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3,59

sur 1568 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Broadway ... sans les paillettes !!

J'ai découvert Fabcaro, auteur de BD avec le discours. Même si ce n'était pas le livre de l'année, j'ai pleuré de rire à au moins deux reprises et c'est déjà beaucoup. Son nouveau roman a pour titre Broadway, ça va pétiller !!

Alex rêvait de comédie musicale et d'une vie flamboyante mais à quarante-six ans sa vie patine. Son job routinier lui pèse autant que son boss. Il ne supporte plus son voisin et redoute l'invitation à rendre. Des vacances prévues à Biarritz pour faire du Paddle n'enchantent que ses amis et sa femme. Il reçoit de la CPAM une enveloppe bleue qui le plonge en pleine dépression colorectale et ses deux ados lui donnent du fil à retordre, l'aînée en plein chagrin d'amour et le cadet en pleine crise d'ado graveleux doué en caricature de ses professeurs option levrette.

Oui, ça aurait pu être drôle, ça aurait du être drôle mais ce n'est qu'un succession des sketches qui au mieux m'ont tiré un sourire et m'ont profondément ennuyée. J'ai été jusqu'au bout (c'est très court, ouf), attendant un sursaut d'humour qui n'est jamais venu. Bref, soit je n'ai plus d'humour, soit je n'aime pas la littérature légère (remarquez que sur ce coup là, c'est plus lourd que léger) mais le fait est que j'ai trouvé ce livre nul !!

Ca part dans tous les sens et le monologue intérieur du quadra dépassé qui avait fait le succès du Discours ne fonctionne pas. C'est ironique certes, jamais méchant, parfois charmant mais plus généralement agaçant et surtout décousu ! Dommage ... peut-être que des planches de BD auraient mieux servi ce long délire paranoïaque !
Lien : http://www.instantanesfutile..
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" La vie n'est pas une comédie musicale."

Le jour où Axel, le narrateur de 46 ans, reçoit une enveloppe de dépistage du cancer colorectal, il a l'impression de prendre quatre ans d'un coup. Ce doit être une erreur... ce test n'est-il pas réservé aux personnes de cinquante ans et plus? " On s'épuise beaucoup plus vite à quarante-six ans bientôt cinquante qu'à quarante-six tout court." Ce courrier va l'obséder et sera le fil conducteur du roman.

Cet homme assez taciturne qui n'a plus de projet depuis bien longtemps va également se retrouver confronté aux frasques de son fils adolescent, aux chagrins d'amour de sa fille de dix-huit ans qui va bientôt quitter le nid familial, à une relation qui se distend avec sa femme, à un voisin collant et à un projet de vacances avec des amis de sa femme qu'il n'aime pas. Il se souvient de sa jeunesse alors qu'à vingt-cinq ans, il était batteur dans le groupe "Nevrotic" et fantasme sa disparition en se projetant dans une autre vie à Buenos Aires.

Le texte se présente sous la forme d'un long monologue, d'une introspection mélancolique. Axel, sorte d'anti-héros, est un homme empêché, trop gentil qui n'arrive jamais à exprimer ce qu'il pense vraiment et qui subit les volontés de son entourage familial, professionnel ou amical sans jamais parvenir à dire non. L'approche de la cinquantaine le conduit à s'interroger sur le sens de sa vie, sur le temps qui passe, sur sa difficulté à être père et à communiquer. Il ressasse ses désillusions et les multiples compromis qu'il doit sans cesse faire. Fabrice Caro nous raconte des scènes de vie ordinaires dans lesquelles on peut parfois se reconnaitre. Il met le doigt sur les petites absurdités de notre quotidien, la mélancolie et la tendresse ne sont jamais bien loin. Hélas, l'histoire, assez bien partie, s'essouffle très vite. Cette lecture, présentée comme hilarante, ne m'a fait sourire que très occasionnellement. Une lecture qui sera très vite oubliée. Glissée entre deux lectures au sujet grave, j'en attendais autre chose. Je n'avais déjà pas été très convaincue par son précédent roman, "Le discours", cet auteur n'est définitivement pas pour moi.
Lien : https://leslivresdejoelle.bl..
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Bof.... Bof, bof.

J'ai entamé cette lecture, ravie de savoir que j'allais bien rire.

Chic.

Bon.

Mince alors.
J'ai un peu souri, si.

Puis, j'ai ressenti le côté forcé de cet humour et très vite, le côté un peu triste, pitoyable de la vie de ce héros qui n'ose jamais dire ce qu'il veut ou pas vivre.
À force, c'est agaçant.

C'est bien décevant en final, pour moi, je ne renouvelerai pas cette soit disant franche rigolade bien peu attirante de ce quadra immature.
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Je n'ai pas aimé l'humour de Fabrice Caro que j'ai découvert grâce à Babelio.
Il m'a semblé que ce genre d'humour n'était pas approprié au roman, j'imaginais parfois les scènes plus drôles dans un one-man-show ou bien en BD. Mais là, pour moi, ça n'a pas fonctionné. La répétition m'a agacée, bref, j'ai juste souri une fois ou deux. Bon, il en faut pour tous les goûts, l'humour est délicat.
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alors, comme dans les bandes annonces de films où l on voit le seul moment marrant du film, le livre Broadway est de la meme veine. En lisant qq passages on se dit tiens , peut etre un roman où on va sa muser un peu, et là rien!!! un ou deux moments ou on sourit et le reste c est une histoire sans queue ni tete, d un pauvre mec paumé dans sa vie privee , completement chamboulé par un test medical a faire, par des voisins envahissants et des enfants ni plus ni moins bien eleves que tous les enfants de la terre. et l histoire defile sur des non evenements, tous plus saugrenus les uns que les autres. Bref encore un livre de la rentree litteraire qui ne va pas me laisser un grand souvenir
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Humour absurde et mélancolique. J'ai souri au début puis je me suis lassé de ces réflexions permanentes et cycliques autour de cette fameuse enveloppe de test colorectal, du bleu de l'enveloppe, du barbecue avec le voisin, de ses atermoiements avec sa femmes, son fils, sa fille. Au début cela peut faire sourire, à la fin cela agace et je suis content que ce livre soit court.
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Après avoir lu "Le Discours" pendant le confinement, j'étais ravie de recevoir le nouveau livre de Fabcaro dans le cadre d'une opération masse critique !

J'ai retrouvé son humour si particulier, son don pour inventer des scénarios dans la tête de ses personnages pour des situations du quotidien.
J'avais déjà trouvé ce trait d'écriture dans le discours mais la c'est exacerbé!
Ça m'a beaucoup fait rire au début, ce qui est plutôt rare pour moi durant une lecture .. et puis après les premiers chapitres, finalement, ça m'a lassée.

Le livre ne semble se résumer qu'à ça, il n'y a pas vraiment d'histoire de fond à part une crise de la quarantaine; et je dois dire que j'ai eu du mal à le finir. Quelle déception après "Le discours" que j'avais adoré, comme quoi, parfois, point trop n'en faut ^^
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Très attendu après "Le discours" que j'avais trouvé excellent, "Broadway" transpire plutôt la déception. le troisième roman de Fabrice Caro présente Axel, un quadragénaire de 46 ans, que l'arrivée prématurée d'un courrier postal pour le dépistage du cancer colorectal va déboussoler. La vie d'Axel ressemble à la vie d'un Français moyen : il est marié et père de deux adolescents, il vit dans un pavillon de banlieue, exerce un emploi routinier et est travaillé par la quarantaine. Hypocondriaque et désabusé, il a l'impression de subir une vie qu'il n'a pas choisie. Il ne comprend pas son rôle de père, fantasme des aventures amoureuses, ne supporte pas son voisin et renâcle à partir en vacances à Biarritz avec des amis pour faire du paddle. Pour échapper à ses obligations matérielles, il s'imagine Argentin vivant à Buenos Aires et supportant le club de football de Boca Juniors. Ça partait plutôt bien avec un parallèle tout en nuance de bleu entre une lettre d'amour et celle du dépistage du cancer colorectal. Mais, très vite, je n'ai pas retrouvé dans le monologue intérieur d'Axel la jubilation de celui d'Adrien dans "Le discours". Ce n'est pas mal écrit, c'est drôle par moment, Axel est un paumé attachant dont les péripéties nous semblent étrangement familières. le récit de sa vie désenchantée, de sa mélancolie et de l'absurdité de ses relations sociales m'a intéressé. Mais j'ai eu l'impression de lire plus une suite de sketchs qu'un roman. Il n'y a ni unité de lieu, ni unité de temps, ni idée directrice convaincante contrairement au "discours" qui rendait le flux de conscience d'Adrien si vivant. Les fils rouges de "Broadway" (dépistage du cancer, paddle en vacances, dessin pornographique du fils et relation fantasmée avec sa professeur, chagrin d'amour de la fille...) sont trop nombreux, manquent de consistance et finissent par lasser (quoique le paddle, j'ai bien aimé). Sans manquer d'ironie, je dirais que "Broadway" manque de souffle. C'est dommage mais je continuerai de soutenir Fabrice Caro et de lui témoigner ma confiance.
Merci aux éditions Gallimard et à Masse Critique pour l'envoi de cet ouvrage.
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J'ai abordé cette lecture avec gourmandise, avec un souvenir ému de « le discours », cela commence pas mal, avec les facéties du dessin de Tristan, mais cela décline rapidement, les blagues semblent des figures imposées casées de-ci de-là, pour respecter la marque de fabrique de l'auteur...Le cadre choisi, le quinqua un peu désabusé qui s'ennuie était pourtant de nature à faire prendre la mayonnaise, mais l'oeuf et l'huile n'étaient pas en cohérence thermique !
Fabrice Caro semble avoir eu un passage à vide, peut-être une pression trop forte de l'éditeur ? Mais je le soutiens et lui conserve toute mon admiration et ma confiance.
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Le nouveau Fabcaro, euh Fabrice Caro chez Gallimard on est obligé d'avoir un prénom, est sorti. Et franchement on est bien loin du pertinent et désopilant «Le discours» ou de ses whatthefuckesques bd « Zai Zai Zai» et «Open bar».
Je m'explique : à nouveau Fabcaro revient sur son mal-être d'homme entre deux âges, paumé dans une vie qu'il n'a jamais rêvée. Quand s'ouvre le roman, il (enfin Axel employé de bureau mais il ne trompe personne) reçoit par erreur une enveloppe pour le dépistage du cancer du côlon, son fils a fait un dessin érotique de ses profs, son voisin veut se faire inviter à l'apéro, sa fille connait sa première rupture et sa femme organise des vacances entre amis à Biarritz. Voilà vous savez tout, cinq choses autour desquelles il tourne en boucle sans profondeur avec des blagues pas toujours drôle et de vagues références cinématographiques. Clairement, l'auteur a des fulgurances, une vision aigre-douce de notre société que l'on doit saluer. Mais il produit trop et manifestement ses éditeurs ne lui refusent plus aucun projet et à force les inégalités se font plus grandes au risque de perdre ses lecteurs (en tout cas moi il m'abandonne sur le bord de sa route).
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