Un roman atypique, chick-lit, humour noir et grande détresse.
Les premières pages ne m'ont pas séduite, j'ai d'abord eu l'impression de chick-lit gothique, une histoire légère de jeune femme, mais traitée à l'encre noire et aux métaphores rococo.
Mais la lecture évolue par la suite. L'humour « grande gueule » est toujours là pour alléger le propos, mais comme sur la page couverture, on délaisse le ciel bleu et le visage candide. Les tripes sont mises à nu et on découvre la noirceur du monstre qui s'y cache. La jolie fille, la femme extraordinaire fait des achats compulsifs, a aussi des envies de suicide et des moments « en petite boule dans le garde-robe ».
Un vocabulaire actuel, parfois déstabilisant et qui clame qu'on ne sait pas toujours ce qui se cache sous les façades de sourires qu'on impose aux femmes extraordinaires… ou ordinaires.
Et au final, un roman qui m'a touchée…
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Okais ! J'ai pas détester le livre ! C'est seulement que les phrase sont tellement longue que j'etait obliger de les relûtes deux fois à certain moment pour être sur de comprendre !! Aussi le livre est très chargé je trouve, sa surprend au début. Sa m'a pris un bon moment avant de m'habituer à la plume de l'auteure. J'ai même voulu abandonner ma lecture parce qu'au début je trouvais que c'était tellement chargé en plus d'être écrit d'une façons presque poétique et tout ça faisait que je ne comprenais pas vraiment le sens du livre …. Par contre rendu au bout de la croisière cela c'est tranquillement replacer sa ce suivais plus et c'était moins ardu de comprendre le sens du livre et de comprendre à quoi servais l'histoire et qu'elle message l'auteure voulais véhiculer et comment elle le faisais. Dans le fond, on comprenais mieux l'histoire, comment elle est présente et dont utilité, si je peux dire ça comme ça ! Finalement, c'est un livre profond et touchants que j'ai su apprécier au fil de ma lecture ! Je ne lui est pas donnée beaucoup d'étoile à cause dés raison nomme plus tôt et aussi parce que je ne suis pas certaine que je le recommanderai, meme si l'histoire était bonne et que j'ai finis par l'apprécier, parce que c'est un livre quand même dur à lire et ce n'était vraiment pas mon préférer. Je suis un peu déçu j'avais de grosse attente pour ce livre, en plus qu'il est d'une auteure québécoise j'aurais vraiment aimer adorer ce livre !!
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'ai été déçu par cette lecture. J'aime les chroniques de l'autrice à la radio; son style et son engagement dans des sujets d'actualité. le style d'écriture ressemble beaucoup à ce que j'ai entendu à la radio, par contre, il n'y a pas vraiment de direction ou de sujet clair dans le livre. C'est dans le dernier tiers qu'on a l'impression que l'autrice a décidé d'une situation pour faire évoluer son personnage, mais malgré cela, elle demeure dans une sorte de flottement passif. le style n'a pas été suffisant pour me donner du plaisir à ma lecture.
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Corinne Gazaille est une angoissée, mais drôle à en pleurer, comme les pleurs qu'elle verse en secret et qu'elle sait comiquement raconter.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Ne pas décevoir. Dormir mieux. Ne pas mourir.
Ne pas mourir devant cette femme qui pleure en m’apercevant.
Ne pas mourir de honte. Ne pas mourir de peur.
Ne pas mourir. Payer mes « bills ». Ne pas mourir.
Ne pas mourir, c’est de l’ouvrage.
Il faut pour cela continuer. Parce que quand on meurt, ça fait de la peine aux autres.
(Stanké, p.25)
Trois lamantins géants couchés sur ma cage thoracique. Le cortex endeuillé. Engourdi. L’insoutenable peur de mourir, très vive, très claire malgré les brumes du sommeil, combinée au sentiment familier que, d’une seconde à l’autre, on défoncerait ma porte pour m’exécuter dans la chambre à fournaises de la culpabilité.
(Stanké, p.230-1)
Ce matin-là, ce freluquet de monsieur, transi par l’hiver et la froideur des événements, avait revêtu ses plus beaux atours. Avait poli les pattes de son déambulateur avec soin, une par une. S’était déplacé avec toute la peine du monde au salon funéraire et avait cousu son chemin, quatre petits points dans la neige par quatre petits points dans la neige, jusqu’à Guy. Son camarade. Parce que c’est ce que les camarades font, même s’ils ne se sont pas vus depuis quarante ans.
— Franchement. Le monde meurt partout depuis toujours. Mon vieux bain blanc que j’ai jamais vraiment réussi à récurer comme faut, je te demanderais d’ailleurs de pas le regarder si tu vas pisser, il en a côtoyé, des miches. Des centaines de fesses.
— Une voie lactée de trous de balle.
— OUI! Des fesses de toutes les formes et de toutes les allégeances. Des très longues et minces. Des gourmandes. Des flétries, des fripées et des qui ont eu froid souvent. Des fesses clandestines, des fesses de jeans Jordache ou de pizzaïolo sur le peach schnapps, qui sait! C’est décidé. IT IS DECIDED. En cent ans, quelqu’un est assurément déjà mort dans mon bain. Ça ne peut faire autrement.
Ma mère et moi nous affairions à nous trouver une contenance en triant les signets-souvenirs que l'on remet gracieusement aux visiteurs, vous, savez, ceux que l'on appose trois minutes sur le frigidaire sous un aimant de Honda de Blainville avant d'en disposer discrètement dans les vidange en se demandant si les profondeurs de l'enfer viendront nous chatouiller la plante des pieds dans notre sommeil pour avoir jeté un restant de cassoulet sur la petite languette de carton glacé in memoriam d'une dame diaphane souriante sur fond de coucher de soleil trois couleurs.