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3,96

sur 449 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La dernière page tournée, mon avis est très mitigé sur ce roman…Attirée par le résumé et la période, j'imaginais découvrir les ressentis d'une famille allemande émigrée aux Etats-Unis pendant l'entre-deux guerres et à l'approche de la seconde, mais aussi partager les répétions de la fameuse chorale. Ma lecture aura finalement été tout à fait différente ! Les personnages sont bien construits, plusieurs thèmes sont abordés, dont la marginalisation des peuples autochtones d'Amérique du Nord et la violence envers eux.

Pourtant, il a manqué quelque chose au récit pour que je me passionne réellement pour Delphine, Fidelis, Eva et tous•tes les autres. Je ne suis pas parvenue à véritablement « entrer » dans l'histoire, et j'ai trouvé le temps long. Je m'attendais à plus de rythmes, mais aussi à plus de liaisons entre les différentes parcelles de vie, il me semble que l'on passe parfois d'un épisode à un autre sans réelle transition, et cela, ajouté à une mise en page très dense, a rendu ma lecture assez laborieuse. A conseiller si vous aimez les romans-fleuves mais aux personnages plutôt durs et pas forcément attachants.
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Alors voilà un drôle de livre. Première incursion dans l'univers littéraire de Louise Erdrich et sûrement pas le dernier.

Avant de commencer "La chorale des maîtres bouchers" (déjà quel titre), une association se dessinait dans ma petite tête. Chorale + boucher=François Hadji-Lazaro.
Pendant les premières pages, j'imaginais un boucher, le crâne chauve, gueule carrée avec son Marcel et ses bretelles. J'avais donc cette mélodie un peu obsédante "Dans la salle du bar tabac de la rue des Martyrs" qui me trottait dans la caboche.

Bref.
Pas évident de résumer cette saga familiale où l'on suit Fidelis Waldvogel qui, au sortir de la première guerre mondiale decide de quitter l'Allemagne pour les États-Unis avec pour seul bagage une valise remplie de saucisses et quelques couteaux et pour ambition d'y ouvrir une boucherie..

Je n'ai pas été absolument convaincu par l'histoire (qui ne se limite bien évidemment pas à ma petite description) mais j'ai adoré le style de Louise Erdrich ; son écriture est à la fois belle, drôle, imagée. Parfois dure aussi. La qualité de la traduction par Isabelle Reinharez est à souligner.

Pas un coup de coeur donc mais c'était néanmoins un plaisir de suivre toutes les péripéties et les aventures parfois rocambolesques de Delphine, Roy, Clarisse, Cyprian, Markus, Franz, un-pas-et-demi et les autres...

En conclusion, même si je n'ai pas été à 100% emballé par cette lecture-ci, j'ai envie de lire d'autres livres de cet auteur et mon choix se portera sur "Dans le silence du vent".
Affaire à suivre donc.
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Deuxième livre de cet auteur que je lis. Je suis allée en magasin, l'ayant repéré depuis un moment. le premier livre m'avait déçue mais celui-ci me semblait un grand roman traitant d'une manière ou d'une autre de l'histoire des amérindiens. le sujet titillait ma curiosité très prometteur d'un beau moment de lecture en 568 pages. Et là encore une grande déception… la chorale est un prétexte, le sujet n'est pas là… il faut attendre les dernières pages pour comprendre le message du livre et son sujet ? L'auteur aurait largement gagné à resserrer son histoire, la recentrer car tel que ce livre m'a semblé immensément long et douloureux. Pourtant le coeur de l'histoire est intéressant et la traduction est formidable… un grand dommage vraiment
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Chronique entre les deux guerres d'une famille du middle west, issue d'un boucher allemand émigré avec sa valise de saucisses et de couteaux. L'écriture de la chamane Erdrich crée et maintient l'étrange et le réaliste dans une danse sans faux pas, même s'il faut quelques centaines de pages pour y entrer (comme toujours chez Erdrich, me souffle-t-on). le charme est complet jusqu'aux dernières lignes, qui m'ont laissée pleine de gratitude pour cette histoire humaine, sombre et belle.
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La Chorale des maîtres bouchers : tiens, voilà du bouquin, voilà du bouquin !

Amis des fêtes de la Bière et de la saucisse, vous allez être déçus.

Pourtant, le livre débute bien par l'odyssée à travers les Etats-Unis d'un immigrant Allemand, Fidelis Waldvogel qui au sortir de la guerre de 14-18, sillonne l'Amérique avec sa valise de couteaux et sa voix de choriste, jusqu'à Argus, un petit coin du Dakota. Là, rejoint par sa femme et son fils, il s'établit comme boucher et fonde une chorale, en mémoire de celle où chantait son père.

Au fur et à mesure, d'autres personnages apparaissent : Delphine qui va vite devenir le personnage central avec son ami Cyprian, son père alcoolique, Roy, et d'autres comme Un-pas-et demi, une clocharde, en apparence.

Mêler Grande Histoire et petits tourments, entrecroiser les destins et les personnages, sont des procédés classiques.

Avec cette famille, nous allons donc traverser 30 années de l'Amérique rurale, de drames, de joies, de déchirements liés à la difficulté d'intégration, nous allons entendre le chant de la nature, évoquer les indiens (thème récurrent chez Louise Erdrich). Rien ne manque (à part peut être la chorale dont on a la curieuse impression qu'elle n'a servi qu'à faire un titre intéressant). Car, c'est de l'épique. de la saga.

Or, cette saga là, m'agaça.

J'ai volontiers accompagné tout ce joli monde pendant un long moment, un long moment, un long...jusqu'à ce que les événements se succédant inlassablement, tout cela m'apparaisse un peu ennuyeux, comme un scénario prévisible de série du style "la petite saucisse dans la prairie". La volonté forcenée de typer les personnages, d'outrer les situations, ont fini par retirer à mes yeux, toute l'émotion que devait faire naître le récit.

Rien à redire vraiment sur la qualité de l'écriture, si ce n'est qu'à l'image de l'histoire qui défile sous nos yeux, je l'ai trouvé sans saveur particulière. Si j'osais, je dirais qu'en tous cas, ces Maîtres Bouchers n'ont pas été écrits avec les tripes.
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L'auteure nous offre une tranche d'Amérique, du Dakota Nord précisément, balisée par les deux guerres mondiales. L'héroïne, Delphine , va faire la liaison entre différents personnages et trois générations. Fille d'un alcoolique invétéré, après avoir parcouru les routes, offrant un spectacle d'acrobatie avec son partenaire Cyprian avec qui elle a une relation étrange, elle rentre à Argus . Là elle retrouve son père et la maison dans un état déplorable et découvre la femme du boucher Eva. Elle va nouer une amitié très forte avec celle-ci et sa famille.

La trame est faite de secrets plus ou moins secrets qu'on découvre au fur et à mesure et animent un récit que j'ai trouvé un peu morne. Pour tout dire j'ai bien failli abandonner la lecture quand au bout de 150 pages je m'ennuyais toujours. J'ai fini par rentrer dans l'histoire après, la lecture n'a finalement pas été désagréable mais je suis loin des louanges sur l'auteure et de ce roman. En gros , c'est lent, certains secrets n'apportent pas grand chose, les relations amoureuses sont étranges le plus souvent et les personnages n'arrivent pas à mettre de mots sur leurs émotions... une lecture sans grand emballement donc.
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Malgré des qualités que je ne peux pas nier, ce livre n'est pas parvenu à m'absorber et me faire oublier la vie extérieure, donc je ne peux pas le consacrer et j'en garderai un souvenir faible.
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Les critiques sont dithyrambiques il est donc un peu difficile de les contrer...Les thèmes, bien sûr, sont intéressants : les deux guerres mondiales ,les Indiens ,les pionniers, l'amour du travail ,l'amour tout simplement, ou homosexuel ou maternel, une intrigue policière ,l'adolescence, l'immigration et l'Amérique bien sûr ! j'ai l'impression que l'auteur qui a peut-être suivi des ateliers d'écriture a touillé le tout ,longuement (trop ! ) pour en faire une sorte de " melting pot " littéraire.
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j'ai aimé ce livre mais je n'ai pas tout compris. Pourquoi l'amie de Delphine doit faire disparaître cette robe dont les perles ont été retrouvées sur la cave de Roy qui s'est transformée en tombe. Et ensuite pourquoi tuer le shérif pour avoir trouvé une perle dans son placard alors que la mort de cette famille revient à l'inconséquence de Roy. Si des lecteurs peuvent m'expliquer je suis preneuse
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Le boucher Fidélis et son épouse Eva quittent l'Allemagne pour les USA après la première guerre mondiale . Sur leur route, ils croisent bon nombre de personnages hors normes, comme Deux-Pas-Et-Demi, Roy, Cyprian, mais aussi Delphine, l'indéfectible.

J'ai aimé cette lecture, bien que je n'en sorte pas excessivement enthousiaste. Il y a une espèce de distance qui est maintenue entre les personnages et le lecteur qui m'a dérangée. Une froideur (sauf pour Eva, qui est présenté comme une personne solaire) qui m'a empêchée de réellement m'attacher à eux, alors que leurs personnalités sont intéressantes. Malgré ce bémol, La chorale des maîtres bouchers est un bon roman, ne fût-ce que pour l'époque et les lieux qu'il dépeint. Se retrouver émigré dans une petite ville du Dakota du Nord dans l'entre-deux guerres, y faire des enfants et les voir grandir selon un mode de vie différent du sien n'est pas une sinécure et cela, Louise Erdrich nous le fait bien comprendre.
Lien : http://leslecturesdecat.cana..
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