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Beaucoup de très belles chroniques illustrent ce second tome du Livre des Martyrs. Je n'aurais après tout que peu de choses à ajouter, sinon peut-être un résumé de ce que figure finalement ce formidable bouquin : la chaine des chiens. Voilà un périple que j'ai peu rencontré couché sur le papier. C'est un épisode incroyable, d'une densité folle, où tend une émotion captive de ce formidable drame. Ca ne verse pas dans le pathos, juste une émotion brute, brutale, qui atteint son apogée à 300 m des murs de la ville fortifié d'Aren.
Tout ça pour ça ? Pffff, mais non, tout ça et puis aussi ça, cette fin de dingue ? Merci à Steven Erikson pour ce roman, l'un des meilleurs du genre, très heureux d'avoir pu vivre cette expérience littéraire.
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Gros pavé que ce deuxième tome du Livre des Martyrs. On retrouve certains personnages du tome précédent, mais l'action se déroule sur un autre continent.
L'intrigue est plus claire que dans le tome 1, même si, des dizaines d'éléments ne trouvent pas encore d'explications. L'auteur a parfois recours à outrance aux rencontres fortuites des personnages, ce qui est assez surprenant vu la taille des continents.
Une bonne lecture, pas encore un chef d'oeuvre.
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Ce second tome s'est clairement révélé à la hauteur du premier, peut-être même encore meilleur. Je suis véritablement fascinée par cet univers incroyablement riche et par l'imagination foisonnante et originale de son créateur. Découvrir peu à peu ce monde, les coutumes (très diverses au vu du nombre de territoires et de peuples), le fonctionnement des différentes magies, les créatures, l'Histoire (avec un recul sur des milliers d'années, rien que ça !), est un plaisir qui se confirme à chaque page. Ce tome introduit des personnages charismatiques et fascinants, à l'instar de Coltaine, Mappo et Icarium, tandis que d'autres (Félisine notamment) sauront susciter des sentiments beaucoup plus mitigés et complexes. La loyauté, la guerre, la rébellion à l'autorité en place, l'amitié, le destin (ou la volonté de suivre son chemin)… des thématiques abordées avec beaucoup de nuances et de force de cet opus.
Alors oui, ça en fait des pages (surtout quand on connaît le nombre de tomes…), mais on ne s'ennuie pas une seconde. Et quand, comme moi, vous aimez les oeuvres qui prennent leur temps, qui enrichissent cadre et personnages, c'est une oeuvre idéale ! Les Porte de la Maison des Morts confirme mes sentiments positifs à l'égard de cette saga gigantesque et atypique, incroyable puzzle littéraire.

Cependant, quitte à passer pour la casse-pieds de service, je dois souligner un point qui m'a franchement agacée : les fautes. Nous sommes sur un bouquin de près de neuf cents pages, je peux tout à fait concevoir que quelques coquilles se glissent ici ou là. Sauf que les erreurs ont commencé à se répéter un peu trop souvent, j'ai fini par les noter, et on ne trouve pas que des coquilles, mais aussi des trucs du genre « Les infanteries (…) ne daignèrent pas lui servirent d'escorte. » ou « le verre de terre pourri met les voiles avec son butin. ». Et dans un livre (qui plus est à 25€), je trouve ça ahurissant et frustrant car ça me sort directement de ma lecture. S'ajoutent à cela quelques phrases bizarrement tournées, des notes de bas de page au milieu du texte et un peu trop de « yep »… C'est dommage car le travail engagé par les éditions Leha pour traduire et nous offrir cette fantastique saga est fabuleux, mais j'espère ne pas retrouver la même quantité de fautes dans le troisième tome. Certes, le bouquin est long, mais les relectures, c'est pas mal quand même…
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Les Portes de la Maison des Morts est un livre que j'ai trouvé sublime ! le genre de texte qui parvient à susciter bon nombre d'images, d'émotions et réflexions qui restent longtemps en mémoire.

L'arc Coltaine/Duiker/Chaîne des chiens, narrant le voyage désespérée d'une caravane de réfugiés malazéens pris au piège au milieu d'un soulèvement contre l'empire Malazéen, est tout simplement incroyable. le talent de conteur d'Erikson sur ces chapitres m'a clairement impressionné. Il arrive à nous faire ressentir la folie, l'horreur et le chaos du champ de bataille et de cette interminable fuite, comme si nous étions au coude à coude avec ses protagonistes.
C'est beau et terrible à la fois. D'autant plus que l'on assiste à la destruction mentale des personnages au fur et à mesure de leur avancée. le personnage de Duiker étant vraiment très touchant, . Quand à Coltaine, Erikson parvient à en faire un personnage légendaire et inoubliable.

Le reste du livre ne démérite pas pour autant. L'amitié tragique de Mappo et Icarium offre de très beaux moments.
Le chemin de croix de Félisine est en définitive assez surprenant, tout comme l'écriture de ce personnage et de ses compagnons.
Je trouve d'ailleurs qu'Erikson arrive vraiment à dépeindre des personnages très intéressants, toujours en multiples nuances, bourrés de contradictions qui les rendent très humains et toujours plus complexes qu'ils ne le semblent (Baudin est un bel exemple de ça, ).
Enfin Kalam et Violain, les deux brûleurs de pont déjà présent dans la tome 1, sont toujours aussi bons. Tout particulièrement Violain qui gagne pas mal en profondeur.

De plus, non content d'avoir une histoire et des personnages captivants, le livre parvient en plus à susciter des réflexions passionnantes que ce soit sur les civilisations, la place et l'impact des individus en leur sein, l'insignifiance des hommes face à l'immensité du temps, leur propension à la cruauté, la complexité de l'histoire opposée à la vision caricaturale et simpliste que nous pouvons en avoir , la façon dont un homme peut devenir mythe et infuser son peuple , etc, et cela en utilisant souvent les artifices de la fantasy comme métaphore, plutôt qu'en énonçant platement les choses.

Pour le moment, je trouve que ce cycle réussit parfaitement à croiser une dark fantasy plus crue et « réaliste » (même si je n'aime pas ce mot) avec une fantasy complètement décomplexée en terme de merveilleux, de magie, de situations et de personnages tout en démesure. Ce qui rend le tout souvent surprenant et rafraichissant.

Cela reste cependant une lecture relativement exigeante et, surtout, qui ne fait aucun effort pour rattraper le lecteur qui aurait du mal.

Personnellement, je trouve que c'est un parti pris hyper ludique. le livre nous oblige à être un lecteur actif, d'être attentif et d'essayer de comprendre cet univers par nous même, de faire les liens et donc de participer à sa construction, ce qui le rend encore plus tangible (et quel univers !). La lecture devient un voyage fait de souvenirs car l'on a exploré le livre et son monde au fur et à mesure, sans avoir toutes les clés dès le départ.

Je comprends tout à fait que ça ne plaise pas à tout le monde mais, à mon sens, quand c'est bien fait et que l'on y est réceptif, cela enrichi l'expérience de lecture de bien des façons.

Pour moi c'est bien simple, les deux premiers tomes du Livre des Martyrs font non seulement partie de mes meilleures lectures de 2018, mais également des meilleurs livres de high fantasy que j'ai pu lire (jusqu'à présent) ! C'est peu dire que j'ai pris une claque magistrale doublée d'un plaisir de lecture constant.
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Comme expliqué lors de la critique des Jardins de la Lune, premier volume de la décalogie de l'écrivain canadien Steven Erikson, le destin éditorial tragique du cycle The Malazan Book of the Fallen en France ne permettait plus d'envisager une traduction digne de ce nom avant longtemps. Pire encore, son échec éditorial chez Calmann-Levy à l'époque ainsi que l'imposant nombre de pages de cette épopée fantasy rendaient son retour quasiment impossible dans la langue de Molière en l'état actuel des choses. C'est donc vers les versions originales que se sont tournés les plus vaillants lecteurs pour plonger dans cet univers gigantesque à la réputation des plus flatteuses…et aujourd'hui vers la courageuse entreprise des éditions Leha. Les Jardins de la Lune laissait déjà entrevoir tout l'énorme potentiel du monde d'Erikson tout en révélant quelques lacunes de jeunesse que l'on espère corrigés pour ce second tome de 836 pages : Les Portes de la Maison des Morts (Deadhouse Gates en VO)

Remise en situation.
Après la tournure pour le moins dramatique des événements de Genabackis pour les armées malazéennes, l'impératrice Laseen a déclaré les Brûleurs de Pont, la seconde Armée et Dujek Onearm lui-même comme traîtres à l'empire. Steven Erikson fait donc le choix de scinder son fil narratif en deux. D'un côté les personnages restants sur Genabackis que l'on retrouvera dans Memories of Ice — troisième volume du cycle à venir en 2019— de l'autre ceux qui partent pour le continent des Sept Cités pour mener à bien une mission secrète fomentée par Whiskeyjack, Kalam et Quick Ben.
Du coup, on suit cette fois une partie des personnages des Jardins de la Lune, à savoir Kalam, Crokus et Apsalar (anciennement Sorry), qui débarque sur un continent où une sanglante révolte est sur le point d'éclater : le Whirlwind, mené par la prophétie de Dryjhna qui annonçait la venue de la déesse Sha'ik pour repousser l'envahisseur malazéen. Bien conscient que l'Apocalypse arrive, Coltaine, Fist (aka commandant) de la septième armée malazéenne et chef du clan Wickan des Corbeaux se prépare à protéger les civils dont il a la garde contre la rage des fanatiques de Sha'ik. Duiker, historien impérial, va être le témoin privilégié de la longue marche de Coltaine à travers le continent pour sauver des dizaines de milliers d'hommes, femmes et enfants du massacre.
Pendant ce temps, à Unta, les nobles continuent à subir le courroux de Laseen et de son nouvel adjoint, la redoutable Tavore Paran. Celle-ci faisant même arrêter sa propre soeur, Felisin, pour l'envoyer en compagnie de l'ancien prêtre de Fener, Heboric, et de nombreux brigands et voleurs, dont l'impressionnant Baudin, vers les mines d'Ototoral de Skullcup.
Enfin, Mappo et Icarium, un Trell et un Jaghut, traversent le désert de Raraku à la recherche du chemin des Ascendants pour y trouver des réponses à un lointain passé.
Tous ces destins vont se croiser pour le meilleur, mais surtout pour le pire.

Steven Erikson fait un choix radical avec Les Portes de la Maison des Morts. Au lieu de continuer de façon linéaire son récit, il abandonne quasiment toutes les bases qu'il a posé dans Les Jardins de la Lune pour les relayer au second plan et s'intéresser à un tout autre continent. On se retrouve ainsi dans un univers presque neuf où tout reste à découvrir… ou presque. Presque parce qu'Erikson a déjà placé ses bases auparavant : les maisons des Dieux — Shadowthrone, Hood, Cotillion…- l'histoire de l'empire malazéen, la magie…c'est tout le reste qui change en réalité. du coup, il n'y a aucune redite dans Les Portes de la Maison des Morts, c'est même tout le contraire. le canadien prend un risque salutaire et qui, finalement, s'avère payant. Utilisant à fond l'aspect fantasy de son univers (à l'opposé total d'un Trône de Fer), l'écrivain nous fait retourner dans un monde bourré de magie, de mythes, de légendes et de créatures inquiétantes. Nous sommes dans un monde de Dark Fantasy qui s'assume et se revendique comme tel.

La suite de la critique sur : https://justaword.fr/the-malazan-book-of-the-fallen-volume-2-deadhouse-gates-7a676c03cbef
Lien : https://justaword.fr/the-mal..
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Ce livre n'est que la première moitié du second tome de la série du Livre Malazéen des glorieux défunts. Je fais donc cette chronique sans savoir la fin vu que je n'ai pas encore lu la seconde moitié.

Ce livre est la chronique d'un monde perdu, ou tout comme, un monde cruel et sans pitié. Un monde ou malgré une tendance générale, oui on est plus ou moins tous d'accord pour dire que l'empire Malazéen est mauvais, il n'y a pas de camp bon ou mauvais.
Tout est relatif, en fait je crois que je dirais que cette moitié est vraiment très chaotique. Elle est la pour nous montrer que malgré le fait que le lecteur est pour la rébellion contre l'empire, cette rébellion n'est pas bonne non plus en soi. Elle est presque aussi mauvaise que le mal qu'elle est sensé combattre. Elle n'est composée que d'un peuple avide d'un haine énorme et qui marchera sur tout pour atteindre son but, peu importe si on torture et viole des enfants à tous les coins de rue, peu importe si les personnes qui le subissent ne sont au final pas plus pour l'empire qu'eux (car l'empire est composé de nombreux peuples qui ne sont pas du tout unis), et peu importe si on brule des citées entières pour y arriver.

C'est une des raisons qui ont fait que ce tome a été difficile à lire pour moi.
L'autre raison vient du fait que ce tome reprend une trame différente du précédent. On suis de nouveaux personnages dans des endroits nouveaux et qui ont des objectifs dont on ne parlait pas du tout dans le tome précédent. Je ne m'y attendait pas et donc j'ai été vraiment très surprise de retomber dans un tome qui était si différent. Un peu comme si on repartait à zéro dans une nouvelle série et j'étais vraiment perdue pendant un long moment.
Bon les liens avec le précédent finissent par arriver mais ils sont tardif dans ce demi-tome, et résultat mon rythme de lecture n'a pas été important sur tout le début.

Néanmoins je pense qu'il y a un bon potentiel pour la suite, et même si mes personnages préférés du début ne le sont plus sur la fin, d'autres qui n'avaient pourtant aucun attrait au début en ont gagné au fur et à mesure de ma lecture.
Comme dans le premier tome on suis plein de personnages qui semblent au début être dans des situations très différentes sans aucun lien, mais au fur et à mesure de l'avancée on fini par voir des liens entre eux, et on comprend l'importance de la trame principale qui les englobe tous.
La "magie" de ce monde est toujours aussi mystérieuse, et j'ai du fois un peu de mal à appréhender les choses, on a des espèces de dimensions parallèles d'où les mages puissent leur pouvoir mais on en sais pas grand chose de plus. Il y a des Dieux et autres divinités ou personnages qui en sont devenus un peu partout. C'est à la fois très primitif et très évolué.

L'écriture d'Erikson (même si il s'agit d'une traduction j'en suis consciente mais les avis que j'ai lu sur la VO en disent la même chose donc elle semble réussie) est vraiment très brut, viscérale, elle prend aux tripes. On a l'impression d'être avec les protagonistes plongé dans la boue et les odeurs de morts. Particulièrement pour ce tome je trouve, le précédent étant moins désespéré dans un sens, mais peut être que cet avis vient du fait que j'ai lu tout le tome d'un coup et pas juste une moitié.
Si vous avez envie de lire un livre ou il n'y a pas de héros et ou tous les protagonistes doivent subir de nombreuses épreuves plus horribles les unes que les autres le tout dans un monde très primitif et plongé dans le chaos, cette série est faite pour vous. Mais assurez vous d'avoir le courage nécessaire au voyage car à coté de cette histoire, GoT fait office de voyage d'agrément.


16/20 J'attends la suite pour donner ma note finale.
Lien : http://delivreenlivres.blogs..
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Livre laissé sur la table de chevet à la moitié...
je n'arrivais pas à m'attacher aux personnages. Des bons moments d'actions mais sans ferveur, ou effet page-turner qui me pousse à vouloir la suite à tout prix...
Un style poussif... long... et surtout, effectivement c'est dommage que le panthéon des dieux, divinités et autres spécificités soit parfois si complexe, tout comme l'usage de magie et autres pouvoirs, car on ne comprend que la moitié.
Dans le tome un, les aventures de Whiskeyjack et ses compagnons m'avaient porté en haleine, et la fin bordélique et sublime lors de cette nuit avait été un grand moment.
Mais ce deuxième tome malheureusement... pas réussi à le suivre avec le même aplomb. A reprendre plus tard peut être.
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il m'aura fallu aussi longtemps que le T1 pour en venir à bout, c'est à dire juste moins d'1 mois, sachant qu'il est nettement plus gros non: je n'ai pas eu plus de temps à disposition c'est surtout que sa lecture a été nettement plus facile d'accès et fluide.

Mais ce n'est pas la seule différence notable avec le T1. Cette fois-ci on bouge. Et même beaucoup : et les personnages marchent et marchent et marchent... Heureusement qu'il y a la carte même si pour certains groupes de personnages elle est totalement inutile...

L'action va donc majoritairement se passer sur le continent de 7-cités dont l'ambiance est "arabisante" mais sans toutefois tomber dans les énormes clichés de la Rose du Prophète de Weiss et Hickman. On serait nettement plus proche d'un Beaulieu et de sa saga des 12 Rois de Sharakai.

Nous allons donc suivre plusieurs groupes de personnages, d'abord Félisine Paran, mis aux fers par sa soeur Tavore la nouvelle adjointe de l'impératrice, et accompagnée d'un ancien prêtre du Dieu Sanglier et d'une montagne de muscle nommée Baudin: j'ai beaucoup aimé tout ces chapitres consacrés à ce trio malgré le calvaire infligé à Félisine.

Puis Kalam qui ne rêve que de régler son compte à l'impératrice mais dont la première mission est de rendre un livre sacré à Sha'ik, élue d'une révolution religieuse contre l'Empire Malazéen. Kalam est l'un de mes personnages préférés, et ce depuis le tome 1. Là aussi ses chapitres sont passionnants.

Coltaine le wickien, Point renégat qui doit emmener des dizaines de milliers de réfugiés au travers du continent jusqu'à la ville d'Aren qui est la seule qui ne soit pas tombé aux mains de la révolution cité plus haut. Il est accompagné de Duiker l'historien impérial, probablement une projection d'Erikson lui même. C'est aussi pour l'auteur l'occasion de dénoncer les horreurs de la guerre sous toutes ces formes. Clairement si vous aimez l'action ce seront vos chapitres préférés. Avec une fin digne de

Violain et Krocus qui doivent raccompagner Mes Regrets devenues Apsalar dans son village natal d'Itko Kan.

Et enfin Icarium le Jaghut sans mémoire accompagné de son ami Mappo le Trell. Soyons clair je n'ai rien capté aux aventures de ces 2 là.

Et puis une horde de personnages assez étranges notamment les marchands qui se déplacent par Garenne et qui m'ont fait penser à certains personnages de Douglas Adams.

Soyons honêtes ils rentent encore pas mal de zones d'ombres dans le déroulé de l'histoire, comme l'apparition de dragons qui sortent de nulle part et en repartent tout aussi vite. Mais j'ai envie d'en savoir plus, alors me voila déjà dans le Tome 3 :)
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Si le tome 1 m'avait séduit, le tome 2 est encore plus captivant.
Cette fois l'action se déroule sur le continent de Sept Cités. La rebellion du Tourbillon est en place et les troupes impériales vont devoir y faire face.
Erikson tisse encore une fois plusieurs fils narratifs chacun menant à la quête d'un groupe de personnages. Cette fois encore ceux-ci sont nombreux.
On en retrouve certains du 1er volume : les Brûleurs de ponts, Kalam et Violain, Crokus , Apsalar ; d'autres qui avaient seulement été évoqués : Icarium, Mappo, Félisine ; enfin de nouveaux comme Coltaine, Duiker pour ne citer que ceux là...
Si je dois m'arrêter sur une trame narrative, je choisirai la marche de la chaine des chiens. Coltaine, le nouveau Poing a juré d'emmener les 40 000 réfugiés civils victimes de la rebellion de Sha'ik à Aren. Outre la longue et épuisante marche à travers le continent, la faim, la soif, ils auront à affronter sans cesse les attaques des rebelles qui recourront à toutes les ruses, toutes les magies pour les écraser. Le défi est énorme. Coltaine sait qu'il n'a rien à attendre du nouveau Haut Poing en terme de soutien militaire. Il devra de plus, comme chef wickien du Clan des Corbeaux s'imposer aux autres tribus. J'ai beaucoup aimé la grandeur de cet homme, digne et héroïque jusqu'au bout. J'ai beaucoup aimé également Duiker, l'Historien, le vieil homme qui accompagne ce périple insensé comme observateur, ses descriptions des combats, ses états d'âme, sa sagesse...
Quelle hâte j'ai eu à la rencontre avec ce veule et bête Pormqual !!!
Quelle exapération avec Duiker a subir l'outre cuidance des nobles, leur morgue !!!
Je ne détaillerai pas plus ce qui m'a plu... Il y aurait trop à dire.
Je terminerai avec une remarque plus globale.
Je crois que l'ambition de Erikson est encore plus démesurée que ce que je pensais. En effet, je suis d'accord avec BlackWolf qui évoque un puzzle que le lecteur doit compléter pièce par pièce. Mais il me semble que ce puzzle ne formera un tout que quand toutes les pièces des 10 volumes auront trouvé leur place.
D'emblée je devine que le volume 3, que je viens de me procurer, sera consacré à Genabackis autour de l'Oracle de Pannion .
Je le répète, c'est très bien pensé, fait. Je suis admirative. Je n'ai qu'une inquiétude... le volume 1 : 600 pages ; le 2 : 900 ; le 3 : 1100..... ...... .... le 10 : ????
Ah, encore une remarque. Il est vrai que ce volume présente pas mal d'erreurs quant à la forme : tournures de phrases fautives, fautes d'orthographe... mais il faut garder à l'esprit que le défi pour les Editions Leha est de sortir 2 tomes par an. Alors tant pis. Je propose mes services de relectrice (???) s'ils veulent...
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Là, c'en est trop! Je ne connaîtrais donc jamais ce bijou de la littérature de fantasy!
J'étais pourtant motivé malgré la relative déception du tome 1. de nombreuses critiques avançaient que l'auteur avait gommé beaucoup des défauts du tome 1. Je me suis dis que, peut-être était-ce la difficile lecture en VO qui m'avait éloigné d'une véritable immersion. J'étais donc confiant en empruntant la version française du tome 2 (1ere partie). Je me disais qu'en lisant le tome 2 en français, je me sentirais plus à l'aise dans cette univers pour lire la suite en anglais. J'avais vraiment envie de lire ce cycle.

Je commencerais par dire que ce livre est un bon livre, il ne l'est juste pas pour moi. du tome 1, j'avais regretté un sentiment de confusion (créé volontairement par l'auteur), des personnages étranges, trop froids et étranges pour s'identifier, un système de magie toute puissante un peu obscure et surtout beaucoup de personnages et de violence.

Ce sont ces deux derniers points, plus le manque d'empathie pour les personnages qui m'ont résigné à abandonner ce cycle. Ce sont les mêmes arguments qui m'ont fait renoncer à GoT. Je ne suis pas contre un peu de violence lorsqu'elle est justifiée. Ici, elle peut être compréhensible mais trop de détails gores desservent l'oeuvre je trouve. L'enchaînement de rencontre de personnages m'a semblé qu'une surenchère de violence.

Le sexe et la violence font vendre (G.G. Martin l'a bien comprit) mais pas pour moi. Pour ne citer qu'un exemple, l'auteur va même inventer un cheval guerrier qui mange le visage d'un personnage juste comme ça. Tous dans le livre vouent une admiration au cheval et laisse leur pauvre camarade sans visage dans la poussière en train d'agoniser. Je trouve cela malsain. Ajouter à cela un nombre incalculable de cranes qui explose et vous avez en moins de 350 pages plus de cruauté et de morts que dans toutes les guerres de l'Histoire réunies.
J'exagère un peu avec ma dernière phrase mais c'est le sentiment que j'ai eu. Certains pourront me reprocher qu'en allant vers la fantasy de guerre, je devais savoir à quoi m'attendre. Certes, mais je crois que ce genre peut-être traité d'une autre manière. Je pense que je me tiendrais éloigné de ce genre à l'avenir pour éviter ce genre de déconvenue.
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