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3,76

sur 125 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
N'importe quoi ? C'est sûr !
Grand ? C'est une autre histoire…
Arthur, foireux de première, écrivain raté, cocu magnifique, aussi pathétique que maigrelet (n'en jetez plus…) erre une nuit entière dans le costume de spiderman à travers les rues du village de Gourdiflot-le-Bombé envahi par des extra-terrestres (ouf !!!).
Quelques saillies drolatiques m'ont beaucoup fait rire. Mais entre elles, que d'ennui… le vide intersidéral… le seul point positif retiré de ce livre, c'est qu'il m'a vraiment donné envie de relire « La soupe aux choux » de René Fallet.
Je n'ai absolument rien compris à ce roman. Peut-être l'auteur voulait-il, avec cette histoire loufoque, burlesque, irrationnelle, invraisemblable, montrer toute l'absurdité de la condition humaine… Peut-être !!! Mais alors quel ratage !!!! N'est pas Douglas Adams qui veut…
De J.M. Erre, je préfère me souvenir du désopilant « L'affaire Sherlock », et oublier bien vite ce livre au titre étrangement prédestiné.
J'achève cette critique en vous livrant ce petit extrait qui m'a fait sourire.
« Pendant près de quarante ans, le professeur Poyotte avait été l'un de ces inlassables chercheurs qui ont à choeur de rester fidèle à l'étymologie de leur activité en cherchant sans jamais, au grand jamais, trouver quoi que ce soit. La spécialité à laquelle le professeur avait consacré sa vie était des plus pointues. Ce qu'il recherchait dans le sol, c'étaient des preuves de l'existence des extraterrestres. Alors que tout le monde scrutait les petits hommes verts dans les étoiles, lui s'était tourné vers la direction opposé. Ce qui démontre une personnalité originale, pour employer un adjectif destiné à ne vexer personne. »
Je remercie chaleureusement Babélio et les éditions Buchet Chastel pour m'avoir offert ce livre dans le cadre d'une opération masse critique.
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As-tu déjà gobé un poulpe
rue du figuier mou le le 7 juin 2042 à 20h42 ?

Arthur réfugié monégasque déguisé en Spiderman pour l'occasion en a encore le goût dans la bouche...Beurk !

Le petit village de Gourdiflot-le-bombé jusque là très calme est brusquement réveillé par l'arrivée d'une soucoupe volante et les extraterrestres qui vont avec, ce qui n'est pas du gout du père Cadick . Alain Delon, plus très adroit bascule de sa chaise , Arthur pas dégourdi glisse dans une faille spatio-temporelle devant le dernier bistrot avant la fin du monde.

Au même moment, les verres se vident et les langues se délient au comptoir du dernier bistrot . On y refait un peu le monde et on se fout un peu de la tronche de Lucas qu'a pas pécho Marylin Monroe, la compagne attitrée de Superman jaloux à ses trousses.
Deux poivrots ont le sens de la répartie :
"Tu n'aimes pas l'eau en général remarqua J-Bob"
"Faux, répliqua Francis en se servant un petit jaune. J'aime les glaçons".

Pendant ce temps à la TV, le" le Pas très Normal Show" donne l'antenne et la parole à deux habitants de Gourdiflot, le précoce Philippe José, 12 ans, docteur en Astrophysique et à Grand Noël, auteur du futur best seller "l'incroyable révélation" qui a la réponse à la question primordiale "Qui nous a crées ?"
Et ça si ce n'est pas du grand n'importe quoi...

J.M erre ne laisse pas un instant de répit pour reprendre son souffle. Il nous gave d'actions, de révélations et de poulpes. Cette cavalcade frise l'indigestion à tout moment. C'est à la fois grotesque, foutraque, jubilatoire, du grand n'importe quoi...Pas tout à fait , il en connaît un rayon en littérature et en film SF et glisse sa science en bon professeur en présentant l'air de rien , la loi de Clarke , le Paradoxe de Fermi, un exposé de physique quantique et j'en passe.

j'avais bouclé son précédent livre La fin du monde du monde a du retard très en avance.

Le Grand n'importe quoi , j'ai eu du mal a le gober jusqu'au bout, même si son imagination débridée, son style imagé et son sens de la dérision font souvent mouche.
Je suis resté sur la fin mais pas de quoi ronger un Poulpe.
J'attends son prochain.

Merci à Babélio, Masse critique et Buchet-Chastel pour la découverte de cet OVNI
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Que dire de ce livre qui ne soit pas contenu dans son titre : "le grand n'importe quoi" . C'est effectivement ce qui résume le mieux l'histoire. Mais ce bref passage en 2042 est fort humoristique : on y retrouve quelques personnalités ou situations actuels vus en 2042. C'est également une belle vision des dérives de notre société. Ce livre est à ranger dans les phamplets politiques humoristiques, certaines répliques pourraient s'imaginer dans un sketch de P. Desproges ou Coluche.
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Merci à Babélio, et à Masse critique, et à l'éditeur Buchet-Chastel, qui m'ont permis de découvrir le dernier opus de J.M.Erre, un auteur qui avait su m'enchanter déjà lorsque j'avais dévoré le mystère Sherlock.
Comme celui-ci, le grand n'importe quoi se caractérise par un style très particulier, qui en rajoute autant que possible et donne dans l'humour à chaque ligne, alternant dans le potache et la satire féroce déguisée en humour potache, une connaissance du sujet finalement assez pointu, impossible de se lancer dans une parodie sinon après tout, et l'impression que ça part un peu dans tous les sens!
J'avoue, j'avais préféré le Mystère Sherlock, que je trouvais bien mieux structuré mais cela n'ôte pas à celui-ci ses capacités à changer les idées, détendre, amuser.
Ici, on donne plutôt dans la SF, mais pas la SF Hollywood, énorme budget et vaisseau rutilant, mais plutôt la SF façon La Soupe aux choux : campagne française, petit village paumé, et soucoupe en carton ! Et dans ce petit village, un écrivain en herbe déguisé en Spiderman se fait souffler sa copine par un culturiste, avant de croiser Alain Delon, des aliens, son jumeau astral, une très étrange bonne de curée et la liste s'allonge, et ne parlons pas des hoquets de l'espace temps.
Quand je vous dis que ça part dans tous les sens!
Cela manque franchement de fond, mais c'est un peu le genre qui veut cela. Je maintiens que le Mystère Sherlock était meilleur et que s'il faut n'en lire qu'un, ce devrait être celui-là, mais si vous cherchez un moment de rire avec un auteur contemporain français, J.M.Erre saura vous tirer de la morosité ici aussi.
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Je vais être franc, la nouvelle cuvée J M Erre, cru 2016, m'a paru moins gouleyante que les précédentes années. Grand fan de tous ces ouvrages ( que j'ai offerts par dizaines), c'est avec la gourmandise d'un gamin élevé par des parents adeptes du bio face à un paquet de fraises Tagada que je me suis jeté dans "Le grand n'importe quoi ". Et bien vite, j'ai regardé mon paquet de bonbons pour vérifier s'il n'y avait pas tromperie sur la marchandise et que l'on ne m'avait pas refilé un ersatz de marque distributeur, un Gilles L. par exemple ... Non, c'était bien l'auteur des excellents " La fin du monde a du retard" ou autre "Mystère Sherlock"... Alors je me suis accroché....
Que s'est-il passé ? Est-ce moi, lecteur, qui n'était pas dans un bon jour, l'humeur trop sombre pour me laisser totalement aller à la grosse folie qui s'empare des protagonistes de ce roman, pastiche de science-fiction façon année 50 ? Est-ce l'auteur, qui, dans ce qui me semble être un prolongement de son précédent ouvrage, remet un couvert qui manque un peu de saveur, reprenant quelques thèmes déjà labourés ? En attendais-je trop ? Ne suis-je pas assez amateur de science-fiction , de X Files, des Envahisseurs ? le succès amenant notre auteur français le plus drôle à multiplier sa présence à la télé avec l'écriture de sketches pour Groland, mais aussi en littérature jeunesse, lui a-t-il fait moins porter d'attention à ce petit dernier ? Je ne sais, mais j'ai été moins emballé que par ses précédents.
Entendons-nous bien, je suis peut être un peu resté sur ma faim, mais ce n'est quand même pas raté. On retrouve ces petites phrases inimitables, que l'on voudrait avoir écrites et qui se succèdent pendant 300 pages ( Pour le plaisir, une, prise au hasard :" Même la chaîne hi-fi, qui assurait pourtant que les démons de minuit l'entraînaient au bout de la nuit, s'arrêta toute seule. " ). Son écriture, en plus de dérouler un humour constant, dézingue tout sur son passage : la télé, la politique, les modes, les bourgs de campagne, .... Mais l'histoire est tellement déjantée qu'on se demande bien comment, J M Erre, spécialiste en intrigues ahurissantes avec mille vrilles, saltos, doubles axels, sauts périlleux, va pouvoir cette fois-ci retomber sur ses pieds. On devine très vite qu'une conclusion finement cartésienne risque d'être problématique avec son histoire d'extra-terrestres envahissant un pauvre village peuplé d'une mairesse vétérinaire et nymphomane, de tenanciers de bars avinés parlant physique quantique, de culturistes déguisés en super héros ou d'un papy à la gâchette facile. Et sans révéler la fin, son intelligent et joyeux pied de nez, hommage vibrant aux créateurs littéraires, n'arrive pas à faire oublier que l'atterrissage final est plus proche de celui de l'albatros que de l'aigle majestueux auquel il nous avait habitué.
Ce grand n'importe quoi, pas totalement réussi dans le sens où, au lieu de m'emporter dans sa folie absurde et humoristique, m'a fait constamment naître une interrogation pas des plus emballantes : "Mais où veut-il en venir ? ". L'écriture, qui m'a semblé un poil plus paresseuse qu'à l'accoutumée, n'arrive pas à emporter cette intrigue délirante et un peu trop abracadabrante vers les sommets habituels.
Cependant, je conseillerai quand même ce livre, surtout à ceux qui ne connaissent pas encore ce qui reste l'auteur français le plus délirant et drôle de la décennie. Car pour un aficionado un peu déçu, combien d'autres vont découvrir (peut être) et se gondoler de rire ? Il est tellement rare de trouver quelqu'un qui manie aussi bien l'humour, l"absurde, le loufoque et la dérision avec autant de gourmandise qu'il serait dommage de passer à côté. Et une chose est certaine, j'attends février 2018 avec impatience ( un roman tous les deux ans, c'est le rythme de l'auteur).

Merci au site BABELIO et aux éditions BUCHET-CHASTEL de m'avoir fait découvrir ce roman !
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Déception : j'avais envie de me distraire, de me laisser emporter , et...je n'ai même pas souri.
J'ai bien accepté les situations plus que cocasses, j'ai apprécié les rapprochements inattendus et bienvenus d'images et d'expressions, les clins d'oeil, ...mais ça ne m'a pas fait sourire.
Des trois que j'ai lus, c'est "la fin du monde a du retard" que j'ai préféré.
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Au début c'est fun avec un style ironico-absurde assez chouette mais plus on avance plus c'est lourdingue (cf. les milliards de références pop amenées pas du tout naturellement et qui n'apportent rien, d'ailleurs il arrive même à se planter avec le chat de Schrödinger). Tout est trop forcé (humour, désir de faire du n'importe quoi, d'étaler ses connaissances, de paraître intelligent...), franchement j'ai plus l'impression d'être devant la rédaction d'un étudiant qu'à un vrai récit. Et la pirouette



Y a des passages marrants il est vrai, mais surtout des très chiants (le dégommage facile de la TV, les personnages forcés (je me répète), les redondances de la "blague" 42, que les 3/4 des personnages soient écrivains de S-F ou amateurs...). EN BREF, l'auteur s'amuse et le lecteur subit son délire plus qu'il ne s'en délecte.
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Nous sommes le 7 juin 2042, à 20h42 bien précises, et nous allons y rester un bon moment : le temps qu'il faudra pour que se déroulent une série d'aventures toutes plus déjantées les unes que les autres. D'abord, on croise Alain Delon, qui essaie de se prendre, ce qui n'est pas facile, mais il s'applique car il veut réussir au moins cela, lui dont la vie ne fut qu'une longue série d'échecs.
Au même moment, dans le « Dernier bistrot avant la fin du monde » (eh oui, c'est son nom), quelques alcooliques lèvent le coude en cadence, tout en devisant sur l'intérêt que représentent les romans de science-fiction. Et la SF, c'est justement ce à quoi Lucas, futur auteur, est en train de s'adonner en martyrisant son ordinateur pour que celui-ci accouche du chef d'oeuvre. C'est d'ailleurs mal parti, car Lucas est dérangé par Marilyn Monroe qui vient sonner chez lui par erreur.
Pendant de temps, Arthur, déguisé en spider-man, se maudit de devoir accompagner sa fiancée Framboise à cette soirée idiote donnée par Patrick le culturiste, qui fête son anniversaire au milieu de tous ses amis à gros bras. Arthur ne sait pas encore qu'il passera très peu de temps dans cette soirée, puisqu'il sera éjecté en beauté par Patrick lui-même et se retrouvera sur le paillasson, puis dans la nuit noire de Gourdiflot-le-Bombé, village peu accueillant où le costaud Patrick a choisi d'habiter, on ne sait trop pourquoi.
C'est alors que les destins de Lucas et Arthur vont se rejoindre, dans une folle équipée, qui se déroule en boucle ce 7 juin 2042 à 20h42 et qu'Arthur ne saura comment rompre… jusqu'à l'improbable dénouement.
Ce roman est bien sûr … du « grand n'importe quoi », drôle et jubilatoire, que l'on dévore si l'on se laisse emporter dans cette aventure délirante. Les amateurs de science-fiction retrouveront avec plaisir de nombreuses références du genre. Quant à ce que l'avenir nous réserve, une France plongée dans la dépression depuis soixante ans, à qui on ne demande même plus son avis concernant l'Eurovision, et où le prix Femina 2037 a été attribué à Rocco Siffredi, on n'a guère envie de la connaître un jour : heureusement, ce n'est que de la science-fiction … !

Merci à Babelio (Masse critique) et aux éditions Buchet-Chastel, de m'avoir envoyé ce roman qui constitue un bon divertissement.

Lien : http://lelivredapres.wordpre..
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