Broadway

Je le pressentais, et la lecture - heureusement rapide - de cet opus a confirmé mes soupçons : FabCaro, vulgarisateur d'un style de BD météorique (je détaille en commentaires) et qui tourne déjà en rond, vient de signer ce qui sera peut-être le parangon du roman nombriliste des 30 dernières années, la goutte d'eau qui fait déborder le vase de plusieurs générations d'auteurs de plus en plus narcissiques.

Une amie avait désigné il y a 15 ans d'une formule magnifique ce genre de livres (ou de films, car l'épidémie a contaminé le 7ème art) : « Passe-moi le sel, un doigt dans le cul ». Il fallait oser tramer un récit à partir du courrier CPAM de dépistage du cancer colorectal : FabCaro, qui a décidé de ne plus rater un seul éléphant dans son magasin de porcelaine, s'y est donc collé.

J'ai l'impression d'avoir déjà lu des dizaines de ces « romans ». Les faire revenir à ma mémoire est déjà une souffrance… Même si je reconnais que les premiers d'entre eux ont suscité ce vil plaisir, cette sensation que l'auteur parlait aussi de moi. Et j'avais déjà conscience que cette partie de moi, je n'aurais osé l'outrage d'en infliger le portrait à mes contemporains. J'en cite quelques-uns, qui ne sont pas forcément les pires, mais qui payent pour tous les autres : La Journée d'un petit bourgeois rebelle d'Alexandre Pasche (2004), Boborama de David Angevin (2006), Moment d'un couple de Nelly Alard (2013), Je-Tu-Elle d‘Adeline Fleury (2018)… en finissant par Joann Sfar, le pire de tous, pour l'ensemble de son oeuvre.

Dans « Broadway », l'écriture est intégralement publicitaire, à base de slogans, d'images, de chansons et de mots iconiques. Aucune question n'a de profondeur, même rectale. Tout baigne dans un second degré imbibé de l'obsolète « esprit Canal ».

Ce dont ce livre est l'exact contraire : « Les choses » de Georges Perec.

PS : FabCaro, je suis sûr que tu es une personne extrêmement sympathique. Si tu tombes sur cette critique, tu as le droit de la trouver méchante. Mais si elle peut t'amener, fût-ce au prix d'une dépression supplémentaire (« Here comes your 19th nervous breakdown »), à nous pondre une VRAIE oeuvre, ce dont je te sais capable, tu comprendras qu'au fond, j'écris ça pour ton bien, et peut-être même le nôtre. Car nous partageons le même ennemi réel : l'obsession que la société de consommation a réussi à forger pour cet organe qui ne demandait rien à personne : notre nombril.

Succession de scènes décousues sensée constituer un roman. le narrateur accumule les traits d'humour qui, à force, lassent le lecteur. La crise de la quarantaine liée à la réception du courrier concernant le dépistage du cancer colorectal est très caricaturale et peut, sans doute, amuser le gotha parisien mais c'est loin d'être mon cas. Ce récit est clairement vide de toute substance narrative. À oublier, vite fait.

Les critiques étaient prometteuses, garantissant un livre léger, décapant… Aucun terrain d'entente possible. Axel, personnage principal, en pleine crise de la quarantaine, reçoit un courrier l'incitant à un dépistage. À partir de ce moment, l'humour « pipi caca » prend une place hallucinante. L'auteur revient à ce dépistage, toutes les dix pages. On accroche ou non… Puis entre ce comique de répétition lassant, voire insupportable, des scènes absurdes et sans queue ni tête qui perdent de leur potentiel humoristique. N'est pas Ionesco qui veut…

Pour être honnête je m'attendais à un livre qui allait me faire rire alors j'ai peut-être souri mais j'ai pas aimé, et ce qui arrivera rarement je n'ai pas été au bout du livre .Ou ce n'était pas le moment ou c'est pas mon univers peut-être sur scène lors de spectacle ça peut être plus approprié mais là bof

Un livre avec lequel ça n'a pas matché.
Une histoire qui avait l'air sympa mais dans laquelle je n'ai pas réussi à plonger.
Ce n'était peut-être pas le bon moment.
J'ai souri 1 ou 2 fois, mais sans plus.
Je me suis accrochée jusqu'au bout, pensant que tout allait commencer mais non...

Un roman peut être très bien écrit mais si on n'aime pas le personnage principal c'est mal barré.
Le fameux examen colorectal est omniprésent... Il ya plein de bons mots, de super références et autres.
Mais le narrateur a 46 ans, il ne discute jamais avec ses enfants, ni véritablement avec les gens qui l'entourent.
Par contre cette enveloppe bleue l'obsède...
je suis plus jeune que lui et j'ai fait beaucoup plus d'examens douloureux, je ne peux que me sentir étrangère de cette personne qui vit sa vie, sans la vivre, tout en se plaignant à l'écrit (pendant plus de 200 pages) car pas un chapitre sans qu'on entend parler de cette examen...
C'était mon essai pour la box KUBE comment dire, pourquoi avoir choisi ce livre ? J'avais demandé quelque chose de drôle sans être candide... Je n'ai pas eu un seul rire, ou même sourire.

Inodore, incolore, insipide... voilà ce qui me vient en refermant Broadway. Ce livre me fait penser aux spectacles de Stand Up : déjà vu, autocentré et cette injonction à rire du quotidien... comme c'est fatiguant ! Très vite les vannes tournent en rond, l'auteur livrant son exercice bien rodé.
Bref un livre que j'oublie à mesure que je rédige cet avis...

Abandonné à la moitié du récit. Je trouvais les premiers chapitres drôles, puis au fil des pages ça devient redondant. le héros est ennuyeux à mourir, il a honte de toutes les situations de sa vie, il ne s'est jamais quoi faire c'est sa femme ou c'est enfant qui le lui demande. Même si je pense qu'il y a un but à tous ça et qu'il va évoluer par la suite, je n'ai même pas envie de le découvrir.

Bof ! Bla-bla !