car le but d'Eve Ensler n'est pas de parler que des bons côtés du vagin, mais de parler de tout ce qu'il peut engendrer dans nos sociétés. Elle relate alors la manière dont les femmes, tel qu'en Afrique ou en Orient, peuvent être traitées ou violentées parce qu'elles sont tout simplement des femmes. Mais dans la société occidentale, certains ne sont pas en reste et nous ne pouvons qu'être abasourdis par certains témoignages.

Cette pièce de théâtre est réellement un coup de coeur parce qu'elle défend à merveille son propos, avec de arguments intelligents et vrais. le défendre pour que l'égalité soit enfin présente, pour que la femme puisse connaître la réelle liberté par son corps et par son environnement social, pour qu'il n'y est plus de tabous, de mépris, d'atrocités.
Lien : http://entournantlespages.bl..
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Qu'il est parfois douloureux d'être une femme ! Les textes d'Eve Ensler sont pourtant sans pathos et poussent plutôt à l'action qu'à l'apitoyement.
Le matériau de son oeuvres est le fruit de multiples rencontres partout dans le monde. Des femmes de toutes conditions et toutes cultures ont osés braver des interdits et des tabous pour parler, d'elle, de leurs compagnons et de leur sexualité. de leurs souffrances et de leurs espoirs. de leurs combats et de leur résignation aussi parfois.
Ces poèmes, textes courts, furent adaptés au théâtre un peu partout dans le monde, avec des réactions très diverses et sous divers titres. "Vagin", vraiment, ça ne fait pas propre, c'est impudique, n'est ce pas ?
Mais de nommer cette réalité, ça fait des femmes des êtres humains à part entière, avec toute leur anatomie.
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