Le mystère Sherlock

Le résumé avait tout pour me plaire : un hôtel charmant et (surtout) isolé à cause d'une avalanche et des décès en série. Hécatombe chez les amateurs de Sherlock Holmes réunis à l'occasion d'un colloque dont l'issu devait désigner le titulaire de la première chaire d'holmésologie. Première pensée lorsque j'ai refermé le roman : l'auteur a du s'éclater.
Les prénoms des personnages montraient, si quelqu'un n'avait pas été attentif en lisant la quatrième de couverture, qu'on a ici droit à une parodie d'un roman policier. Véritable pastiche que cette oeuvre, avec moults citations tirées des aventures de Sherlock Holmes, clin d'oeil à Agatha Christie en passant, bref des figures connues et reconnues de la littérature (que ce soit des personnages de fiction ou des auteurs de génie). Impossible de prendre au sérieux ce livre quand on a droit au lieutenant Poséidon et au caporal Flipo.
Pour ma part, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. Je n'ai pas du tout accroché au style et à l'écriture de l'auteur donc ça sera mon premier et dernier livre de J.M. Erre.
Les personnages sont délirants à souhait, aucun n'échappe à la plume acerbe de l'auteur et j'ai souri à plusieurs reprises face aux jeux de mots et à l'humour noir.
C'est le genre de livres à lire en décrochant son cerveau, en déconnectant sa cervelle, bref, moins de neurones pour mieux s'imprégner de l'humour de l'écrit.
J'ai tout de même beaucoup apprécié le dénouement de l'histoire avec un ultime rebondissement.

Un avis mitigé.

J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans. le style est assez particulier avec un humour spécial. C'était original au début mais lourd à la fin.

Long au démarrage, j'ai tout de même voulu en savoir plus. J'ai bien fait puisque le dénouement est réussi mais je n'ai pas particulièrement aimé ma lecture. J'ai voulu abandonné plusieurs fois.

Pour les fans inconditionnels de Sherlock Holmes.
C'est d'un humour décapant, totalement déjanté.
Jolie caricature, plein de personnages amusants.
Dans un cadre inattendu.
Cerise sur le gâteau, le dénouement est totalement inattendu.
Au final, une lecture très agréable.

Lorsque 10 passionnés de Sherlock Holmes se retrouvent pour un colloque près des chutes de Reichenbach, cela ne peut que mal tourner. Si on y ajoute un enjeu : une chaire nouvellement créée d'Holmésologie, et une tempête bloquant l'accès à l'hôtel, les choses se compliquent, et les premiers morts ne tardent pas. Lorsque les policiers ont enfin accès à l'hôtel, ils sont tous morts. Mais de quoi ? comment ? Dans quel ordre ?
Le titre et la couverture de ce livre, associés aux commentaires élogieux des uns et des autres, ont poussé ce livre dans mes mains. J'ai failli en arrêter la lecture à mi-parcours, et puis j'ai poussé jusqu'à la fin. J'avoue avoir été déçue, je trouve l'énigme et les jeux de mots trop enfantins, et au final je n'ai pas réussi à m'intéresser au pourquoi de ces décès, pas tous crédibles à mes yeux.

l'histoire est interessante, à l'image des 10 petits nègres d'Agatha Christie. Il y a de l'humour, des personnages haut en couleur mais hélas des passages trop lents; aussi je me suis ennuyée car il n'y a pas de cassure de rythme en dépit des meurtres.

Une pincée de Sherlock Holmes et un soupçon d'Agatha Christie, le tout saupoudré d'un bon brin d'humour, et vous obtenez ce roman succulent.

Le ton ironique est vite donné et se distille au fil des pages ; je m'attendais à une ambiance « policier anglais » mais je me suis plutôt sentie attablée à un (bon) café-théâtre.

J'ai passé un bon moment de lecture, avec le sourire aux lèvres. J'ai beaucoup apprécié ce style d'écriture qui ne se prend pas au sérieux.

Dans les Alpes suisses, un hôtel très chic; les plus grands spécialistes de Sherlock Holmes y sont réunis en congrès pour décider lequel d'entre eux aura le privilège d'enseigner l'holmesologie à la Sorbonne, sous la houlette du grand professeur Bobo. Tout le monde y est, de la femme fatale au vieux beau, en passant par le nain retors et le grand dadais étourdi. Tout le monde, plus une journaliste, déguisée pour la circonstance en serveuse de l'établissement.
L'atmosphère est très tendue, et pour comble de malheur une avalanche s'abat sur l'hôtel, le coupant du monde trois jours durant.
Ce que vont découvrir les secours dépasse l'entendement...

J'ai souvent souri en lisant ce petit livre, rarement ri aux éclats cependant. A mon sens, la lecture est plaisante, mais le principal intérêt n'est pas là: c'est surtout un ouvrage d'une grande érudition sur le personnage de Holmes, on apprend plein de choses au fil des pages, et c'est aussi ... la réécriture malicieuse d'un roman d'Agatha Christie ! Mais je ne veux pas dévoiler tout le mystère, à vous de mener l'enquête !

Un petit moment amusant de détente pour ce vrai/faux roman policier sur les traces d'érudits spécialisés dans le grand Sherlock et isolés dans un chalet en montagne, réunis pour un colloque qui doit désigner le titulaire de la chaire Holmesienne à La Sorbonne ! Il ne faut pas s'attendre à une enquête mais plutôt une suite de portraits très satiriques et amusant dans des formes littéraires variées, c'est enlevé, se lit facilement mais c'est tout.
Pour être honnête, les caricatures de ces profs sont réussies et on accroche à l'intrigue. Un ouvrage bienvenu en temps de confinement.

Le Mystère Sherlock, un roman policier ? Un pastiche plutôt. Un pastiche qui se moque gentiment des romans à énigme dont l'auteur semble avoir une grande connaissance. Jugez plutôt : J.M. Erre y parodie le célébrissime Dix petits nègres d'Agatha Christie tout en mettant en scène des universitaires prêts à s'étriper pendant un colloque au cours duquel devrait émerger le nom du titulaire de la très convoitée future chaire holmésienne...
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L'histoire commence par la fin : l'inspecteur Lestrade (!), policier bien réel (!), rejoint les pompiers requis par le directeur de l'hôtel Baker Street, hôtel qui, depuis quatre jours, se trouve enseveli sous la neige à cause d'une avalanche. Y sont bloquée des universitaires et une journaliste ; les universitaires réunis là pour le fameux colloque, la journaliste espérant y trouver matière à un papier. L'intrigue se déroule donc sur quatre jours pendant lesquels nos universitaires seront assassinés l'un après l'autre jusqu'à la révélation finale, l'auteur suivant sans surprise l'intrigue développée par Agatha Christie. L'intérêt ne réside évidemment pas là.
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J'ai passé un moment agréable grâce à cette lecture divertissante. L'auteur manie l'ironie, use (et abuse parfois) de jeux de mots en tout genre : néologismes (focuisme, zombifier, poticher…), mots-valises, calembours et à-peu-près (Eva-sectomie !) pour ne citer que quelques exemples. Mais surtout, c'est un virtuose de l'anacoluthe et de la comparaison inattendue (voir les citations) ! Pourquoi seulement trois étoiles alors ? à cause de la construction très alambiquée qui nous fait passer des carnets de la journaliste à son projet de livre (Sherlock Holmes pour les Nuls), aux dossiers holmésiens sur chacun des personnages, aux lettres (souvent très drôles) d'une des protagonistes à son confesseur, au bloc-notes d'une autre, aux carnets d'un autre, et j'en laisse de côté… Même si chaque changement est clairement indiqué, vu le nombre de personnages réunis pour cet huis-clos, j'ai eu tendance à saturer.

Rien à faire, je n'adhère pas à l'humour de J.M. Erre.
Certes, quelques tournures de phrases m'arrachent un sourire mais ça ne va pas plus loin. En revanche, je suis régulièrement agacée par ses trouvailles. Je reste hermétique à la littérature loufoque.
Pourtant, c'est un roman à la fois inventif et instructif sur Sherlock Holmes et bien écrit.

Bref, je crois que je suis passée à côté.