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Le souffle de l'Histoire souffle sur ce roman chinois au titre énigmatique: «Funérailles molles».

Une femme est retrouvée nue, blessée et traumatisée au bord d'une rivière. Par chance, des militaires peuvent la conduire à l'hôpital où, après avoir été déclarée morte, un médecin finit par la sauver et l'épouser.
Comme elle ne se souvient de rien, on lui trouve aussi un nom: Ding Zitao. Les années passent et au début de ce beau roman, son fils Wu Qinglin peut réaliser l'un de ses rêves, offrir à sa mère une belle maison où elle pourra terminer paisiblement sa vie. C'est là qu'un premier petit miracle va se produire. En voyant un bosquet de bambous, elle déclame deux vers d'un poème: «Devant la fenêtre un bosquet de bambous, étonnant monologue vert émeraude». Après s'être exclamée «c'est de Xie Tiao», elle retombe dans sa léthargie.
Mais pour Qinglin, c'est la révélation que sa mère n'est sans doute pas la fille pauvre qu'il a imaginée. «Tout cela lui donnait le sentiment que sa mère lui était étrangère. La veille, il avait pensé qu'il en savait trop peu sur elle ; mais maintenant, il avait la soudaine intuition qu'il ne savait rien de ce qu'elle avait vécu, ni des circonstances qui avaient provoqué le changement alarmant soudain intervenu. Elle n'était plus la mère dont il gardait l'image en lui; elle était devenue quelqu'un d'autre, une personne secrète, pleine de mystère, un mystère qui en faisait comme un livre épais dont il ne connaissait que la couverture, sans avoir jamais pu en feuilleter les pages.» 
Pour ce fils aimant va alors commencer une quête des origines, une tentative de retrouver à l'aide des bribes de souvenirs de sa mère, quel a bien pu être son destin.
Il y a notamment ces deux villages, Qierenlu et Sanzhitang, dont elle a laissé échapper les noms, mais dont il n'a jamais entendu parler et qui l'incitent à prendre la route.
Avec son ami Zhongyong, architecte, ils partent répertorier les vieilles maisons et propriétés qui présentent un intérêt, à l'image de la Maison du grand puits, au pied de la montagne, gardée par le grand-père Xiang. Si sa mémoire est un peu embrumée, il confirme toutefois l'intuition de Long Zhongyong: «L'architecture, dit-il, n'est pas seulement un art, elle a aussi une utilité pour l'homme. Une vieille demeure est un point de convergence entre une famille et la nature, et en elle se trouvent incorporées toutes sortes de relations sociales. Les raisons de sa construction, son processus d'épanouissement et celui ayant mené à son déclin, et finalement à son abandon, tout cela est en rapport étroit avec les changements de la société. Il nous faut sérieusement analyser la construction de ces maisons si l'on veut vraiment expliquer leur histoire.»
Xiang détient une partie de l'énigme familiale. Il sait qu'un épisode particulièrement dramatique de ce que l'on a appelé la réforme agraire et qui ne fut qu'une campagne de répression contre les propriétaires terriens s'est jouée là, détruisant la famille de celle qui ne s'appelait pas alors Ding Zitao. Qinglin va aussi y découvrir pourquoi sa mère est terrorisée à l'idée de «funérailles molles», c'est-à-dire d'être enterrée sans cercueil, directement en terre. La légende veut en effet que cela empêche la renaissance.
Comme le rappelle son éditeur, cette belle – mais aussi implacable – fresque a été publiée en 2016 aux Editions Littérature du peuple, la plus grande maison d'édition de Chine communiste, avant de subir de «virulentes attaques de la part des néo-maoïstes chinois, l'extrême gauche ultraconservatrice que galvanisent les appels réguliers du président Xi Jinping, le fils d'un grand révolutionnaire, à combattre le nihilisme historique – c'est-à-dire toute remise en question de l'histoire officielle. » Remercions L'Asiathèque et Brigitte Duzan, la traductrice, de pouvoir découvrir nous offrir cette plongée dans cet épisode méconnu de la Chine contemporaine – le roman est basé sur une histoire vraie – mais aussi de nous faire découvrir une raconteuse d'histoires de grand talent.


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Très beau roman qui nous permet de découvrir les catastrophes causées par la réforme agraire, (sujet assez peu abordé dans la littérature chinoise), surtout au niveau humain avec la tenue de séances de lutte, les mauvais traitements, mais aussi les dénonciations et les vengeances. le style de l'auteure est agréable et l'histoire est intéressante, les secrets sont dévoilés petit à petit au fil des pages, ce qui nous donne toujours plus envie de continuer. J'ai beaucoup aimé également l'importance accordée aux relations parents/enfants, le désir de ces derniers de prendre soin de leurs aînés qui ont tout fait pour eux. Il est aussi beaucoup question du choix que nous avons : oublier le passé pour vivre plus heureux le présent où connaître la vérité sur des faits antérieurs au risque de souffrir?
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Assez gros roman de presque 500 pages qui pourtant se lit vite, tant il est écrit simplement, comme quelqu'un qui nous raconterait une histoire. Si l'on met de côté quelques répétitions superflues, des circonvolutions pour décrire des situations, des faits, qui me gênent moi qui aime bien la ligne directe -mais qui semblent être la marque de la littérature et de la culture chinoises-, de nombreux patronymes qui se ressemblent -qui parfois ne diffèrent que d'une lettre ou d'un signe- et de multiples personnages qui me perturbent m'obligeant à faire de gros efforts pour savoir de qui on parle, eh bien disais-je si l'on met cela de côté, on a en mains un roman particulièrement intéressant et attachant.

Il commence avec la vie de cette femme qui a oublié son enfance et qui, petit à petit renonce à la retrouver : "Oublier n'est pas forcément une trahison, c'est souvent ce qui permet de vivre, lui avait le docteur Wu." (p.12) Quelques phrases font mouche et touchent tels des aphorismes. Puis, l'auteure oublie un peu Ding Zitao pour s'intéresser à son fils et l'on peut imaginer que leurs deux histoires se rejoindront sur les thèmes principaux du livre : l'oubli et le devoir de mémoire.

Le roman aborde aussi la Réforme agraire des années 50 pendant laquelle, les propriétaires terriens furent parfois obligés de se donner la mort pour éviter les séances de luttes autrement dit des séances publiques d'accusation se finissant souvent mal pour eux. Un pan connu mais pas dans les détails de l'histoire de la Chine dont parle Fang Fang, considérée comme l'une des grandes écrivaines de Chine même si ce roman, pourtant primé, a choqué les ultraconservateurs du pays. Il est vrai qu'il montre bien les exactions commises au nom de la doctrine communiste qui n'a pas toujours profité aux plus pauvres.

Exotique, historique, instructif, et en guise de conclusion, le court dialogue extrait du livre et qui, en quatrième de couverture -ne lisez que cela, pas la suite qui divulgue trop de l'intrigue- explique le titre étrange de ce roman :

"Je veux être enterrée dans un cercueil, dit la grand-mère.

- On n'a pas de cercueils prêts, que va-t-on faire ? demanda la troisième tante.

- Des funérailles molles, répliqua tout bas le beau-père de Daiyun, la mine soudain très sombre.

- Je ne veux pas de funérailles molles, s'écria la belle-mère de Daiyun en pleurant encore plus fort, si on est inhumé ainsi, on ne peut pas se réincarner."
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Une histoire fascinante et complexe sur le poids d'un passé effacé et annulé dans la société moderne chinoise.

Le personnage féminin principal, Ding Zitao, a perdu la mémoire à deux reprises, d'abord lorsqu'elle a été sauvée de la noyade et de diverses blessures dans les années 50, puis à nouveau à un âge avancé, lorsque son fils unique et aimant Qinglin, un homme d'affaires, lui offre une maison luxueuse.

Elle est effrayée par un souvenir traumatique qu'elle essaie d'éviter la plupart du temps, et son comportement étrange ainsi que les journaux intimes de son défunt mari, le Dr Wu, intriguent le quadragénaire Qinglin. Avec l'aide de son ami Long Zhongyong, un universitaire spécialiste d'architecture, il décide alors d'enquêter sur des lieux et des personnes apparemment liés aux proches et au passé de sa mère, et se retrouve dans un manoir hanté quelque part dans l'est du Sichuan. Découvrira-t-il la vérité sur sa famille disparue ?

Fang Fang cherche à faire revivre les violents bouleversements de la réforme agraire dans la Chine maoïste du début des années 50. Mais la mémoire de ce passé est maintenant enterrée et oubliée, pour aider les gens à vivre une existence moderne, prospère et tranquille, sans être dérangés par des préoccupations embarrassantes ou gênantes, et sans perturber l'ordre politique de la Chine communiste actuelle.
L'autrice navigue subtilement entre l'évocation des drames humains provoqués par la révolution maoïste et l'éradication des propriétaires terriens, celle des luttes courageuses des partisans qui ont combattu pour assurer la paix à leurs descendants, et la réussite économique actuelle du pays, de façon certes à éviter la censure, mais aussi à établir un portrait nuancé des diverses strates du passé récent et de leur influence sur le présent du pays.

"Funérailles molles", qu'on pourrait aussi intituler "Mémoires enfouies" ou encore "Fosse commune", parle surtout de millénaires d'héritage culturel sophistiqué, de poésie, d'architecture et de peinture qui pourraient disparaître dans une amnésie collective, comme les morts qui ont été enterrés sans cercueil ni funérailles, et dont la présence fantomatique continue de hanter les survivants insouciants.

Un roman dépaysant qui nous interroge sur la place du passé, politique, historique, culturel dans notre vie, en particulier dans la Chine d'aujourd'hui, et sur la tentation confortable de l'oubli

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J'ai beaucoup aimé ce livre qui traite de thèmes qui me parlent : la perte de l'histoire familiale, ancrée dans l'Histoire. Ce livre, à l'écriture sans fioriture, m'a happé. Cependant, il est vrai qu'il est complexe à lire : il y a beaucoup de noms de personnages difficiles à retenir pour qui n'a pas l'habitude des noms chinois, les références culturelles sont totalement étrangères à un occidental, l'histoire de la Chine prise en référence est également totalement inconnue pour un occidental. Mais si on s'accroche et qu'on est un peu curieux, cela en vaut la peine. Un très bon roman de la littérature chinoise contemporaine.
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Prix de la littérature asiatique Émile Guimet 2020

Qinglin est un homme marié, il a un fils et il prend grand soin de sa mère, cette femme très aimante qui l'a élevé seule depuis que son mari est mort, et qui n'a que ce fils dans son existence.
Progressivement, Qinglin s'aperçoit que sa mère - quand il était petit, son père lui avait dit que c'était une femme peu ordinaire - n'est plus très présente à la vie quotidienne réelle : elle semble complètement partie dans un autre monde, prononce des paroles incompréhensibles, récite des poèmes qu'elle n'est pas sensée connaître si elle n'a pas fait d'études, sait broder d'une façon merveilleuse. Qui est-elle cette femme qui a été trouvée quasiment morte dans la rivière yonggu, avec un corps brisé et sans aucune mémoire ?

Qinglin va aller d'étonnements en étonnements au cours de son "enquête" sur le passé de sa mère ; son cheminement lui permettra de retracer d'abord l'histoire de son père puis, plus difficilement celle de sa mère.
Retrouvant ses racines grâce à son ami Long Zhongyong, architecte à la recherche des vieilles maisons de propriétaires et grâce également aux dires des uns et des autres en particulier de ceux du village où se trouve le Manoir des fantômes, Qinglin devra découvrir cinquante ans de l'histoire de la Chine pour comprendre ses origines et ce qui est arrivé à ses parents.

Le texte de Fang Fang pose plusieurs fois la question de savoir s'il est important de connaître son passé, et celle de savoir si on doit le connaître à tout prix, même si nos ancêtres en ont décidé autrement ? Autre thème important développé par l'autrice, celui des haines entre familles et de leur lien avec les soubresauts de l'Histoire.

Très bien raconté, en particulier l'histoire de la mère qui remonte le temps en même temps que son esprit sort de l'enfer, ce récit met en parallèle la chronique de deux familles de riches propriétaires et celle d'un immense pays, la Chine, qui a vécu des années noires au moment de la réforme agraire au début des années cinquante.
Un livre étonnant, passionnant, au suspens très bien mené ; une histoire mal connue qui mêle à la fois violence, sagesse et poésie, un très beau moment de lecture.

Premières phrases : " Cette femme est depuis toujours en lutte contre elle-même. Elle est déjà très agée. Sa peau est tellement relâchée que ses rides même en paraissent affaissées. Son visage et son cou sont couverts de très fines cicatrices et comme elle a la peau très blanche, ces marques ne donnent pas l'impression d'avoir été laissées par le scalpel du temps, mais bien plutôt par un pinceau minutieux qui aurait dessiné son visage, trait à trait."

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Lecture mitigée.
Difficile de trouver les bons mots pour vous partager mon ressenti sur cette lecture qui aborde des évènements qui ont eu lieu pendant la réforme agraire en Chine.
J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire car le style narratif n'était pas forcément très fluide, avec notamment des détours et des répétitions, et quelques termes assez complexes.
Côté rythme, on alterne entre les flashback de Ding Zitao, et d'un autre côté la quête de Qinglin qui tente de rassembler les pièces du puzzle de ses parents.
Une fois dépassée les 200 premières pages la lecture est devenue un peu plus agréable, et j'avais finalement hâte de connaître le dénouement.
Entre mauvais traitement, cruauté, vengeances, j'ai appris beaucoup de choses sur cette période de l'histoire de la Chine. Je pense seulement que ça ne me correspondait pas assez pour l'apprécier à sa juste valeur.

Le roman soulève une question importante : toutes les vérités sont-elles bonnes à prendre ? le devoir de mémoire est-il obligatoire, au risque de souffrir du passé ?
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Les premiers chapitres furent fastidieux à lire, car j'avais du mal à me plonger dans le style narratif très particulier avec une plume qui est au départ très opaque, laissant planer beaucoup de mystère et avec des formulations un peu tarabiscotées… La lecture était également compliqué par les noms de lieu et de personnages, chinois bien entendu, auxquels je ne suis pas habituée (d'autant que beaucoup de noms se ressemblent).

Cependant cette obscurité permanente autour des choses, induite par le style narratif, sert complètement le sujet historique ainsi l'histoire « à petite échelle »: en effet, l'autrice aborde ici une page de l'histoire chinoise qui est passée sous silence, qui a été enfoui et qui à priori est mal connue y compris des Chinois eux-mêmes.

Quand j'ai eu apprivoisé cette narration particulière, j'ai trouvé que justement elle était très bien choisie: elle piquait la curiosité bien entendu, donnant envie d'en apprendre plus, mais elle piquait aussi à des endroits qui font mal, car on sait que dans notre histoire aussi il y a des chapes de plomb et de silence…

Les dernières 100 pages ont été tout particulièrement riches en émotions et en tension, j'avais hâte de savoir ce que nous réservait la fin, l'autrice a réussi à ménager un suspense qui allait crescendo et qui était maximum sur cette fin de roman.

La chute est à l'image de tout le roman et de la page d'histoire qu'il aborde: en demi-teinte, odieuse et frustrante mais complète et belle…

C'est une lecture forte, violente, qui m'a appris beaucoup sur les années 1900-1980 de la Chine, pays dont j'ignore pas mal de choses (aussi bien culturelles que historiques).
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Funérailles molles est un livre fort, à la fois par son histoire et son point de vue. J'ai été happée par le rythme de ce texte, que je trouve très soutenu : Fang Fang parvient à maintenir un suspense constant, même si finalement, il n'y a pas d' « action » au sens premier du terme. La qualité de l'écriture repose à la fois sur le niveau de langue employé et sur le procédé narratif des flashbacks de Ding Zitao, interrompus régulièrement par la quête de Qinglin et par les découvertes que l'on fait auprès du vieux Liu, le père du patron de Qinglin, qui connaissait bien le docteur Wu. Les procédés narratifs utilisés (le journal intime, les flashbacks, la mise en abyme,...) sont classiques mais utilisés avec brio, et apportent de la force au récit.

Funérailles molles un roman extrêmement dense, avec beaucoup de personnages, de liens entre eux, mais on n'est pourtant jamais perdu. Les chapitres sont courts et je pense que c'est aussi ce qui donne cette impression : le récit est extrêmement structuré.

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Hello à tous,
J'ai enfin terminé Funérailles Molles de Fang Fang dans le cadre du prix du jury Harper Collins.
Si j'ai aimé l'histoire de fond, j'ai trouvé cette lecture très dense de part la construction du roman et de la plume singulière de l'autrice.
Il a fallu que je m'accroche et j'ai mis une bonne semaine à le lire.
J'ai appris beaucoup de chose sur la réforme agraire en Chine. Période que je ne connaissais pas du tout.
Le roman est construit sur la base des souvenirs du personnage principal Ding Zintao. Elle tombe en état végétatif et va passer par toutes les cases de l'enfer du plus récent souvenir au plus lointain.
Les nombreux personnages avec des noms chinois m'ont fait un peu me perdre dans ma lecture.
Toutefois c'est une lecture très intéressante et j'ai tout de même apprécié l'histoire.
Je vous conseille de lire ce roman quand vous avez beaucoup de temps pour le lire assez rapidement.
.
Résumé :

Sur les berges d'une rivière, une femme est découverte, le corps brisé, amnésique, sans passé et sans nom. le Dr Wu la nomme Ding Zitao, la soigne et finit par l'épouser. de cette union naîtra un fils, Qinglin.
À la mort de son père, ce dernier, devenu homme d'affaires, offre à sa mère une retraite paisible dans une grande maison. Mais la vieille dame sombre dans une étrange apathie, et reviennent alors à son fils des détails auxquels il n'avait pas pris garde : son talent pour la broderie, sa connaissance des classiques... Folie ou réminiscences ?
Pour répondre à ces questions, Qinglin décide d'aller au-devant de son passé, dans cette Chine rurale qui se souvient encore… Et, à mesure qu'il déroule le fil de son histoire, c'est celle de son pays, de la Réforme agraire à la Révolution culturelle, dans ce qu'elle a de plus sombre, qui s'ouvre à lui.
Un roman puissant sur la transmission, la tentation de l'oubli et le devoir de mémoire.

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