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3,59

sur 1523 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Fabrice Caro a plusieurs cordes à son arc, il est dessinateur, scénariste, romancier et musicien de rock. Il est surtout renommé pour ses bandes dessinées, publiées avec succès en albums et dans des revues. Pour ma part, je ne le connaissais pas et je n'avais jamais lu ses oeuvres. Non pas que je n'aime pas la bande dessinée, je lis avec plaisir celles qui me tombent sous la main, mais cela ne m'arrive pas souvent et je n'en achète pas.

Son livre Broadway est annoncé comme un roman. C'est plutôt un ensemble de chroniques plus ou moins amusantes sur les pérégrinations d'Axel, un quadragénaire, marié, père de deux adolescents, une fille et un garçon. C'est lui-même qui raconte. On ne connaît pas sa profession – c'est un signe –, on sait juste qu'il travaille dans un bureau et qu'il craint son patron.

Dans son quotidien, Axel est aux prises avec les vicissitudes de la vie courante, face aux chausse-trappes glissées sous ses pas, par sa femme, ses enfants, ses voisins, ses collègues et plus généralement, les fonctionnaires. Des pièges non intentionnels, mais qu'il a tendance à prendre mal. Axel est un loser dépressif et il survit avec des rêves d'escapade en Amérique du Sud et de scène à Broadway.

Le fil rouge du récit est la réception par Axel d'une lettre de la CPAM lui suggérant un dépistage du cancer colorectal. Une circulaire adressée normalement, en France, à tous les quinquagénaires. Mais Axel n'a que quarante-six ans et son esprit tourmenté se tracasse à inventorier les raisons funestes qui ont pu amener la CPAM à lui envoyer cette lettre prématurément. le narrateur évoque aussi, sur un ton d'autodérision amère, quelques autres désagréments du même acabit.

Des anecdotes qui font sourire quand on les lit une fois, mais méritent-elles de constituer la trame d'un livre de presque deux cents pages ? J'ai personnellement la conviction que Molière a définitivement tué le comique de répétition, depuis que Géronte a demandé à sept reprises à Scapin : « Que diable allait-il faire dans cette galère ? ».

L'auteur dispose d'une très belle plume. Broadway est remarquablement bien écrit, avec toutefois une légère tendance à la verbosité. Petit péché mignon. On peut trouver du plaisir à relire ce qu'on écrit, comme d'autres aiment à s'écouter parler.

L'ouvrage témoigne de réelles qualités d'écriture et d'humour. Dommage de ne pas les mettre au service d'une véritable fiction.

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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Bof.... Bof, bof.

J'ai entamé cette lecture, ravie de savoir que j'allais bien rire.

Chic.

Bon.

Mince alors.
J'ai un peu souri, si.

Puis, j'ai ressenti le côté forcé de cet humour et très vite, le côté un peu triste, pitoyable de la vie de ce héros qui n'ose jamais dire ce qu'il veut ou pas vivre.
À force, c'est agaçant.

C'est bien décevant en final, pour moi, je ne renouvelerai pas cette soit disant franche rigolade bien peu attirante de ce quadra immature.
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Le nouveau Fabcaro, euh Fabrice Caro chez Gallimard on est obligé d'avoir un prénom, est sorti. Et franchement on est bien loin du pertinent et désopilant «Le discours» ou de ses whatthefuckesques bd « Zai Zai Zai» et «Open bar».
Je m'explique : à nouveau Fabcaro revient sur son mal-être d'homme entre deux âges, paumé dans une vie qu'il n'a jamais rêvée. Quand s'ouvre le roman, il (enfin Axel employé de bureau mais il ne trompe personne) reçoit par erreur une enveloppe pour le dépistage du cancer du côlon, son fils a fait un dessin érotique de ses profs, son voisin veut se faire inviter à l'apéro, sa fille connait sa première rupture et sa femme organise des vacances entre amis à Biarritz. Voilà vous savez tout, cinq choses autour desquelles il tourne en boucle sans profondeur avec des blagues pas toujours drôle et de vagues références cinématographiques. Clairement, l'auteur a des fulgurances, une vision aigre-douce de notre société que l'on doit saluer. Mais il produit trop et manifestement ses éditeurs ne lui refusent plus aucun projet et à force les inégalités se font plus grandes au risque de perdre ses lecteurs (en tout cas moi il m'abandonne sur le bord de sa route).
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Je n'ai pas aimé l'humour de Fabrice Caro que j'ai découvert grâce à Babelio.
Il m'a semblé que ce genre d'humour n'était pas approprié au roman, j'imaginais parfois les scènes plus drôles dans un one-man-show ou bien en BD. Mais là, pour moi, ça n'a pas fonctionné. La répétition m'a agacée, bref, j'ai juste souri une fois ou deux. Bon, il en faut pour tous les goûts, l'humour est délicat.
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Humour absurde et mélancolique. J'ai souri au début puis je me suis lassé de ces réflexions permanentes et cycliques autour de cette fameuse enveloppe de test colorectal, du bleu de l'enveloppe, du barbecue avec le voisin, de ses atermoiements avec sa femmes, son fils, sa fille. Au début cela peut faire sourire, à la fin cela agace et je suis content que ce livre soit court.
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J'avais lu d'excellentes critiques sur ce roman qui nous annoncaient "des éclats de rire dès le premier chapitre".

Malheureusement ce roman qui raconte les dérives de la crise existentielle d'un homme, approchant de la cinquantaine, ne m'a pas plus mais ne m'a pas fait rire non plus ... Rien à reprocher à l'auteur car le livre est très bien écrit et effectivement les mots sont maniés avec beaucoup d'humour.

Tout simplement ce n'est pas un livre pour moi ( trop jeune ? pas d'humeur rigolote ? ) mais ce n'est pas un mauvais livre pour autant.
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Plus d’une semaine pour un livre aussi court, c𠆞st très très mauvais signe!
Comme c’était un cadeau de Noël, je me suis fait un devoir de le finir, «la faute à mon éducation ».
Que dire? Je me suis ennuyée, il n’y a aucun intérêt narratif dans ce roman. L𠆚uteur nous y livre les états d’âme d’un presque quinquagénaire au travers de moments de vie qui se voudraient cocasses.C𠆞st nombriliste et dépourvu d’intérêt.
C𠆞st dommage, car Fabrice Caro écrit plutôt bien, son écriture est assez enlevée,imagée.
Je pense que sans Babelio je l’oublierai très vite.
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Très attendu après "Le discours" que j'avais trouvé excellent, "Broadway" transpire plutôt la déception. le troisième roman de Fabrice Caro présente Axel, un quadragénaire de 46 ans, que l'arrivée prématurée d'un courrier postal pour le dépistage du cancer colorectal va déboussoler. La vie d'Axel ressemble à la vie d'un Français moyen : il est marié et père de deux adolescents, il vit dans un pavillon de banlieue, exerce un emploi routinier et est travaillé par la quarantaine. Hypocondriaque et désabusé, il a l'impression de subir une vie qu'il n'a pas choisie. Il ne comprend pas son rôle de père, fantasme des aventures amoureuses, ne supporte pas son voisin et renâcle à partir en vacances à Biarritz avec des amis pour faire du paddle. Pour échapper à ses obligations matérielles, il s'imagine Argentin vivant à Buenos Aires et supportant le club de football de Boca Juniors. Ça partait plutôt bien avec un parallèle tout en nuance de bleu entre une lettre d'amour et celle du dépistage du cancer colorectal. Mais, très vite, je n'ai pas retrouvé dans le monologue intérieur d'Axel la jubilation de celui d'Adrien dans "Le discours". Ce n'est pas mal écrit, c'est drôle par moment, Axel est un paumé attachant dont les péripéties nous semblent étrangement familières. le récit de sa vie désenchantée, de sa mélancolie et de l'absurdité de ses relations sociales m'a intéressé. Mais j'ai eu l'impression de lire plus une suite de sketchs qu'un roman. Il n'y a ni unité de lieu, ni unité de temps, ni idée directrice convaincante contrairement au "discours" qui rendait le flux de conscience d'Adrien si vivant. Les fils rouges de "Broadway" (dépistage du cancer, paddle en vacances, dessin pornographique du fils et relation fantasmée avec sa professeur, chagrin d'amour de la fille...) sont trop nombreux, manquent de consistance et finissent par lasser (quoique le paddle, j'ai bien aimé). Sans manquer d'ironie, je dirais que "Broadway" manque de souffle. C'est dommage mais je continuerai de soutenir Fabrice Caro et de lui témoigner ma confiance.
Merci aux éditions Gallimard et à Masse Critique pour l'envoi de cet ouvrage.
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Un père coincé avec sa femme et ses deux enfants. Un procrastinateur angoissé presque heureux qui reçoit un bon pour un dépistage du cancer colorectal.

C'est drôle, humain, anecdotique et un peu absurde. Un peu long aussi...


Lien : https://www.noid.ch/broadway/
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Fabrice Caro utilise les mêmes recettes que pour le Discours. Les situations, les rapprochements absurdes qu'imagine le personnage, Axel, m'on fait parfois sourire. Axel, père de deux enfants adolescents, Jade et Thomas, et marié à Anna, s'interroge sur tous les schémas, les stéréotypes de nos sociétés dans les relations familiales, de travail de voisinage, le rôle du père dans l'éducation de ses enfants et notamment de son fils, les petites hypocrisies auxquelles chacun consent pour maintenir une paix sociale, respecter les normes sociales, et petit à petit perdre son enthousiasme, sa volonté, sa vie, son bonheur. Mais malheureusement, je trouve que le style, le registre d'humour utilisé par l'auteur ne fonctionne pas et manque de puissance, de poésie, Je mettrai en parallèle les petits livres de Jean Paul DidierLaurent (Le liseur de 6h17, La fissure,..) qui me touche beaucoup plus et me semble beaucoup plus profonds et pertinents.
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