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3,88

sur 1098 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Livre lu dans le cadre du challenge solidaire 2023.
J'ai trouvé celui-ci en vidant une bibliothèque. La quatrième de couverture ne me donnait pas envie mais il est très court. Moins de 100 pages, les pages sont épaisses et les marges immenses.

L'autrice nous parle de sa mère.
De la rencontre avec son père jusqu'à son dernier souffle.
Pourtant, ce livre ne m'a pas ému.
Je ne sais pas si l'autrice s'est rendue compte qu'elle utilisait le mot lumière pour parler de sa mère mais qu'elle n'apparaissait pas de façon très chaleureuse.
Elle aimait "donner" dit-elle et pourtant, elle ne montrait pas ses sentiments, ni par la parole, ni par les gestes.
Pourtant, elle ressent un grand vide depuis son décès et semble ne pas se remettre de l'avoir placé mais aussi d'avoir vu sa mère physiquement sans vraiment la reconnaître.

Il est certain que ce n'est pas un livre à lire si vous avez des proches en fin de vie à vos côtés. Ce n'est pas un livre joyeux, ni un livre qui fait du bien.
Je suis passée à travers et heureusement, j'en ressors indemne.
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je n'ai pas du tout aimé l'écriture froide de cet autrice. elle relate une suite de faits concernant sa mère de façon relativement superficielle. j'avais hâte de finir. néanmoins, suite à une discussion avec d'autres, ma curiosité à été piquée pour tenter de lire un de ces autres livres. à voir si ça ne me convient toujours pas
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Une histoire qui pourra certainement plaire, mais à laquelle je n'ai pas vraiment accroché.

En effet, on découvre la vie de la mère d'Annie qui fut plutôt difficile jusqu'à la mort de celle-ci qui sur la fin sera frappé par la maladie d'Alzheimer. Annie semble avoir écrit ce livre dans le seul but de pouvoir réussir à faire le deuil de la mort de sa mère.
Le style est simple et se livre se lit très facilement.
Pour moi c'est une histoire banale et si tous le monde se mettait à vouloir écrire un livre sur sa vie et bien, et bien c'est ce résultat que l'on obtiendrait. Il vous reste donc deux possibilités dans ce cas :

Un, vous accrocher et trouvé ce livre émouvant, sensible, avec des témoignage d'amour d'une fille à sa mère qui se remémore tous les sacrifices que sa mère à du faire pour pouvoir lui donner la chance de réussir et de changer de condition sociale.

Deux, vous passez au travers, et ressortez du livre, comme vous y étiez rentré sans avoir été enrichi par cette lecture. (c'est mon cas)

A mon avis c'est un livre que les femmes devraient plus apprécier que les hommes.
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Soit je suis complètement passée à côté de cette lecture soit je n'ai tout simplement pas été conquise.

C'est ma deuxième lecture de cette autrice et La Place ne m'avait pas laissé aussi indifférente voire déçue.
L'écriture est la même. Toujours ces phrases courtes, percutantes, parfois sans même un verbe. Mais je n'ai pas réussi à m'attacher à cette mère quelque soit l'époque ou l'âge auquel Annie Ernaux se réfère. Même l'autrice dans sa posture de « fille de » ne m'a pas particulièrement touchée. Je l'ai trouvé très distancié de sa mère.

Comme Annie Ernaux le dit à la fin de son ouvrage, ce n'est ni « une biographie ni un roman » mais à ce qu'il m'a semblé plutôt l'exposition d'une relation mère fille assez particulière dans laquelle les sentiments m'ont manqué.

Je laisse à d'autres le soin de faire l'éloge de ce roman car je l'ai lu dans le cadre du #bookclubmescarnetslitteraires
@mes_carnets_litteraires et je sais que certaines ont apprécié cette lecture.
En tout cas merci Tiphaine pour cette lecture commune.

Cette lecture rentre aussi dans le cadre d'un autre challenge : Lettre U du challenge XYZ #challengexyz de @culture_kd

Au plaisir d'échanger avec la team « Annie Ernaux » et ses détracteurs aussi évidemment.

Peut-être en lirais-je un autre ? On verra !

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J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce livre. La façon d'écrire d'Annie Ernaux me ... déplaît en fait. J'avais découvert cette autrice avec son livre Mémoire de fille, qui m'avait mis mal à l'aise. Elle a une façon d'écrire très détachée, parfois trop "intellectuelle", donnant l'impression d'être dans l'analyse de classe. Elle me fait penser à Edouard Louis (même s'il a une écriture plus brutale), sans doute est-ce le trait des personnes qui sont nées dans un milieu peu favorisé, et qui ont fait leurs "classes" et qui ont pu s'extraire de leur condition.
Concernant le livre, j'ai été gênée par ce besoin de raconter sa mère, de livrer à la face du monde des souvenirs personnels. Et puis, j'ai fini par me laisse attendrir par certaines phrases, par sa façon de présenter sa mère, et d'identifier qui elle était, et comment concilier ses différentes images. J'ai été touchée par le récit de cette perte progressive de sa mère, et surtout, cette fin très belle.
Donc un sentiment un peu mitigé, mais bon. Pas si pire que pour Mémoire de fille !
Par contre, je pense que je ne retenterai pas l'expérience, j'ai l'impression que c'est une écrivaine qui n'est pas pour moi.
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Mon choix de l'édition de la "Bibliothèque de Gallimard" a eu une influence dominante sur ma lecture d'"Une femme" d'Annie Ernaux. La grande thèse de Gallimard est que l'roman d'Ernaux est un "projet hybride" très innovateur qui réunit brillamment les éléments du roman, de la biographie et de l'autobiographie.
Le texte d'Ernaux est constitué de trois parties de 24 à 30 pages d'Ernaux qui. Immédiatement après la fin de chaque partie, Gallimard place un dossier qui signale et analyse l'emploi de l'intertextualité, l'antinomie, l'itératif, le paratexte, et cætera qui se trouvent dans la partie précédente. Cette manière de procéder de la part de Gallimard est possiblement utile pour l'étudiant mais le lecteur de mon âge, elle est complètement clownesque. Ceci dit, le choix de cette édition m'a peut-être beaucoup éclairé sur la manière dont on enseigne la littérature française de nos jours.
Je trouve aussi qu'Ernaux manque drôlement d'humilité. Elle se compare à Camus (la première phrase d'"Une femme" est presque identique à celle de'"L'étranger"). Quelques paragraphes plus tard Ernaux emploie une phrase qui est similaire à une phrase des "Confessions" de Jean-Jacques Rousseau. Gallimard renforce cette tendance. le dossier souligne des points en commun qu'a "Une femme" avec "La vie d'Henry Brulard" De Stendhal, "Les Confessions" de Saint Augustin, et "L'enfance" de Nathalie Sarraute. Ernaux et Gallimard insistent vraiment sur l'idée qu'Ernaux appartient au panthéon des très grands écrivains.
Mon opinion est qu'""Une femme" est comme roman expérimental comme "Les faux-monnayeurs" d'André Gide. C'est-à-dire, c'est un échec comme un roman expérimental mais qui réussit très bien comme un roman conventionnel. La protagoniste qui est basée sur la mère d'Ernaux est un personnage fascinant et Ernaux raconte avec brio le parcours de son héroïne. À notre époque post-marxiste, les écrivains ont tendance à oublier l'importance des origines sociales dans les gestes et les attitudes de leur personnages, Ernaux décrit brillamment comment sa mère qui avait des origines très modestes luttait pendant toute sa vie dans de but de se hisser d'un rang dans l'échelle sociale et pour les mêmes raisons a tout fait pour pousser sa fille vers un succès dans le monde universitaire. Aussi, Ernaux nous donne un portrait sympathique mais complexe de sa mère pendant ses années de retraite et sa lutte finale avec la maladie d'Alzheimer. La quantité et la qualité des détails sont d'autant plus remarquables que son texte est vraiment bref.
Chapeau aussi à Gallimard qui exagère certainement les qualités de ce romain mais qui le présente avec beaucoup de panache.
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La femme n'est pas une biographie mais pourtant elle en a l'apparence. Annie ERNAUX, dans son écrit, cherche à faire revivre le visage de sa mère, décédée, le 7 Avril 1986, de la maladie d'Alzheimer. Elle a perdu le seul lien qui l'unissait au monde dont elle est issue ayant perdu son père quelques années auparavant.
La femme est un livre extrêmement émouvant, où l'on peut ressentir la perte d'un être cher, il y a peu de mots pour exprimer ce que l'on ressent dans ces moments-là mais Annie Ernaux l'a fait. On comprend ce qu'elle veut dire par les simples mots avec lesquels elle s'exprime même si on n'a pas vécu la mort d'un proche.
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elle raconte la vie d'une femme. de l'éducation reçue. La vie de sa mère à travers différent visage.
Les romans d'Annie Ernaux sont autobiographiques.
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