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Ce que j'ai ressenti:…Un fayrique plaisir de lecture!!!

« La vie pulsait à Chicago, la vie bruissait. A la lumière comme dans l'ombre. »

Je ne crois pas avoir lu un roman de ce genre, aussi loufoque et féérique! Il a vraiment quelque chose de particulier, il a une force, ce roman, la force de l'imaginaire! Une fois, que le décor est posé, on est emporté entre douce folie et mafia infiltrée, et c'est ce mélange qui détonne, pour notre plus grand plaisir!

J'ai adoré retrouvé tout l'univers elfique, croiser au détour d'une rue, des Fays vengeresses, des Pixies en mode tendus, des Leprechauns en trafiquants de monnaie, des Faunes énervés et bien sur Mab, Reine de ce Peuple, aux pouvoirs extraordinaires. J'ai vraiment accrochée à cette touche de férie qui donne un coté décalé et magique à cette histoire mais, plus que tout, j'ai trouvé un vrai travail d'investissement,de vocabulaire et de champs lexicaux propres à cet univers, qui donne de jolis jeux de mots! Les auteurs s'en sont donné à coeur joie pour intégrer le fantastique dans ce Chicago revisité, et la sauce prend, car ils y croient et nous le retransmette à merveille!

Mais nous n'avons pas seulement, la douceur des contes de fays, dans ce roman, mais bien toute la violence des hommes, et ce qui se faisait de pire à cette époque dans un Chicago en pleine Prohibition: racisme, misogynie, meurtres, dessous de tables, stratégies politiques, corruption…Autant vous assurer, que l'ennui n'est pas de ses pages, ni pour le lecteur, ni pour la police!!!!

En bref, j'ai aimé ce mélange atypique, je me suis laissée séduire autant par la féérie que par cette ville riche en histoire. le petit coté cinématographique de certaines scènes et les différentes références qui lui rendent hommage, l'originalité de ce mix rend l'ensemble, complètement addictif! Un feu d'artifice d'émotions, de magie et de clins d'oeil dosés avec soin, en font pour moi un coup de coeur!

Meilleurs moments du livre:
•A un moment, nos quatre compères se retrouvent acteurs dans des contes! J'ai adoré cette revisite! Elle est originale et plein de pep's!
•Avant même d'ouvrir ses pages, je crois que le voyage commence avec la couverture. Non seulement, elle est magnifique, mais en fait, c'est le livre-objet qui est une véritable invitation à se caler, et à découvrir ses mystères. Bravo à la maison d'éditions Critic, qui nous offre un beau cadeau, un livre de qualité autant en intérieur que dans son apparence !

Lien : https://fairystelphique.word..
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"Xavier Dollo et Anne Fakhouri usent des fays pour refaire le portrait d'une Amérique, et des hommes, où le pouvoir de l'argent vaut loi. Un monde de progrès technique mêlé de magie, où rien ne semble impossible, infaisable. Rien d'interdit, pour qui y met le prix. Et dans une période telle, les inégalités font que tout est à vendre, corps et âmes. L'allégeance d'Old Odd à Capone, la dette de Bix... et d'autres pratiques moins reluisantes.
Extrêmement riche, teinté d'un peu de jazz (trop peu ?) et de cette double mythologie Contes de fées et Prohibition, « American Fays » souffre peut-être d'une intrigue initiale un brin complexe et dispersée, qui met quelque temps à s'éclaircir. Il faudra une immersion totale dans le texte dense pour ne pas risquer de se perdre en route, mais c'est finalement chose facile tant l'écriture est prenante."
Lien : http://www.yozone.fr/spip.ph..
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L'histoire se déroule dans une sorte de réalité alternative puisqu'elle prend place au moment de la prohibition aux Etats-Unis alors que l'existence des fays est reconnue.


J'ai adoré l'idée principale de ce roman : le monde créé par l'auteur est intéressant et les différents personnages m'ont beaucoup plu. Certes ils sont un peu stéréotypés : le chef qui a une liaison avec la tenancière du bar qu'il protège (où les serveuses sont aussi prostituées), le gros bras sans cervelle, le tueur de sang-froid et le jeune blanc bec qui a encore plein d'espoir. Mais franchement, ça n'est pas gênant car c'est comme ça que je me représente les groupes au service de Capone à cette époque. Les fays sont bien intégrés à cet univers : discrets parce qu'on ne les aime pas beaucoup, ils ne sont pas moins présents et utiles à notre groupe de héros.


L'intrigue est sympathique et plaisante à suivre mais j'aurais deux reproches à faire à ce niveau. Déjà, Capone demande à nos héros de résoudre une affaire en un temps beaucoup trop court (jusque là rien d'étonnant) mais alors qu'ils ont bien conscience d'être pressés par le temps, ils ne s'activent pas tant que ça. Cette enquête est menée comme une promenade alors que ça devrait être une course contre la montre.

Deuxième chose, tout est trop bien relié. Il est évident que les sous intrigues doivent rejoindre l'intrigue principale mais là, chaque nouvel élément qui apparaît et qui pourrait n'être qu'une coïncidence est d'emblée considéré comme un élément supplémentaire à l'intrigue principale. Par moment, j'ai vraiment trouvé ça trop gros… Mais sinon, la résolution du mystère a été un excellent moment. Tous les éléments sont expliqués en faisant vraiment un lien entre des événements historiques réels et la part de fiction amenée par l'auteur.


Je ne pourrais pas dire que j'ai apprécié tous les personnages parce que certains m'ont moins touchée que d'autres, mais c'est un ressenti tout à fait personnel car ils ont tous un passé qui influe sur ce qu'ils sont aujourd'hui. Quand il y a une construction derrière des personnages, cela se sent tout de suite et c'est le cas ici.

Si je n'avais qu'un seul gros reproche à faire à ce roman, c'est son manque de noirceur. Une ambiance s'installe tout au long du roman et même si elle n'est pas rigolote, elle n'est pas assez sombre à mon goût pour rendre compte de ce qu'était l'époque de la prohibition et de a mafia. Quand je vois le nom de Capone, je devrais trembler mais là j'ai tout juste frémi.


Ce livre reste, malgré ces quelques défauts, un très bon roman qu'il a été agréable de lire.
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Une période qui me plait beaucoup les années 20, le mélange de réalité et de féérie (fayrie ?), de l'action et beaucoup d'humour !

Dans le chicago de 1925, la prohibition bat son plein. Capone, bien qu'exilé, a toujours, son commerce, des alliés et une grande influence. Mais son exil a poussé les Siciliens à marcher sur ses platebandes. de plus, les fays sont de plus en plus tolérés dans la société. Mélangé à la population, ils prennent de plus en plus d'importance, réussissent à Hollywood, exerce plus ou moins légalement leur magie. Certains humains auraient tendance à utiliser ou à s'en prendre à ses créatures. Une ligue de Protection fayrique a donc été créée. Dans ce décor, dans ce contexte, le lecteur découvre les No Ears Four. Des hommes de main plus ou moins liés à Capone (plus que moins), des chasseurs de fays. Qui bossent donc avec la menace de la LPF au dessus de leur tête et celle de Capone qui n'accepte vraiment l'échec. Dans une ville où tous les coups (en douce) sont permis, il n'est pas évident pour les 4 hommes de s'y retrouver, ils doivent souvent jouer des points et plus si infinité. Qui donc cherche des noises à Capone en assassinant des incorruptibles, farouches opposants à Scarface et en faisant peser les soupçons sur lui ? C'est ce que vont devoir découvrir les No Ears Four.

J'ai adoré les No Ears Four, tous dans leur genre ^^ Old Odd, vieux grincheux, qui développe de drôle de réaction à l'approche des fays. Pas étonnant qu'il soit un des meilleurs détecteurs de créatures. Bourru, old school, maladroit mais attendrissant. Sa particularité permet des moments épiques, drôles et cocasses. Cependant, ce n'est pas un personnage creux vous vous en doutez. Et le lecteur aura l'occasion d'en apprendre plus sur lui et de comprendre pourquoi il est celui qu'il est désormais.

Parmi les 4 branques (quand même si faut bien le dire, ce sont des branques mais c'est affectueux), le lecteur découvrira Vincent Demons dit Bix, charmeur, musicien, coincé chez les NEF tant qu'il est redevable à Old Odd et donc à Capone. Les fays féminines ne sont pas insensibles à son charme. Il s'intègre comme un poisson dans l'eau parmi les blacks musicos de Chicago, ces opprimés qui vouent un culte à une fay un peu spéciale. Parmi, les noirs américains, qui comme les fays, ne sont pas intégrés mais justes tolérés. Bix est celui qui cache sa sensibilité derrière une carapace de dur et aussi celui qui s'y connait le mieux des 4 en « fays ». Puis, il y a Jack The Crap, un vrai assassin celui-ci, il fait froid dans le dos. Impossible de savoir à quoi il pense celui-là. Flippant. Mais sympathique dans son genre :D
Enfin, le dernier des 4, Bulldog, qui prend tout ce qu'on lui dit au pied de la lettre, naïf peut-être mais une véritable force de la nature. Homme à tout faire, surtout à donner des coups, il est touchant.Il n'aurait pas fallu qu'on touche à Bulldog ! C'est dire l'attachement que j'ai pour ce personnage.

Ces 4 personnages nous entraînent avec eux à la recherche de celui, celle ou ceux qui cherchent à faire accuser Capone de crimes qu'il n'a pas commis. Et de fils en aiguilles, le lecteur découvre le Chicago des années 20, ses ruelles, ses bas-fonds, ses égouts. Redécouvre la prohibition, les bordels cachés et des choses pas jolies jolies. Surtout qu'entre en jeu, des fays de tout genre qui ne sont pas particulièrement contents du traitement qui leur est réservé. le lecteur rencontre des personnages plus ou moins sympathiques, du privé à des fays hauts en couleur. J'ai adoré la Vieille-au-tas-d'ordure
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Chicago 1925. Les No Ears Four, un groupe de quatre petites frappes, travaillent pour al Capone et tenten de découvrir le/les coupables de meurtres et de curieuses expériences scientifiques sur des fays.

Le pitch me paraissait original : le Chicago de Capone mêlé à de la fantasy. Au final, je ne me suis pas vraiment amusée. Les quatre personnages principaux sont sympathiques, leurs personnalités élaborées et variées. le décor historique revisité est intéressant. Beaucoup d'ingrédients qui auraient dû faire fonctionner l'histoire. Malgré cela, ça n'a pas été le cas. Trop confus, peut-être ? Un mélange pas forcément judicieux ? Un rendez-vous raté en ce qui me concerne. J'ai failli laisser tomber mille fois, et au final, j'aurais dû. Par contre, la couverture est superbe !
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Avoir un bel objet livre dans sa bibliothèque, c'est cool. Mais quand en plus le contenu dudit livre s'avère être bon, c'est encore plus fun. Parce que oui, l'histoire m'a beaucoup plu.
Nous sommes dans les années 20, en pleine prohibition, et Chicago vit des heures graves. En effet, al Capone ne règne plus en maître de la contrebande, et ça ne lui plaît que moyennement. Mais quand en plus il se voit accuser de meurtres mystérieux qu'il n'a pas commis, il aime encore moins. Il va donc faire appel à un quatuor : Les No ears four, pour mettre un terme à tout cela, et surtout trouver le vrai responsable.

Dès les premières pages, on rentre immédiatement dans l'action. Comme dirait l'autre, on met les deux pieds dans le plat. Pas le temps de réflechir où on est, qui sont les personnages etc… On comprend dès le début qu'il va y avoir de l'action, on suppose que les temps morts seront très limités. Et si certains romans ont besoin de temps pour se mettre en place, ou nécessitent que le lecteur prenne ses marques, pour American Fays, le principe de l'immersion totale dans l'histoire fonctionne super bien. Je dirais même que c'était LA façon dont le roman devait commencer.
Alors forcément, après un début tonitruant, j'avais hâte d'enchaîner, tout en espérant que le soufflé ne retombe pas aussi vite qu'il a pris. Et je n'ai pas été déçue, même si la toute fin de l'histoire m'a légèrement laissée sur ma faim (y'avait pas assez de soufflé ^^). Disons que je regrette un peu le happy end qui à mon avis ne colle pas aux caractères des personnages.

American Fays, c'est donc un mélange de policier et de fantastique. Et les deux genres sont rondement bien menés. Nous avons droit à une intrigue policière bien ficelée, avec des rebondissements, certes parfois prévisibles, mais toutefois bien amenés. J'ai adoré me retrouver plongée dans cette atmosphère des années 20, et en lisant je me figurais cette ambiance à la fois Jazzy comme dans Gatsby le magnifique, et l'ombre de la prohibition telle qu'elle est racontée dans Les incorruptibles. L'écriture est très visuelle, et ça me plait beaucoup. Mais j'ai surtout aimé l'ambiguité présente à chaque instant. En effet, nous avons des méchants pas très méchants, des gentils, un peu gentils quand même, mais sans tomber dans une des caricatures suivantes : les méchanvilains vs les gentitoubo ou a contrario Les méchants-mais-çasvoyaitro-quenfait-cétépaheu-lévréméchan. Bref, le doute reste présent jusqu'au bout, et ça c'est carrément cool.
Au milieu de tout ça, nous avons donc le côté fantastique, ou plutôt fayrique. J'ai trouvé vraiment intéressant de découvrir le monde des fays, dont mes connaissances sont assez limitées. Toutefois, je me dis que pour quelqu'un qui n'y connait rien du tout, il est facile de se perdre dans toutes ces descriptions. Différencier une créature de l'autre n'est pas toujours chose aisée, même pour moi qui pourtant en avais déjà rencontré quelques unes lors de précédentes lectures. du coup, je ne sais pas ce que j'aurais préféré : Croiser moins de fays pour ne pas risquer de m'y perdre ? Ou avoir un petit lexique en annexe pour pouvoir m'y référer si besoin ? Quoiqu'il en soit, j'ai été beaucoup plus saisie par le côté polar que par le côté fantastique.

Bon, et si je vous parlais un peu des personnages ? Et en particulier des fameux No ears four. Les quatre compères représentent la crème de la crème (décidément, j'ai l'esprit culinaire ^^) en matière de stéréotype. Et c'est ça qu'est bon ! Parce que les auteurs jouent là-dessus, en abuse, le tourne en dérision, mais à aucun moment ne rendent l'effet ridicule.
Nous avons donc : le cerveau, vieux de la vieille qui en a vu des vertes et surtout des pas mûres. le tombeur de ces dames et de ces fays, usant et abusant de son charme naturel. L'assassin dont on ne sait rien, qui fait flipper et que t'aimerais pas croiser dans une rue sombre. La grosse brute qui exécute et qui ne fait pas la différence entre le le sens propre et le sens figuré. En clair, 4 types qui seuls seraient bien vite dans la mouise, mais qui vont réussir à former une équipe qui détonne. Et forcément, avec de tels personnages on peut s'attendre à des situations rocambolesques. A plusieurs reprises, j'ai souri en les voyant tenter de se dépétrer de situations imprévisibles. J'ai beaucoup aimé le décalage humoristique qu'apportait ce quatuor avec l'intrigue de fond, qui elle, sans être d'une noirceur extrême, n'est pas vraiment teintée d'humour. Cela donne une certaine légèreté à l'histoire, c'est vraiment bien trouvé.

Comme je le disais, au début, si j'ai déjà lu des nouvelles et un roman de Thomas Geha, alias Xavier Dollo, je n'ai par contre jamais croisé la plume d'Anne Fakhouri. Je ne savais donc pas trop à quoi m'attendre point de vue style pour cette écriture en duo. Ce que j'ai aimé dans A comme Alone, c'est le côté humour de merde du personnage principal. Les blagues à deux balles, c'est très con, mais l'auteur sait y faire. Je m'attendais donc à retrouver un peu ce style, notamment avec les quatre personnages principaux. Malheureusement pour moi, ce ne fut pas vraiment le cas. Je ne dirais pas que je suis déçue, car après tout, peut-être est-ce moi qui en attendais trop ? Mais j'avoue qu'il m'a manqué un petit quelque chose dans l'écriture. Quant à savoir qui a écrit quoi ? Je serais bien incapable de répondre, car le style est super fluide, hyper dynamique. Il ne souffre d'aucun temps mort, et pour ma part je n'ai jamais décelé de rupture.

En conclusion, American Fays n'est pas parfait, c'est vrai, mais j'ai tout de même adoré ce roman. J'ai kiffé l'ambiance du Chicago des années 20. J'ai pris plaisir à suivre les aventures du quatuor, et personnellement, je ne serais pas contre les rencontrer à nouveau dans d'autres aventures…

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Je me suis bien amusé à voir les auteurs jouer avec les genres et mêler le roman noir mafieux au bestiaire féerique. Les intrigues s'entremêlent pour brouiller les pistes, jusqu'à une scène d'anthologie digne de Tarantino ou de Rodriguez. Quant au quatuor central de ce livre, il est épatant, équilibré et jouant parfaitement avec les archétypes du genre. Au point qu'on aimerait bien une suite...
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Au final, malgré toute la bonne volonté que je peux mettre, je ne peux pas dire que j'ai adoré ma lecture. Je l'ai trouvé bien sympa mais bon, je pense qu'on me la survendu et du coup je n'ai pas trop été emporté par ma lecture. Attention, je l'ai lu sans déplaisir mais il m'a clairement manqué quelque chose pour que je prenne vraiment mon pied. C'est de la bonne fantasy distrayante, mais pas non plus le canon que j'avais cru qu'on me promettait.

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Chicago, 1925.
Nous sommes en pleine prohibition, la ville est sous l'emprise de la mafia et des gangs qui gèrent les nombreux speakeasies. Dans ces bars clandestins, les bouteilles n'ont pas toutes une étiquette et certaines femmes se révèlent peu farouches à la vue d'une poignée de dollars.
Le contexte est historique mais les auteurs y ont ajouté quelques ingrédients personnels : on rencontre toutes sortes de créatures fantastiques, regroupées sous le terme générique de fays.
Les fays ont des apparences, des capacités et des motivations très diverses.

Les No Ears Four sont chargés par al Capone de s'occuper des fays qui nuisent à ses trafics.
Leur chef, Old Odd, tente de se faire obéir de ses trois subordonnés.
Ce n'est pas bien difficile avec Bulldog, colosse capable d'ouvrir un cadenas à mains nues mais à qui il doit manquer un certain nombre de neurones.
Bix, le spécialiste en fayrie, est plus impulsif et ne se sent pas nécessairement obligé d'obéir à son patron.
Enfin Jack The Crap, l'assassin taciturne, artiste du couteau, cultive son indépendance mais sait arriver à temps pour sauver la situation.

Quand des personnalités connues pour leurs prises de position contre l'alcool sont assassinées, les No Ears Four sont chargés de découvrir qui cherche à porter atteinte à Capone en supprimant ceux qui sont sensés être ses ennemis.

Leur enquête va être l'occasion de rencontres souvent musclées, mais les No Ears Four sont finalement des truands au grand coeur et auront chacun l'occasion de montrer leur sensibilité.

Les dialogues ne manquent pas d'humour et l'histoire se tient bien, il n'y a pas réellement de temps mort et la fin du livre arrive très vite.

Alors pourquoi « seulement » quatre étoiles ?

Les quatre personnages principaux sont assez attachants mais leur personnalité reste finalement peu développée : on ne sait rien de la relation passée entre Old Odd et Jude, The Crap reste très énigmatique, et la question de la sensibilité de Bulldog n'est qu'effleurée.
Le final m'a paru s'étirer un peu trop en longueur, trop développé peut-être en comparaison avec le reste du livre.

Un très bon moment tout de même, pour un roman qui sort de l'ordinaire.

A noter aussi que ce livre est un bel objet, avec sa couverture rigide et sa reliure en toile, très agréable à tenir en main. Ce qui n'est pas négligeable.
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La magie du fantastique mêlé à une enquête qui nous plonge dans les affres d'un passé proche, sur un sujet clé dans l'histoire américaine, ce livre avait tout pour m'envoûter et il y est parvenu avec brio ! Un véritable coup de coeur, un peu décalé de ce que je lis habituellement, mais que je suis loin de regretter !
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