Hey June

Si je vous dis « Hey June » il y a neuf chances sur dix pour que vous me répondiez « don't make it bad » et vous auriez… tout faux puisqu'à une lettre près… le N ou la haine (c'est un peu fort mais vous comprenez l'idée) que j'ai pour l'oeuvre des Beatles.
Les éditions Delcourt à travers sa collection Pataquès vous présente « Hey June » avec au dessin Evemarie et au scénario l'excellentissime Fabcaro.
L'idée, une journée de June dont les différents moments sont ponctués par le répertoire des Beatles.
Quatre cases par page, une pour un titre de chanson et trois pour… pour… rien.
J'aime pas les Beatles.
Donc chaque moment de la journée a un rapport plus ou moins évident avec le titre l'illustrant, à moins que ça ne soit le contraire. de toute façon, n'étant pas spécialiste de la bande à Polo, j'ai un peu fait abstraction du concept pour ne pas dire que je m'en suis foutu.
Vous me direz que c'est peut être pour ça que je n'ai pas accroché.
Je vous dirai que je ne crois pas. C'est juste qu'à force de nous caricaturer un auteur de BD en mal d'inspiration et soumis à la pression d'un éditeur qui attend le travail promis, et bien Fabcaro n'avait rien à dire et que ma foi… il le dit très bien dans cet album.
Format mini, humour qui aurait du mal à se faire une tite place même chez Carambar, dessins… pfff… qui sont ce qu'ils sont, enfin qui ne font pas oublier que le scénario est moisi.
Pour une fois, la quatrième de couverture est honnête comme j'ai rarement vu :
« Ma journée ? Boah pas de quoi en faire un bouquin… »
C'est là que c'est bien joué car à force de lire toutes ces publicités mensongères derrière tous ces livres qui racolent à grands coups de slogans ravageurs, on fini par ne plus y croire et que le jour où l'éditeur ne prend pas le lecteur pour un pigeon ben… le lecteur que je suis reste pigeon parce qu'ils lui avaient bien dit les m'sieurs dames de chez Delcourt que ce bouquin était une escroquerie... et forcément je les ai pas cru.
Bon, depuis tout à l'heure je cherche un truc positif à dire alors quand même, il y a un titre des Beatles que j'adore (même si je préfère plus que beaucoup quand c'est la version de U2) c'est Helter Skelter.
Voilà, c'est positif ça, sauf que… ben il ne fait pas partie de la journée de June celui là. C'est à vous décourager de mettre de la bonne volonté à essayer de trouver quelque chose de vendeur.
Allez, juste pour le plaisir des oreilles, pour la zik quoi parce que les paroles… c'est les Beatles hein. Donc pour la zik et parce que j'aime la bande à Bono (et cet album Rattle and Hum en particulier) depuis toujours c'est là bas que ça se passe :
https://www.youtube.com/watch?v=O2hTBVDx7QQ
Pour le bouquin, oubliez.

Il s'agit d'une BD racontant la journée d'une jeune femme : June, rythmée, page après page, par une centaine de chansons des Beatles.
J'aime bien Fabcaro dont j'ai lu, avec bonheur, pas mal de ses créations, notamment BDesques.
Il est, ici, scénariste, le dessin, lui, est de Evemarie, que je connaissais pas.
Bon, c'est gentil, oui, gentillet plutôt, autant dire que le livre est vite lu et qu'il ne laisse ou ne laissera pas, chez moi, une souvenir impérissable, même si je suis revenu plusieurs fois pour m'imprégner, à nouveau, de l'humour de Fabcaro. C'est cependant fugace, très...
Chaque page contient quatre vignettes, dont une pour le titre de la chanson. Une page, une chanson mais aussi un moment de la journée ayant un rapport avec le titre.
Quelques sourires, un ou deux rires francs et pas mal de lourdeur! Mais, vrai, je peux me tromper sur cet humour décalé et jeune!
Les dessins sont sympas, bien fait, les personnages sont marrants, caricaturaux de bonne facture.
Bref, un ensemble qui ne m'aura pas marqué.
Lien : https://www.babelio.com/livr..

Merci de laisser les Beatles tranquilles.
Donc la narratrice nous raconte sa vie sur le mode "une page/un gag/un à-peu-près sur un titre des Beatles" et c'est sans grand intérêt. Alors c'est plutôt dur de dire que la vie d'une personne n'est pas intéressante et on voudrait être plus dans la bienveillance. Mais quand c'est raté, c'est raté.
Histoires basiques sur un dessin des plus oubliable.