AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782760411821
304 pages
Stanké (04/04/2022)
3.28/5   102 notes
Résumé :
En anglais, on appelle une particule de paillettes une « scintilla », un mot qui se traduit aussi par « étincelle », mais c'est moins joli. Une femme extraordinaire porte le récit de scintillas, hors glitter. Des abîmées. Des qui brillent trop. Des écartées, qui se sont prises entre les craques du bois franc et que la balayeuse n'embrassera pas, même si, vu de haut, ça brille. Ces choses-là arrivent.
Que lire après Une femme extraordinaireVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Un roman atypique, chick-lit, humour noir et grande détresse.

Les premières pages ne m'ont pas séduite, j'ai d'abord eu l'impression de chick-lit gothique, une histoire légère de jeune femme, mais traitée à l'encre noire et aux métaphores rococo.

Mais la lecture évolue par la suite. L'humour « grande gueule » est toujours là pour alléger le propos, mais comme sur la page couverture, on délaisse le ciel bleu et le visage candide. Les tripes sont mises à nu et on découvre la noirceur du monstre qui s'y cache. La jolie fille, la femme extraordinaire fait des achats compulsifs, a aussi des envies de suicide et des moments « en petite boule dans le garde-robe ».

Un vocabulaire actuel, parfois déstabilisant et qui clame qu'on ne sait pas toujours ce qui se cache sous les façades de sourires qu'on impose aux femmes extraordinaires… ou ordinaires.

Et au final, un roman qui m'a touchée…
Commenter  J’apprécie          280
Okais ! J'ai pas détester le livre ! C'est seulement que les phrase sont tellement longue que j'etait obliger de les relûtes deux fois à certain moment pour être sur de comprendre !! Aussi le livre est très chargé je trouve, sa surprend au début. Sa m'a pris un bon moment avant de m'habituer à la plume de l'auteure. J'ai même voulu abandonner ma lecture parce qu'au début je trouvais que c'était tellement chargé en plus d'être écrit d'une façons presque poétique et tout ça faisait que je ne comprenais pas vraiment le sens du livre …. Par contre rendu au bout de la croisière cela c'est tranquillement replacer sa ce suivais plus et c'était moins ardu de comprendre le sens du livre et de comprendre à quoi servais l'histoire et qu'elle message l'auteure voulais véhiculer et comment elle le faisais. Dans le fond, on comprenais mieux l'histoire, comment elle est présente et dont utilité, si je peux dire ça comme ça ! Finalement, c'est un livre profond et touchants que j'ai su apprécier au fil de ma lecture ! Je ne lui est pas donnée beaucoup d'étoile à cause dés raison nomme plus tôt et aussi parce que je ne suis pas certaine que je le recommanderai, meme si l'histoire était bonne et que j'ai finis par l'apprécier, parce que c'est un livre quand même dur à lire et ce n'était vraiment pas mon préférer. Je suis un peu déçu j'avais de grosse attente pour ce livre, en plus qu'il est d'une auteure québécoise j'aurais vraiment aimer adorer ce livre !!
Commenter  J’apprécie          00
Véritable révélation stylistique que ce premier roman de Catherine Ethier. Premièrement, cette couverture aux couleurs joyeuses et un titre hautement sarcastique pourraient nous faire croire qu'il s'agit d'un livre heureux. Or, c'est bien loin d'être le cas. Il s'agit plutôt d'un roman qui tourne autour du thème des préjugés, des attentes trop élevées que l'on entretient envers les personnalités, d'argent, et surtout, de la mort, plus particulièrement de se la donner. Quoi qu'il en soit, malgré toute la lourdeur de ces thèmes, l'autrice a réussi à me faire rire a presque chacune des 300 pages grâce à ses analogies savoureuses et ses métaphores aussi extraordinaires que la narratrice. Encore un gros coup de Stanke. Il ne fait pas de doute que je suivrai les prochains projets de Catherine Ethier.
Commenter  J’apprécie          30
Une lecture marquante par la voix unique de la narratrice remplie d'une langue colorée à l'humour noir. La narration permet de rire alors que les sujets abordés sont sombres ( la santé mentale, les préjugés, le suicide, etc.) Ce choix permet de ne pas trop trop alourdir l'histoire, quoique cet effet s'atténue dans la deuxième partie où l'histoire commence à montrer des longueurs.

Le regard porté sur la société permet de réfléchir que ce soit par ses critiques plus directes, mais aussi par les préjugés de la narratrice envers certains personnages qu'elle croise et qui s'avère faux. Par exemple, nous rencontrons Chantale, conseillère en insolvabilité, qui est empathique ou encore Earl, Disney Adulte, qui sous ses chemises de Donald Duck s'avère être un personnage complexe formant des liens d'amitié avec la narratrice.

Bref, la lecture d'Une femme extraordinaire, ma permise de clore mon année de lecture 2022 en beauté.
Commenter  J’apprécie          00
'ai été déçu par cette lecture. J'aime les chroniques de l'autrice à la radio; son style et son engagement dans des sujets d'actualité. le style d'écriture ressemble beaucoup à ce que j'ai entendu à la radio, par contre, il n'y a pas vraiment de direction ou de sujet clair dans le livre. C'est dans le dernier tiers qu'on a l'impression que l'autrice a décidé d'une situation pour faire évoluer son personnage, mais malgré cela, elle demeure dans une sorte de flottement passif. le style n'a pas été suffisant pour me donner du plaisir à ma lecture.
Commenter  J’apprécie          10


critiques presse (1)
Corinne Gazaille est une angoissée, mais drôle à en pleurer, comme les pleurs qu'elle verse en secret et qu'elle sait comiquement raconter.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Ne pas décevoir. Dormir mieux. Ne pas mourir.

Ne pas mourir devant cette femme qui pleure en m’apercevant.
Ne pas mourir de honte. Ne pas mourir de peur.

Ne pas mourir. Payer mes « bills ». Ne pas mourir.

Ne pas mourir, c’est de l’ouvrage.
Il faut pour cela continuer. Parce que quand on meurt, ça fait de la peine aux autres.

(Stanké, p.25)
Commenter  J’apprécie          110
Trois lamantins géants couchés sur ma cage thoracique. Le cortex endeuillé. Engourdi. L’insoutenable peur de mourir, très vive, très claire malgré les brumes du sommeil, combinée au sentiment familier que, d’une seconde à l’autre, on défoncerait ma porte pour m’exécuter dans la chambre à fournaises de la culpabilité.

(Stanké, p.230-1)
Commenter  J’apprécie          40
Ce matin-là, ce freluquet de monsieur, transi par l’hiver et la froideur des événements, avait revêtu ses plus beaux atours. Avait poli les pattes de son déambulateur avec soin, une par une. S’était déplacé avec toute la peine du monde au salon funéraire et avait cousu son chemin, quatre petits points dans la neige par quatre petits points dans la neige, jusqu’à Guy. Son camarade. Parce que c’est ce que les camarades font, même s’ils ne se sont pas vus depuis quarante ans.
Commenter  J’apprécie          20
— Franchement. Le monde meurt partout depuis toujours. Mon vieux bain blanc que j’ai jamais vraiment réussi à récurer comme faut, je te demanderais d’ailleurs de pas le regarder si tu vas pisser, il en a côtoyé, des miches. Des centaines de fesses.
— Une voie lactée de trous de balle.
— OUI! Des fesses de toutes les formes et de toutes les allégeances. Des très longues et minces. Des gourmandes. Des flétries, des fripées et des qui ont eu froid souvent. Des fesses clandestines, des fesses de jeans Jordache ou de pizzaïolo sur le peach schnapps, qui sait! C’est décidé. IT IS DECIDED. En cent ans, quelqu’un est assurément déjà mort dans mon bain. Ça ne peut faire autrement.
Commenter  J’apprécie          10
Ma mère et moi nous affairions à nous trouver une contenance en triant les signets-souvenirs que l'on remet gracieusement aux visiteurs, vous, savez, ceux que l'on appose trois minutes sur le frigidaire sous un aimant de Honda de Blainville avant d'en disposer discrètement dans les vidange en se demandant si les profondeurs de l'enfer viendront nous chatouiller la plante des pieds dans notre sommeil pour avoir jeté un restant de cassoulet sur la petite languette de carton glacé in memoriam d'une dame diaphane souriante sur fond de coucher de soleil trois couleurs.
Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : Santé mentaleVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus

Lecteurs (222) Voir plus



Quiz Voir plus

Les emmerdeuses de la littérature

Les femmes écrivains ont souvent rencontré l'hostilité de leurs confrères. Mais il y a une exception parmi eux, un homme qui les a défendues, lequel?

Houellebecq
Flaubert
Edmond de Goncourt
Maupassant
Eric Zemmour

10 questions
565 lecteurs ont répondu
Thèmes : écriture , féminisme , luttes politiquesCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..